lundi 31 décembre 2007

minuit ...

avec toi éternellement , ç'est bête la vie , hein !

dimanche 30 décembre 2007

je ne pourrai jamais refermer la forêt

j'aurais voulu être à tes cotés à la fin de toute chose et sur ce chemin , j'aurais voulu savoir voler et me poser sur ton épaule pour chasser les ombres de ton esprit .

samedi 29 décembre 2007

mary Badham

regardé des vidéos d'elle et d'Audrey Hepburn avec le chat mouillé ; j'y arriverai pas à grandir , sans toi !

vendredi 28 décembre 2007

une soirée qui s'achève

parlé encore de toi , avec A.
elle t'aurait peut-être plu à cause des racines hollandaises . Regardé tes visages sur les photographies , tes expressions changeantes .Elle dit qu'elle se serait trompée , qu'elle n'aurait pas perçu la faille .

jeudi 27 décembre 2007

Rêvé d'une petite fille en danger

je dépose ça ici , avec toi ...L'école était trop grande, les enfants jouaient et se roulaient par terre , près d'un cactus .La directrice était au téléphone avec une amie et tardait à comprendre l'urgence : H. crachait un liquide bleu-gris .

voilà , j'ai continué à peindre

à te regarder , à essayer d'écouter un bruit, un craquement , à guetter un frémissement, un souffle ...une main sur mon épaule ...

tous les miroirs

mercredi 26 décembre 2007

si mon fils avait été Jeff Buckley ...

En réfléchissant,encore et encore ,tours de tête :si tu prévoyais tout ce qui allait se passer , puisque tu disais les chansons , le piano , ma venue...comme moi ,somnambule de mots ,j'avais vidé tes yeux de couleurs ...alors , tu savais ce que je ferais de ton enfance quand tu l'as déposée au creux de mes mains ,puisque tu m'avais demandé " et alors , à présent , qui va s'occuper de Lui ? " et j'avais répondu " moi ou toi !" tu savais que je n'abandonnerai aucun enfant dans le silence .

mardi 25 décembre 2007

on vivrait doucement ...

A Lyon , il y avait un autre livre qui racontait des histoires de phénomènes paranormaux , celle d'une fille qui faisait des portraits .L'un représentait un jeune homme inconnu ;elle disait simplement " c'est l'homme de ma vie " . Puis , elle meurt , jeune . Très loin de là , un type attend une greffe : il est aveugle . Le hasard lui fait don d'un des yeux de la jeune fille . Plus tard , il tente de retrouver la famille de celle qui lui a rendu la vue . La mère de sa bienfaitrice reconnait ,alors, en lui , le garçon du portrait ...
Mais j'ai rapporté " le gorille se met à table " :
" mon âme , mon chéri, ça ne fait rien , je t'ai...on vivrait doucement , tout doucement.Qu'est-ce que ça peut faire , les autres , "

juste vu les étoiles

sur la nappe blanche ...et les lumières qui tremblaient . Il y a beaucoup de silence , ce matin , une de ces étoiles sur ton piano et le temps un peu plus suspendu que d'habitude comme si la neige s'apprétait à tout recouvrir .

lundi 24 décembre 2007

dimanche 23 décembre 2007

demain soir ...

je penserai au froid qu'il faisait sur ton scooter , au tas de vêtements dans l'entrée et à la peur que j'avais d'affronter les tiens , je penserai à l'essentiel que tu m'avais insufflé jour après jour , à cette forme de liberté désespérée qui recouvrait déjà tes voeux .

jeudi 20 décembre 2007

oh , je t'aime

pas encore pleuré ce soir
au bord de son visage ...
écouté fake empire ,
oh mon empereur ,vous
ne le tuez pas davantage
sinon je lacherai
tous les ouragans
sur vos chemins et vos nuits
et le sable que vous avez jeté
dans son rêve , une fois de trop
après ,de peur de vous qui ne disiez
jamais rien de vraiment important,
il a couru s'échapper,s'est trompé
de sentier et moi , avec mes mains
trop douces , ma voix trop douce
je n'ai pas pu griffer sa main
traverser la forêt
de si loin , trop tard
de l'autre coté du matin
si vous saviez le nombre d'anges
au coeur brisé ...
jamais ...

mercredi 19 décembre 2007

Plus envie de cadeaux de Noël

cela ne signifie pas qe je n'ai plus envie de rien mais je pense à ton sourire quand tu penchais la tête en arrière en disant " tu m'as encore acheté quelquechose " comme un enfant... tu tournais sur ta chaise de bureau , tu te passais les mains sur les reins et tu déchirais le papier ...

mardi 18 décembre 2007

mais il est mort !

oui et alors , ça ne m'empêche pas de vivre avec lui !

lundi 17 décembre 2007

j'aurais voulu

jouer à la marelle avec toi .

dimanche 16 décembre 2007

nos coeurs

ton coeur , que ce battement soit ton battement pour l'éternité .

vendredi 14 décembre 2007

des lettres à poster de là-bas , un dernier regard sur ton portrait , la nuit encore noire , aller vers la gare de lyon comme avant

Meeting

It is the dead of night,

The long dead look out towards
The new dead
Walking towards them

There is a soft heartbeat
As the dead embrace
Those who are long dead
And those of the new dead
Walking towards them

They cry and they kiss
As they meet again
For the first and last time

Harold Pinter, 2002

le gardien

c'est tout bêtement , le titre de la pièce aux Célestins ...

jeudi 13 décembre 2007

Lyon demain ...

J'espère que tu sais tout ce que nous sommes et la battue que nous menons en nous-mêmes ou dans les rues de ces villes pour te retrouver .

mardi 11 décembre 2007

la tentation de la lumière

lorsque autour de nous
les frondaisons et les murailles
se rejoignaient ,nous enserraient
quand nos pas divaguaient
de flaque en flaque boueuse
qu'une errance hasardeuse
nous conduisait, chancelants
aux lendemains déjà épuisés
sans qu'aucune réèlle bataille
n'ait été livrée , alors, nos yeux
rougis de songes cherchaient
creusant l'espace,l'unique faille
d'une promesse originelle .

lundi 10 décembre 2007

Le livreur de matelas

regarde les toiles aux murs
" c'est vous qui peignez tout ça ? "
" oui "
" celui que je préfère , c'est celui-là , il a l'air vivant ...mais j'y connais rien !"
Oui , c'est celui qui a remplacé à tout jamais pour moi, le regard de Beckett et tous les autres , mon exigence !

dimanche 9 décembre 2007

Chaque soir ,

je pose mes lèvres sur les tiennes et je te dis
" bonne nuit , julien "
parfois , je pense à la terre , au froid , au souffle du vent
mais mon esprit revient à la toile ...
les yeux dans les yeux ...
je ne suis pas folle , tu es passé par là,
je ne sais pas de quelle façon
mais le reflet au fond de ton regard est comme une minuscule porte
ouverte sur la lumière blanche de l'autre coté .

moi aussi

j'ai encore souri comme toi
je t'entends tout le temps
tu surgis au coin des notes
alors je pleure ça doit être ma manière ultime de te percevoir quand tu n'es pas là ...

Julien

samedi 8 décembre 2007

un autre que j'aime

autrement , va mal comme tu allais mal et je ne sais toujours pas répondre au sens de cette vie . C'est la question qui me semble un paravent pour cacher la souffrance originelle . Nous avons inventé des mots pour nos questions sans réponses , Dieu , l'Amour , l'Enfer et marché , rampé , volé , plongé au fond des abîmes . Certains ne peuvent pas . Quelqu'un leur a lié les ailes .

jeudi 6 décembre 2007

plus de voix

je sais ce que cela signifie , parfois ...

mercredi 5 décembre 2007

Piano

quand je joue le truc qui fait ou qui commence à faire " do re mi re do re do si " mes yeux plongés dans les tiens et que c'est beau et triste et léger comme la respiration d'un oiseau mélancolique , je pense encore à ce que tu m'avais prédit du piano et de la nécessité de noter ce qui plaisait à mon oreille . Et je pleure sans larmes .

Flivomanitou et moi

tu disais que tu n'étais pas à notre hauteur ...que nous avions la pensée aiguisée qui fusait à la seconde précise où il fallait répliquer...nous avions seulement quelques guerres d'avance et la rebellion incorrigible ...

lundi 3 décembre 2007

dimanche 2 décembre 2007

Piédestal

finalement , je n'admirais que toi ...j'ai cherché parmi mes " amoureux " si ...juste un, il y a lontemps mais j'ai vraiment regardé les autres au fond des yeux , à nu et toi, aussi et ils étaient humains , attendrissants , énervants , séduisants mais toi tu étais mon rêve .

Déjeuné avec Jim

parlé de toi et de cette façon qui semble étrange aux autres de te porter comme une flamme pour conjurer la nuit .

samedi 1 décembre 2007

rien

ne peut me détourner de toi , rien et ça empire. Chaque refus devant la médiocrité , la lacheté me semble accompagné de ton sourire .

Le rêve

ne rien oublier
une musée avec une coupole
des marches où les visiteurs attendaient
nous étions ensemble , tu étais beau, souriant , tendre .
tu t'es penché vers moi en me prenant dans les bras et tu m'as dit " on ne se séparera plus !" et quelquechose d'autre que j'ai oublié .
Et je t'ai promis , à mon tour " je parlerai , j'oserai parler, te dire ..."
et on s'est avancé
le gardien demandait à chaque visiteur s'il était marié
je m'apprètais à répondre que j'étais avec mon prince charmant .
et puis , le chat a miaulé .

J'ai attendu un rêve avec toi si longtemps depuis avril .

vendredi 30 novembre 2007

juste un signe

Shadowplay

To the centre of the city where all roads meet, waiting for you
To the depths of the ocean where all hopes sank, searching for you
Moving through the silence without motion, waiting for you
In a room with a window in the corner I found truth

In the shadowplay acting out your own death, knowing no more
As the assassins all grouped in four lines, dancing on the floor
And with cold steel, odour on their bodies made a move to connect
I could only stare in disbelief as the crowds all left

I did everything, everything I wanted to
I let them use you for their own ends
To the centre of the city in the night, waiting for you
To the centre of the city in the night, waiting for you


joy division

jeudi 29 novembre 2007

Do arrête de fumer ...

vos conversations doivent le hanter,encore .

Si tu étais encore à mes cotés ,

j'aurais sans doute la force d'aller jusqu'au bout , déposer une lettre de démission avec le sourire , prendre ta main et filer là ou ailleurs !

mercredi 28 novembre 2007

Oui, oui , je vais aller dormir ...

Je suis allée dîner dans l'île de la Jatte .on cherchait un job pour B., il y a un an, pour qu'il puisse revenir à Paris .Nous n'avons tissé aucun lien , parce que je voulais savoir , je voulais qu'on me parle de toi , qu'on apaise le petit garçon que tu avais déposé en moi avec ses larmes et son dégoût . On a bu un vin blanc au goût indescriptible , parlé des choses et des gens qui nous étaient communs , de toi, bien sûr , de ce que je n'ai pas su te dire pour te rassurer . On ne meurt pas d'ennui, on crève de peur !

mardi 27 novembre 2007

Finalement

c'est toi qui est devenu mon étendard ...et tu sais , le premier être né dans l'espace est un cafard ..c'est étrange , non ? cette comptine qu'on a pas continué à écrire ...c'était un garçon qui élevait des guitares et des cafards...
à présent , je tiens, nous tenons en haine ,deux humains .

lundi 26 novembre 2007

babyblue ,

je t'aime , je t'aime, je t'aime !

dimanche 25 novembre 2007

La peur

la petite fille avait peur du diable .
Elle avait quatre ans et le père disait " le diable va venir t'enfermer dans le cabinet noir " un soir , il avait paru à la porte de la chambre , visage rouge , vite , vite , dormir ...les hommes possédés , plus tard ...ils agitaient leurs démons , leurs visions devant elle et elle ne désirait plus que ça , vite , vite , rentrer dans le sol .
Ils ne la touchaient pas , ils voulaient seulement la tuer .
La folie en poudre , en gélules .
Elle se réfugiait dans les églises ou se coupait les cheveux , déchirait ses textes .
puis , Lui , prêt à les assigner tous à comparaître sous son regard océanique, lui avait dit " tu seras ma petite fille " .

Ce soir , encore , en danger mais plus forte dans ton ombre .

samedi 24 novembre 2007

Les lendemains de désespoir

il y a du soleil , comme si la rue allait plus loin ...je n'ai jamais vu le bout des rues ...juste leur transformation en allée , en chemin, en rivage et la traversée possible . je suis entrée en politique ce matin contre ce monde que tu détestais . Le pouvoir aux mains des médiocres , des imbéciles ...

jeudi 22 novembre 2007

Le jour où tes ailes

seront assez grandes pour m'emporter là où tu es , referme-les , que là-bas soit ou ne soit pas !

mercredi 21 novembre 2007

vingt ans d'amour

pour mon fils et ce n'est qu'un chiffre romantique , l'amour reste le même ou se renforce ... demeurer rempart entre la mort et Lui , jusqu'au rebord des temps , après je deviendrai l'ange gardien , un très vieil ange gardien avec des ailes très douces come un vent d'été . J'espère mais tu sais ...

mardi 20 novembre 2007

Les gens que j'aime

ont des coeurs gros et tiennent à distance leur lucidité , mais quelle lucidité , celle qui fait les artistes que les autres trouvent dingues !

l'oiseau , cette nuit

au creux de mes mains ,s'est mis à parler .c'était dans une maison immense et de l'herbe poussait dans la cuisine et des fourmis sortaient des ouvertures dans les murs ...j'avais pris l'oiseau posé sur une étagère pour le protéger . je ne sais plus ce qu'il disait ...son nom peut-être . tu cherchais un nom de scène , Limboman , Jelo , Julien E...Limboman était le nom de l'enfant dans les nuages , pas le tien .

mon empereur disait

le pouvoir arrive
la puissance se montre
l'enfant a peur
il préfèrerait continuer
à s'émerveiller
dans les volcans qu'il génère
sans les savoir
(investiture)

réponse à un mail ce matin

Donc
je sais
que demain
est aussi
de l'autre coté
que même si ni toi
ni moi
ne sommes Orphée
même qu'on ne se serait
pas retournés
c'est pareil
on se rencontre
en écho
et eux
de l'autre coté
ils sourient
sans doute
moi aussi
je suis responsable
pas coupable
j'avais deux homards en chocolat
pour pâques
il m'avait dit fin mars
je ne veux plus
j'ai 38 ans
on a pas d'avenir
merci
tu m'as appris la lumière
tu es ma meilleure amie
j'ai fait silence
la semaine de Pâques
je me suis dit
il n'a qu'à appeler
il est parti
en forêt
le soir de Pâques
j'avais perdu ma voix
étrangement
je pleurais
en faisant son portrait
sans savoir pourquoi
j'écoutais
Fake Empire !
je suis là
D.
danièle

lundi 19 novembre 2007

dimanche 18 novembre 2007

Je me sens bien à Lyon

dans les autres cafés , il ne servent pas de Kimbo ...donc c'était bien un signe la première fois . Le décor du théâtre me fait venir les larmes aux yeux . la pièce était lente , désespérée . Do. dit des choses comme toi ...ça m'inquiète .

vendredi 16 novembre 2007

Où es-tu ?

le poème pulvérisé

Ne laisse pas le soin de gouverner ton coeur à ces tendresses parentes de l'automne auquel elles empruntent sa placide allure et son affable agonie. L'oeil est précoce à se plisser. La souffrance connaît peu de mots. Préfère te coucher sans fardeau: tu rêveras du lendemain et ton lit te sera léger. Tu rêveras que ta maison n'a plus de vitres. Tu es impatient de t'unir au vent, au vent qui parcourt une année en une nuit. D'autres chanteront l'incorporation mélodieuse, les chairs qui ne personnifient plus que la sorcellerie du sablier. Tu condamneras la gratitude qui se répète. Plus tard, on t'identifiera à quelque géant désagrégé, seigneur de l'impossible.
Pourtant.
Tu n'as fait qu'augmenter le poids de ta nuit. Tu es retourné à la pêche aux murailles, à la canicule sans été. Tu es furieux contre ton amour au centre d'une entente qui s'affole. Songe à la maison parfaite que tu ne verras jamais monter. A quand la récolte de l'abîme? Mais tu as crevé les yeux du lion. Tu crois voir passer la beauté au-dessus des lavandes noires...
Qu'est-ce qui t'a hissé, une fois encore, un peu plus haut, sans te convaincre?
Il n'y a pas de siège pur.
René Char


C'est si facile de renoncer ...Ja-mais !
13.7.06 14:03


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jelo & jcpdt7j / Site web (13.7.06 18:33)
quel écho...

mais pourquoi le tiret dans jamais?


zivvoug (13.7.06 19:00)
parce que mais est un mot important qui pourrait presque se suffire , les enfants ont raison de le dire sans cesse ...


jelo & jcpdt7j / Site web (13.7.06 19:13)
oui-mais...


zivvoug (13.7.06 19:51)
et pis je fais un peu ce que jeu veux avec les mots ?


jelo & jcpdt7j / Site web (13.7.06 22:12)
ja aber...


zivvoug (5.5.07 23:14)
Je t'aime ...C'est con, n'est-ce pas , la vie ...

Ce pays ...

Je comprends la honte et la lassitude mais justement ...

jeudi 15 novembre 2007

Il fait froid

je suis passée près du marché , en voiture , personne sur le trottoir mais il faudrait s'arrêter comme tu l'avais fait " il y a un type qui va crever , là , sur le trottoir " et tu t'en voulais tellement d'avoir hésité ...mon ange ...J'ai donné à Matt le C.D de l'Enfance éternelle et un badge d'Esquilae ...Il tremble moins sur scène , il n'a plus de cigarettes entre les doigts ...Samedi , je pars pour Lyon avec Do.
Souvent , autour , les gens me semblent très vieux .
Ph dit que tu es enfin parti .

mercredi 14 novembre 2007

Bohème

j'ai reçu une roulotte par la poste , de ce type , là-bas , au fond du pays qui rêve des grands espaces américains et de chevaux ...J'aime les haillons que j'ai au fond du coeur . Tu seras le seul , jusqu'à la fin .

lundi 12 novembre 2007

je relis le début de ce blog

j'espère vraiment que ce n'est pas de ma faute , que tu n'as pas pensé : si elle le fait , on se rejoindra ...

j'avais encore

tellement de choses à te dire ...je parle le soir à ton portrait et j'ai l'impression que tu es enfermé derrière ou c'est moi ...ils disent qu'il n'y a rien de l'autre coté mais je n'en crois rien , il y a ce tremblement de nos regards qui se nomme tristesse , tendresse , regrets et cela passe de l'un à l'autre comme une musique lancinante .

dimanche 11 novembre 2007

d'or et de cafard

j'ai fini de dessiner l'emblème ...un cafard bouclier comme une porte refermée qui brille devant soi .

samedi 10 novembre 2007

vendredi 9 novembre 2007

lutter

le sable du désert ...ST Exupery , Char et Camus ...que les Dieux terribles te prennent par la main et d'un geste large te fassent contempler l'espace à créer , à défendre . les notes et les mots servent à cela .

qu'est-ce qui a dérapé précisément ce soir-là ?

jeudi 8 novembre 2007

l'enfance éternelle

reçu les C.D de l'Enfance Eternelle ...je vais les offrir à Dorian ,Matt ,Flivo et ensuite réfléchir et certainement en recommander d'autres .
je t'aime .

mercredi 7 novembre 2007

mardi 6 novembre 2007

Je ferme les yeux ,

je les rouvre , je te regarde et je chante ...

lundi 5 novembre 2007

Esquilae 53

" Empirez-vous " ...à deux heures du matin, j'avais fabriqué 17 badges .

les cafards ont des formes de coeur

c'est normal .

dimanche 4 novembre 2007

4 novembre

retour vers toi ...tu m'as manqué , tu me manques de plus en plus , pas uniquement comme un homme à une femme mais devant tant de discours ternes , de sentiments complaisants , mon guerrier d'éternité me fait défaut mais tu sais , je suis presque cette fille , en uniforme galactique ...etc ...

jeudi 1 novembre 2007

EXIL

Il y a le silence tout autour , comme si tout s,etait endormi ,il y a longtemps . cela va avec nous et nos coleres .

mardi 30 octobre 2007

un silence de quatre jours

j'emporte un carnet noir et la corrspondance de Char et Camus .

après , jamais plus rien n'aura d'importance

at the museum in Topeka

Hello Again Daniele,

I always say that everyone seems to have a Kansas connection. You certainly do! I am so sorry for your loss. You have brought tears to my eyes. I will ship your order as soon as the new Sheriffs Badges arrive. God Bless!

Janice

le sens de la vie

et de l'amour ...Tu dessines des chevaux et des roulottes dans ma tête et pour un peu tu m'écrirais le nom d'une ville du Montana ...S.me demande à quoi riment ces mots là , amour , envie ...le premier , près de moi , quand il a fallu rencontrer ta famille ...mais ça ne nous permet d'échanger que des soupirs .

lundi 29 octobre 2007

Do. à cinq ans .

- tu vois ,je prendrai un arbre que j'aime ,tu sais , un cerisier et je le mettrai sur la terre
-tu le planteras ?
-Non, je le poserai par terre .Dessus , je poserai un collier boudhiste que j'aurai depuis longtemps , après je me couperai la main ,je dessinerai un coeur et je mettrai mon sang dessus et après ,je poserai la mort .

Les enfants sont des prophètes sans fidèles . Tu disais que je t'en aurais donné cinq ...Je souriais comme si les miracles n'étaient pas des miracles . J'attends toujours la petite fille de l'ancienne prophétie . Peut-être ai-je mal compris et n'y avait-il aucune naissance en elle .

à suivre ...

Le photographe m'a tendu une boite blanche avec ta photo dessus et ton prénom ,comme une urne ...J'ai du penser ça à cause de la pluie sur les pavés ...
Je suis rentrée ;j'ai mis le D.V.D dans le lecteur et j'ai attendu ,assise par terre , comme l'an dernier ,au bord de toi .
Il y a des images de ton vernissage à " la Valise " et de longs moments de gratouillage de guitare ,de découverte ,de recherche .
Les images sont parfois floues : je découvrais mon camescope .
Il y a des passages de " La Boucle " et de "La Belle au Bois Dormant " .
Tu parles de la musique et de ton bonheur lorsqu'elle est présente ,de ce langage premier des sons ,inachevé .
Tu sembles heureux ...
Ils ont écrit " à suivre " à la fin du D.V.D .
Oui ,je te suis ou l'inverse ...

dimanche 28 octobre 2007

On my way to Springfield

je veux aller à Stockton Lake avec toi Baby
mais je ne sais plus comment éviter la pluie
qui recouvre les chemins et le nom des villes
depuis qu'ils t'ont enfermé sur cette île
les prisons de marbre sont un enfer
tu vois , de jour en jour , la colère
monte en moi ...
ils en feront quoi
de leur poussière d'or et de papier
du silence des mausolées de pierres
et des noirs secrets de famille ?
je veux aller à Stockton Lake avec toi Baby
mais je ne sais plus comment éviter l'ennui
effacés mes lignes de fuite sous l'aile des avions
et les boucles assombries de tes chansons
les prisons de marbre sont un enfer
tu vois , de jour en jour , la colère
monte en moi ...
je veux aller à Stockton Lake avec toi Baby
mais je ne sais plus comment éviter la pluie
qui recouvre les chemins et le nom des villes
depuis qu'ils t'ont enfermé sur cette île .

ce serait l'anniversaire de ma mère

tu vois , je ne parviens pas à écrire " maman" ...pourtant , je l'appelais comme ça ! la distance que j'ai prise depuis sa mort me fait peur parfois quant je pense à Do. Du coup ,j'ai pensé à cette histoire de hamburger que tu m'avais racontée ...Le ciel ne va pas bien ce matin .

samedi 27 octobre 2007

black wings

l'Empyrée , je ne savais pas mais Dante ne m'est pas familier ...tu aurais pu frôler la lumière et revenir . LA VALISE a changé de propriétaire . Mais peut-être que tes portraits et mes lullabies retrouveront leur place là , un soir .

vendredi 26 octobre 2007

chamane

la femme de l'autre coté de la mer dit que tu es parti à cause d'une blessure d'enfance , qu'il y avait eu près de toi au moins cinq femmes qui t'aimaient et que rien ne pouvait guérir cette douleur ...Elle dit aussi que j'aime quelqu'un qui vit près de moi et que les efforts des hommes qui m'entourent pour se faire aimer de moi , sont vains ...A part le garçon qui dort aux murs dans mes toiles , je n'aime plus personne !

sur le gâteau d'anniversaire

il y avait le visage d'Albert Camus ...des grandes personnes qui se sont assises sur les mêmes bancs de lycée que moi , je ne garde que les visages d'avant en mémoire comme un seul sourire ...mais le tien , ton regard et les paroles qui gommaient tout passé ou toute ancienne enfance en moi pour y déposer la nôtre , mortelle , sans doute , regardait par dessus mon épaule " ces gens " . Ceux que tu aurais reconnu comme des pairs ne s'étaient pas déplacés .

jeudi 25 octobre 2007

novembre 2006

Je passais mes vacances chez toi et tu disais " mais c'est la vie réèlle , hein ! "

je vais partir

et je ne pourrai pas t'écrire pendant quelques jours ..il fera froid , il y aura de la neige peut-être et des étangs gelés ...Je ne t'emmène pas avec moi ...On devait sauter en parachute en mars ...qu'est-ce que tu aurais fait réèllement ?

mercredi 24 octobre 2007

the wall

j'ai entendu " Baby blue " je me suis retournée vers le Mur et ma colère était là , agenouillée près de lon ombre . Tu es en deuil , toi aussi .

mardi 23 octobre 2007

black spider

Do. fabrique une énorme araignée noire pour son école . C'est un arbre .

j'avais tellement pensé à toi , ce jour-là ...

le temps se resserre si on ouvre la porte

sur les autres ...je ne sais plus si ce tourbillon actuel nous convient ...le bruit pour rien ?

lundi 22 octobre 2007

il y a le feu

à Malibu , là où j'avais ramassé le sable que tu gardais sur le rebord de ton évier ...Je m'inquiète pour A.et M...Il y a dans une boite chinoise un papier rouge ...Je ne sais pas comment les Dieux s'en sortiront .

l'éternité

Fliv dit que tu avais compris comment faire mais qu'il ne fallait pas avaler le manuel ( il dit plier ) alors je répands ton ombre magnifique sur le net , en souriant à des inconnus qui ont envie de rêver ...ça marche , étrange ?

dimanche 21 octobre 2007

les enfants .....

traverser la nuit parfois est un héroïsme personnel .

les soirées sans toi

je comprends tes fuites à présent ...quand tu disais : je perds mon temps et que tu me laissais un peu embarassée au milieu des autres . Si la parole n'est pas profonde et incandescente , autant se taire ? non , s'il y a de la tendresse ...mais je m'ennuie . je pense au monde qu'il faudrait refaire , reprendre la boule bleue dans sa tête et la bercer longuement ...et toi aussi , par la même occasion . Se souvenir que l'ordinateur ne s'attaquera jamais à l'homme ? et trouver le souffle musical qui traverse l'espace des barricades ....

samedi 20 octobre 2007

cette chanson quand j'écrivais l'histoire du garçon au pull-over rouge

Just yesterday morning they let me know you were gone
Susanne the plans they made put an end to you
I walked out this morning and I wrote down this song
I just can't remember who to send it to

I've seen fire and I've seen rain
I've seen sunny days that I thought would never end
I've seen lonely times when I could not find a friend
But I always thought that I'd see you again

Won't you look down upon me, Jesus
You've got to help me make a stand
You've just got to see me through another day
My body's aching and my time is at hand
And I won't make it any other way

Oh, I've seen fire and I've seen rain
I've seen sunny days that I thought would never end
I've seen lonely times when I could not find a friend
But I always thought that I'd see you again

Been walking my mind to an easy time my back turned towards the sun
Lord knows when the cold wind blows it'll turn your head around
Well, there's hours of time on the telephone line to talk about things
to come
Sweet dreams and flying machines in pieces on the ground

Oh, I've seen fire and I've seen rain
I've seen sunny days that I thought would never end
I've seen lonely times when I could not find a friend
But I always thought that I'd see you, baby, one more time again, now

Thought I'd see you one more time again
There's just a few things coming my way this time around, now
Thought I'd see you, thought I'd see you fire and rain, now


fire and rain JAMES TAYLOR

voilà

vendredi 19 octobre 2007

erreur 404

là , tout de suite , poussière d'étoile

mais c'est pas possible , hein !
qu'est-ce que vous voulez de moi ?
avec les boucles
et la musique
qu'est-ce que je suis censée répondre ?
Tu sais , toi ?

jeudi 18 octobre 2007

regardé " Great balls of fire "

avec Do., peu à peu , il découvre les Pionniers ...puis cherché des vidéos de Jerry Lee Lewis ...enfin regardé ses photos actuelles . La jeunesse éternelle , l'amour éternel , l'éternel retour ...Tu pensais à tout cela , n'est-ce pas ?

la vie d'avant

je voudrais tellement que tout cela soit un mauvais rêve même si c'était le tien et que je n'existe pas .

mercredi 17 octobre 2007

est-ce que tu m'entends ?

Les gens sur le chemin
beaucoup tout à coup
mais ça ne change rien ...

réincarnation

quand je dérive là-dessus , je fais des calculs : si tu te réincarnes dans un ou deux ans , il faudrait que je ne dépasse pas dix ans de vie pour faire le chemin à mon tour et qu'on puisse se retrouver enfin , toi avec ton pull rouge et moi avec mon énergie à ranger les cabanes abandonnées ...

je suis retombée en enfance

sans toi mais personne ne m'a jamais donné le temps de devenir une femme .

mardi 16 octobre 2007

everlasting silence

screaming silence .

sans le vouloir ,

les jours d'automne où tu m'as dit que tu aurais préféré ne pas m'aimer autant,que j'ai vingt ans et que je sois stupide , tu as déposé sur mes épaules comme une cape d'infini, comme un ciel sans espoir mais plein d'étoiles et depuis , quelque soient les lumières qu'on allume autour de moi, je vais comme une aveugle , le visage inondé, en attendant que ton souffle d'outre-tombe soit assez puissant pour me disperser .

lundi 15 octobre 2007

c'était toi et moi l'infini

si tu tombes
je tombe ...
Bonnie et Clyde ?
et je fais quoi dans cette voiture en plein nowhere land ?
lâcheur !!!

dimanche 14 octobre 2007

passé minuit

voilà , le 15 octobre commence ...on verra bien ce que tu n'as pas eu le temps de dire et si ...et si ...

passé près de chez toi ...

J'avais envie d'aller déjeuner chez le vieil italien .C'était fermé ...nous sommes repartis vers l'Hotel de Ville ...tous ces trajets en scooter pour que je n'arrive pas en retard à l'école , dans la nuit , puis le jour revenu ...les cafés chez le Royaliste près du Louvre .De nouveau , Paris n'existe plus et la lumière blonde de l'après-midi est une souffrance .

rêvé de toi

mais au réveil rien en mémoire , hormis cette sensation confuse .ecouté hier soir tout un exposé de Tobbi Nathan sur le monde de l'envers , les djouns , repensé à ce que m'avait dit N. avant ta fuite et cette malédiction contre toi d'une femme de l'autre coté de la mer . l'esprit rebelle se cogne sans cesse comme un animal de laboratoire contre des parois indestructibles ...jusqu'à présent ! là est ma conscience !

samedi 13 octobre 2007

may our way back in time could be easy

toute l'harmonie du monde

est entre les lignes
que seuls les aveugles voient
ou seuls les aveugles savent lire
julien escoffier ( 2006 )

je ne dois rien

à personne d'autre qu'à toi, j'aime les gens qui m'aiment et peut-être d'autres pousseront la porte ; c'est étonnant à quel point nous ne regardions pas les humains de la même façon . Il y avait une fille rousse qui pleurait dans le métro ...à la station Gare de Lyon, j'avais aussi des picotements derrière les paupières ; à cet instant-là je ne voulais pas qu'on fasse du mal aux filles et aux humains roux .

vendredi 12 octobre 2007

pleurer

sous ton regard .

c'est sans doute parce que l'hiver ...

approche que je recueille , comme tu le faisais , des cafards mais les miens sont en papier . J'ai revu les photographies de Malibu , été 2006 , de cette automobile aux sièges rouges que tu avais agrandie et exposée , transmateurisée ...Fliv dit que c'est un peu ce que nous faisons de nous-mêmes en entrant en Empire . J'écoute ce type , Rocky Votolato à cause de certains titres de ses chansons , comme si chacun de tous ces textes que j'ai découverts depuis avril , aurait pu t'empècher de mourir .

jeudi 11 octobre 2007

les étoiles de Topeka

vont bientôt arriver . A une autre époque , j'aurais été brûlée , sans doute , et tu te serais sauvé dans les bois avec l'or d'un puissant ...à une autre époque , tu étais peut-être mon frère .

quand même !

je fais une recherche sur les cafards et je trouve une page avec ton prénom ...

mercredi 10 octobre 2007

Sheitan

ce film ... on avait regardé ça ensemble dans la nuit , tard , avant ou après Noël , tu te comparais à Vincent Cassel...tu cherchais une image de toi entre la beauté et la laideur , une image à te faire peur et à cesser d'attirer les regards , mais ce qui te blessait les yeux était sans doute l'or qui coulait sous tes paupières . J'ai les paupières lourdes de toi .

je cherche ...

" Les suicidés et ceux dont la vie est soudainement fauchée par un accident, par un meurtre légal ou illégal, demeurent dans un état intermédiaire jusqu'au terme de ce qu'aurait été leur vie si elle n'avait été subitement tranchée. Ils ne sont pas réellement morts. Les principes qui subsistent doivent attendre que le véritable terme naturel de la vie soit atteint, qu'il s'agisse d'un mois ou de soixante ans. Certaines entités passent cette période dans de grandes souffrances, d'autres dans une sorte de sommeil peuplé de songes brumeux, chacune selon sa responsabilité morale."

lullabies for the sheriff

parfois je suis fière de moi, fière de toi et de B.

mardi 9 octobre 2007

minutes de silence

ça prend tout son sens .

lundi 8 octobre 2007

dimanche 7 octobre 2007

j'étais triste hier

les enfants ne protègent pas toujours les parents , parfois c'est même l'inverse .Ils ne sont pas là pour ça ...J'ai pensé à la douceur de m'endormir près de toi .

je n'ai pas " avancé " sur ton portrait

j'ai fait plein d'autres choses ...en te disant " oui, je sais , j'exagère " Fliv dit qu'il aime mon impériale folie .

In the air ...

il me dit " je t'ai écoutée lorsque tu étais au piano et je me suis demandé à quoi tu pensais ...à un moment ( j'en ai encore la chair de poule ) je me suis dit : est-ce qu'elle se rend compte qu'il est là ? Mais je n'ai pas voulu t'interrompre "

samedi 6 octobre 2007

Il y a des odeurs de confiture de coings

dans l'appartement et du soleil dehors ...je ne veux pas qu'on m'aime , ça ferait trop de dégats .

week-end

fliv a dormi dans la chambre du fond , avec des rêves lourds qu'il a oubliés ...J'ai pensé à ton regard au dessus de sa tête posée sur mon oreiller . J'ai veillé longuement à ta recherche devant l'écran et plus tard, en allumant la terre dans la chambre de Do ...Je ne renoncerai à aucun miracle , à aucun maléfice tant que je serai dans cette dimension .

vendredi 5 octobre 2007

octobre

je crois que je commence à comprendre où nous en sommes , toi comme moi , et l'hiver va venir mais j'ai déjà froid ,souvent ça se glisse au dedans de moi , peu importe les mots pour ça , des musiques parfois , comme des soupirs qui ne servent à rien .

everyman's land

Il n'y a pas un seul de ces endroits,Topeka ou les palais fermés d'Atlantique , qui puisse se dessiner autour de moi .

quand je me retourne

je dois ressembler à ces animaux sauvages qu'on relâche en forêt parce qu'ils ont grandi...on leur dit " va ,allez va ,retrouver tes semblables " mais je ne peux plus !

jeudi 4 octobre 2007

dis-moi que je ne grandirai jamais ...

Dis-moi que je ne grandirai
jamais , promets, promets
ou alors
que le grand décharné
me dévore !

là derrière mes yeux
Il y avait la cabane
et une barrière
un chemin caillouteux
et la poussière
qui volait au loin
au bout des champs
cet éternel ciel bleu
où se perdent les avions
et nos fins de saisons


Dis-moi que tu ne grandiras
jamais , promets, promets
ou alors
que le grand décharné
te dévore !


me suis griffé les mains
pas retrouvé la poupée
que tu m'avais donnée
elle dort dans le bois
je crois bien
alors tant pis
on jouera à chat perché
le long de la voie ferrée
en attendant la pluie

jamais , jamais
promets
promets...
promets
ou alors
que le grand décharné
nous dévore !

Comme Toi ,

si je ne pouvais plus trouver de lumière qu'en abîme ?

comment faire ...

Personne jamais jamais jamais ne pourra plus me toucher ...touchée ...coulée ...au fond c'est là que se trouve l'essentiel .

mercredi 3 octobre 2007

parlé avec un type

qui vit près de Porquerolles ...

le bal des Lazes

en plein Monoprix , je suis restée plantée devant le rayon des cahiers , à écouter ...Je crois que je ne suis nulle part , au pied de ton arbre inconnu , dans une forêt trop vaste .Je suis tellement désolée , Julien !

mardi 2 octobre 2007

Les images pêle-mèle

de toi viennent comme ça , immédiatement , facilement pour le ronflemnt d'un ordinateur ou la couleur d'un pull , sans cesse . ça me rassure .

images

il faut que je ferme les yeux sur toi ...la vie est menaçante , c'est vrai , je ne veux plus de saisons ni de passerelles .

cards

La dame de coeur n'apparait plus sur les tables futures ...

lundi 1 octobre 2007

Il me semble

que je n'ai pas compris ce qu'ils appellent la réalité .

les larmes reviennent parfois

quand je pose mon visage contre le tien et que je te murmure que je t'aime encore .

samedi 29 septembre 2007

le 28 septembre 2006

Je me tiendrai à tes cotés face au vent et si ton visage se creuse de froid , je caresserai tes lignes de coeur et les relirai à haute voix contre la poussière et les brûmes .

plus tard , j'ai changé de carnet .

vendredi 28 septembre 2007

c'est la deuxième fois

que quelqu'un laisse un commentaire sur ton blog qui me trouble ...le premier , cet été , en ton nom pour me dire que tu étais heureux que j'écrive ainsi , jour après jour ; le second ,cette nuit, en mon nom , pour dire que je me sentirais libre si je te rejoignais .
Je n'aurais jamais écrit ça de cette façon si dépouillée , à présent , pour épargner à mes proches une angoisse renouvellée ... je te rejoins lorsque je suis au piano , les yeux plongés dans les tiens .
Si tu veux me rejoindre , tu dois savoir que ma maison t'es ouverte .

Under the tree

not so far
from heaven
because the rain
eyes filled with water
waiting for the next thunder
lights are screaming
behind and I got
nothing
more to say
I tried to keep my faith
I tried so hard to keep
my love under my skin
but I was a joker
with beautiful hands
not enough to play
Gosh, please shoot me
at the beginning
of the war .

L'album

B.est rentré de sa semaine au bord des marais rhétais .Quand je pense à un de ces coins que j'aime , immédiatement après , l'mage de Porquerolles s'impose à sa place ...ma tanière est dans un coin de ce cimetière aussi . Il a un peu hésité en recherchant les accords et moi aussi , pour la voix . Et puis , les larmes de fond et qui y demeurent , sont revenues . Je les ai senties sur mes mots . Je t'ai senti de nouveau au bout de mon regard .

jeudi 27 septembre 2007

Je n'ai pas assez de temps avec toi ...

peut-être que pour s'aimer vraiment , il faut s'enfermer derrière une lourde porte de plomb et qu'alors plus rien ne compte qui soit au dehors .j'ai vécu ça près de toi Aujourd'hui , je pense au Montana .Paul dit qu'on y fait à peu près ce qu'on veut ...
je veux une deuxième chance près de toi .

mercredi 26 septembre 2007

mon professeur de piano

s'appelle William ;il trouve que je me débrouille pas trop mal pour quelqu'un qui n'a rien fait des exercices qu'il lui avait donnés , pendant la semaine ! Il roule en scooter , il compose ...Il a commencé à jouer the APPRENTICE .

mardi 25 septembre 2007

pendant ce temps ...

je regarde parfois les gens comme Toi ...failli me lever et quitter la réunion ..." ils sont tellement cons, si je continue à faire semblant de bosser , je meurs ! " peu d'exigeance , peu d'excellence , passe-temps .

lundi 24 septembre 2007

je suis tellement triste

The Blue Rose

full of regrets grave diggers will find
there's no map to follow and the roads all changed
there's smoke in your brain and no one to show you the way
surrender to the weight of what you gambled and lost
but at least you don't have to lie to yourself anymore
on the way back from hell tonight, smoke's rising up through the lights
and there's a reason that you don't have to talk, I know what you're thinking somewhere a blue rose is in a coke bottle
blooming on a kitchen window sill
surrender to the weight of what you gambled and lost
but at least you don't have to lie to yourself anymore
ghost trains run on the tracks down a gravel hill behind a trailer house
you can hear 'em if you listen close enough
it's the sound of a world that forgot where it came from and every lesson learned
I can feel the ending creeping up
surrender to the weight of what you gambled and lost
but at least you don't have to lie to yourself anymore

ROCKY VOTOLATO

pada-wan

il me dit , avec le regard dans le vague " je n'osais pas t'en parler mais , j'ai cru au début que c'était moi , avec ma tête .quand Julien a disparu, ça m'a fait un choc et ça , ça restera au fond de moi jusqu'au bout .quand on s'est rencontré la première fois , ça a tout de suite collé ...enfin, je sentais comme une présence , non pas ici , dans l'appartement , mais souvent .et quand on était en Grèce , la semaine dernière , je rentrais tard un soir , Mamie dormait , la chambre était dans le noir et je me suis assis dans mon lit , je pensais à Julien ... je lui ai dit , enfin comme parfois je m'adresse à D' , mais tu sais je suis athée : si tu es là , fais moi un signe ...et sans raison, la lumière bleue de mon portable s'est allumée .

dimanche 23 septembre 2007

les mots difficiles

on avait le nez au bord du drap comme si on guettait un défilé de souris et tu a penché la tête contre la mienne en disant " tu aimerais bien qu'on se marie ? " et j''ai répondu " si tu en avais vraiment envie , oui ! " aucune souris n'est passée ...Depuis que tu as disparu , j'ose ...d'autres choses sans importance .

samedi 22 septembre 2007

archive , Ray Bradbury et la peur de chacun

J'ai souvent essayé de rentrer dans la terre , d'enfoncer mes pieds comme sous le sable des plages , rien qu'à y penser , pour me figer là où c'est définitif , dans cet instant que je ne pourrai sans doute jamais imaginer .comment atteindre ton indicible ? Je me répète cette musique qui n'est pas à nous , pas à notre nuit , comme un trottoir mouillé , pour écrire encore comme s'il était possible de percer ce qui me protège en écoutant ça en boucle . Je ne suis pas naïve, la vie menace ...la tentation des éclats de rire , des loufoqueries comme avant ...le glacage rose d'un gateau en boule . Je me laisse distraire . C'est un soir où je désespère aussi parce que il y en a qui savent et pas moi ...Là-bas , dans le Missouri , évidemment , y'a un type qui dort , un petit sourire aux lèvres , avec une cravate soigneusement nouée et des ongles propres et qui n'a plus nulle part où aller ...williams Simmons ...tous ces contes pour les heures où les enfants qui n'ont jamais grandi veillent ceux qui ne vieilliront jamais .

septembre

le coin de ta rue , le restaurant d'à coté , le marché , l'entrée qui ressmblait à un jardin quand on ressortait , me manquent ...J'aurais voulu rester pour toujours , dormir là-bas ...

vendredi 21 septembre 2007

on commençait

à chercher des imprimeurs pour le Transmattière . Tu disais qu'il fallait le distribuer sur le comptoir des cafés à 5 euros et je te répondais que cela ferait un livre magnifique en très grand format .

jeudi 20 septembre 2007

Encore

je t'aime , trois fois , comme Toi ...

mercredi 19 septembre 2007

prête à tout ?

J'ai rêvé que je mordais le nez du diable ou d'un de ses envoyés ...une femme à mes cotés me passait de l'eau bénite ...il devenait tout noir ...de colère .
Comme ça , dans la rue ...heureusement , je déjeune avec B. aujourd'hui !

je t'ai acheté un rosier

un qui ne meurt jamais , qui se penche au dessus du piano et de tes photographies . J'ai pris mon premier cours de piano avec un type en chemise bleue jean's qui a tout plaqué , il y a dix ans , pour composer sa musique ...Bien sûr , il fait des trucs à la commande pour vivre et il donne des cours ! je lui ai expliqué , le piano, toi, la musique , la production ...Avant , j'étais entourée de photographes , à présent de musiciens . Tu me manques , Julien , ne t'éloigne pas !

mardi 18 septembre 2007

quand les murs se lissent

et que les yeux de mon inquiet ne voient plus aucune ombre où te saisir , te redessiner , la vie me quitte aussi , je deviens légère , pâle . Si je marche c'est que tu as posé sur mon front un nom de guerrier et qu'il me faudra ouvrir le passage un jour !

l'éternel retour

jamais vu le film , juste gardé longtemps le titre en mémoire comme le " paradis perdu " de Milton et certaines phrases qui pourraient être des sésame si l'impossible était possible ici !

lundi 17 septembre 2007

Au bord de la béance

je marche dans la rue et l'été traine encore entre les automobiles et dans le reflet des vitrines . J'ai si peur parfois que tout s'ouvre , là , sur le trottoir , ce ramassis-contre-mon-coeur-boule-de-toi , larmes retenues , miélé de courage et de révolte, en flot rouge avec des bouts de dégoût , des pans entiers de ta peau déchirée arrachée à la mienne , des pans entiers de moi , la gorge , le ventre et comme j'ai les bras pleins de livres , comment je ferais ?

dimanche 16 septembre 2007

les bougies

rouges , deux , l'une contre l'autre , pas eu envie de les souffler immédiatement ;j'ai attendu que tu le fasses mais elles se sont collées pour finir ensemble comme un coeur tordu .

mon dieu ,

que tu es beau ...lorsque je me retourne , je regarde ton visage d'agneau idéal ...une telle douceur , une telle vulnérabilité , si proche de l'enfance s'il n'y avait cette inquiétude au fond des yeux ...

joyeux anniversaire , Babyblue .

samedi 15 septembre 2007

I love the sheriff

de l'autre coté de la nuit , à minuit ou plus tard , je ne sais pas tu viens d'avoir trente-neuf ans ...

14 septembre 2007 19h 05

Les chemins de nos rendez-vous ont toujours été épiques d'où la voie royale de nos rencontres ...j'arrive !
Julien.

l'accordeur de piano

tousse ...le chat miaule...c'est un matin qui ressemble à un jour en province...la ville serait connue , repérée depuis l'enfance , à pieds , sagement , le dimanche au sortir de la messe , dans les livres ou les histoires des grands-parents , et le seul rêve possible serait de disparaître avant le lundi matin, par un escalier qui mènerait dans la ville-haute, derrière les murs hirsutes de fougères et de minuscules fleurs mauves d'une demeure à vendre. Je surveille tous mes frémissements , mes rêves , mes faux-pas comme Alice ,en ce pays où ton ombre recouvre tout .

vendredi 14 septembre 2007

39 ans

Je me souviens des fils d'Armance qui ne sont jamais revenus et de S.Klarsfeld , enfin de cette lettre où il me donnait le numéro d'un train, une date ...De cette femme que je n'ai jamais connue , brune , l'air renfrogné , entre son père et sa soeur sur une photographie prise à Trouville , les enfants n'étaient sûrement pas nés ...et de ces lettres qu'elle écrivait à leur père , jour après jour...
Trouville , Varsovie , Asnière , j'ai vraiment cru que mon histoire était cet enchevètrement -là .
Les enfants auront 23 et 17 ans pour toujours et tu auras 38 ans éternellement .
Quelqu'un vient accorder le piano demain matin . Tes phrases étaient plus belles que les miennes, maladroites ou griffées .

jeudi 13 septembre 2007

mon amour

tes pas sont mes pas ou l'inverse .

mercredi 12 septembre 2007

je lui demande ...

s'il a cette impression que tu es encore là parce que je ne cesse de parler de toi . Il me répond que ça n'a rien à voir , qu'il le sent comme ça , s'il repense à cette femme , la mère d'une amie qui vient de mourir " elle est partie tout de suite et lorsque je l'ai vue , étendue , apaisée , j'ai senti un au-delà " ...

mardi 11 septembre 2007

Viens me chercher .

j'veux pas , j'veux pas
t'oublier
jamais ,
j'veux plus vivre
enfin , tu sais
embellir
comme j'avais embelli pour toi
je marchais invincible dans la nuit
et le matin personne ne lisait
la peur de te perdre
sur ce sourire
j'avais les yeux perdus ,
tu m'avais volé
tous mes regards
pendant que je dormais
et je regardais le ciel
comme un livre
que tu m'apprenais à lire
j'étais bleue enfin
comme toi
jamais , jamais
plutôt ouvrir la fenêtre
et tenter l'impossible .

11 ou 16 septembre

pourquoi les dieux font-ils tout ça ? les dieux , ceux qui prennent de la boue pour nous façonner ?

lundi 10 septembre 2007

Magic

je repense à ce camion à la sortie de l'école " magic, nous vous promettons l'impossible " ...c'est comme si je l'avais rêvé .Il faudra que je le retrouve ...

limbes

c'est étonnant de voir qu'on ne change pas ...on utilise seulement d'autres mots et un bac à sable devient Empire parce qu'un Empereur qui avait horreur de porter des chaussures , un soir d'automne , dit " tu es l'Impératrice " ...les mois passent et le mot se perd sur un carnet , parmi d'autres mots , des textes de chansons en anglais et des emballages de biscuits . Les mois passent et l'Empereur disparait , sachant très bien ce qu'il lègue à celle qui lui répétait obstinément qu'on pouvait trouver de l'or au fond des poubelles , la lune peut-être ,qu'il fallait agiter la terre avant q'elle ne tombe en poussière , déchirer le ciel s'il le fallait ...Alors , que faire d'Altaïr, de l'étoile de Topeka et du reste ...que faire des larmes juste avant la nuit ...quelque chose qui n'existe pas plus que les orgueilleux projets de ce monde mais qui pourrait ailleurs , dans une autre dimension, faire surgir du fond des étangs , un palais de verre .

en fin d'après-midi

se mettre au piano et jouer pour toi .

dimanche 9 septembre 2007

Les risques du bonheur :

l'an dernier, je n'écrivais rien ...en septembre . Je t'avais dit que je ne voulais pas faire ton portrait ni écrire en te prenant comme sujet ...

The field where I died

" Perchance I perished in an arrogant self-reliance an age ago... and in that act, a prayer for one more chance went up so earnest, so... instinct with better light let in by death that life was blotted out not so completely... but scattered wrecks enough of it to remain dim memories... as now... when seems once more... the goal in sight again."
Bien sûr , c'était avant de te rencontrer et ça avait déjà une telle résonnance , une telle importance .

je n'avais pas vu , je nous regardais au loin ...

oh my love forever and forever
I know I'll always cry
looking for the final answer
deeper and deeper in your eyes

drôle de deuil

Tu me disais " tu seras mon étendard " ...un étendard avec un cafard en or et des étoiles sur un fond bleu .il faut que je pense à ça .

samedi 8 septembre 2007

L'abbé

Il me raconte l'histoire de deux anciens élèves , deux cancres à qui il a fait confiance , plusieurs années durant ...en souriant . Aujourd'hui , il anime un club de maquettes ailées et il a des pantalons comme Tintin . Je souris aussi avec des larmes retenues : tous ces hommes qui auraient pu te serrer fort peut-être et t'insuffler leur chaleur de vie .

vendredi 7 septembre 2007

je hais la mort !

Rideau

Mon Dieu , Julien...je t'aime ...besoin de le voir écrit , là , en petites lettres comme des insectes avec des pattes timides , qui me tiennent compagnie pendant les nuits .Le désepoir me guette , c'est sûr . Il frappera sans doute , un jour où je n'aurais plus rien à écrire ou peindre , où on me forcera à faire la différence entre la vie et ma réalité , un jour où on déchirera mon rideau rouge .

Twins

Et voilà que se lève l' armée
des songes
quelqu'un agite l'eau des marées
et incante la nuit
nul ne saura jamais
l'heure et l'effroi
nul ne retrouvera jamais
l'enfant et son double
moribond
au ventre amer
la lune est blanche
seule au dessus de la forêt

deep ghosts

les habitants des profondeurs ...forcément l'abîme .

mon amour pour toujours

lorsque je joue et que les notes ont cette résonnance qui te faisait dire " tu entends , comme c'est beau et comme c'est triste " je sais que tu es là . Je joue en te regardant dans les yeux et si un jour , des larmes coulaient sur ton visage , ce serait simplement normal .

éleveur de cafards et de guitare

18 septembre 2006 12:10
[ hier ]

meublé dans une brocante, incapable de choisir mon hasard, me voilà voué à la rente, me voilà bête comme un cafard

JULIEN

jeudi 6 septembre 2007

j'ai honte mais

j'ai fait comme toi, glissé une feuille sous le verre , coincé Ernest qui gigotait mais après , je me suis dit que l'élever était impossible , le laisser agoniser pendant des jours en l'observant , indigne alors j'ai ouvert la fenêtre .c'est un peu lâche mais ...quand il a levé la tête, y'avait un truc de famille , quand même !

( cette note n'est pas supportable pour des gens sensés mais nous avons eu un bébé cafard quelques jours )

mercredi 5 septembre 2007

la réincarnation d'Ernest

Et là , je fais quoi d'Ernest ? Au milieu du salon, se dirigeant vers le piano ...je suis allée chercher un verre dans la cuisine et j'ai fait comme toi ! il tourne sous son verre depuis ...

pourquoi je me sens responsable

samedi 7 avril 2007
Topeka

dimanche ...je cherchais un modèle , une impératrice qui se serait suicidée ...j'ai trouvé un poème de Mallarmé et la légende du bouvier et de la tisserande ...j'ai raison de continuer à tenir le fil si fragile qu'il soit ? Je n'ai plus de voix .

from springland to neverland

Tu te souviens , ça a commencé avec "I'm so sorry " et ça a continué avec " About today " et plus tard , les boucles sont venues et les couloirs verts avec des bateaux sous-marins coupés en deux ou trois et je ne sais plus si j'écoutais ou si je regardais et un jour , ils ont chanté " Fake Empire " et j'ai éclaté en sanglots ...ce jour-là , tu as commencé à disparaître .

majesté ....

tu m'avais bien trouvée mais tu aurais du attendre un peu que je te montre ...
l'Empire commence à émerger,même si ça ressemble à un jeu de rôles : l'Empereur est mort mais ça c'est dans ce monde hébété d'où ceux qui crient ne réveillent presque personne...
il suffit d'une poignée de fidèles , de rêveurs , d'enragés pour retourner la montagne
V.sera magicienne de ton empire : sa connaissance de la sorcellerie nous servira .
P. ne comprend pas cette histoire des sept femmes , pourtant l'ésotérisme lui est familier .
Il me semble qu'une de tes compositions devrait être l'hymne de l'Empire .

j'veux pas q'tu t'en ailles !

mardi 4 septembre 2007

L'espace qui va de ta peau à la mienne n'est qu'une question de foi

Si je perdais mon fils , je partirai à sa recherche
Si je perdais mon amour, je partirai à sa recherche
si je me perdais , j'appellerai
dans la nuit
même celle des temps ...

pastels

Il y a un ballet d'avions qui traversent le ciel , ce matin ;ça fait des trainées roses . j'espère que tu vois ça à travers mes yeux ...je ne sais toujours pas comment la mort fonctionne , mais j'aimerais croire mon père et ses histoires d'entité qui vous possède ...à cause du piano .

je relie ça de plus en plus

J'écoute le piano déambuler...
Est-ce que tu as les mains derrière le dos et des mèches rebelles sur le front , un peu d'eau au coin de la bouche , comme un sourire lassé ...moi , j'aimais bien marcher sur le gravier .
On pourrait s'asseoir dans la poussière et jeter des pierres crayeuses sur le mur en face .
Et je te parlerais sans doute de lui , dans l'ombre de sa vie et de tant de regards clos ...peut-être qu'il y a des cordes pour se pendre ?

je te construirai un empire

je reconnais son sourire de dos ...
9.11.06 10:40

jelo & jcpdt7j / Site web (10.11.06 12:45)
tu veux dire qu'il a la fesse souriante?

zivvoug (10.11.06 13:44)
non , il a , il a , il a ....pas besoin de faire résonner son pas !

ne t'inquiète pas

je ne vais pas te laisser en plan avec ton manteau gris élimé et ta main sans vie .

lundi 3 septembre 2007

against all odds

dire seulement " je t'aime " .

traverses

Exposition Joy Division Par Pierre René-worms (France)

A l'occasion de la sortie en salles du film sur Joy Division, le groupe éphémère de Ian Curtis, Control le 26 septembre 2007, une exposition présente, rue du Jour, les photos inédites du groupe prises par Pierre René-Worms...

Festival du 08 Septembre 2007 au 06 Octobre 2007

70 ou 80 jours

en pointillés pour te sauver , c'était trop court ...
Et trente-huit ans ?

dimanche 2 septembre 2007

mon inscription ancienne

" crois-tu que tu serais dans mes bras si ta vie n'était pas une douleur ? " tu aurais du me poser la question ...

Dimanche soir

B. dit que ma voix progresse ...je commence à éprouver du plaisir à la sentir trembler , à l'entendre se casser à d'autres moments .
Si je pense à ces chansons que nous tissons , jour après jour , et dont tu avais lu presque tous les textes, aux progrès que je fais au piano , j'ai de plus en plus l'impression que tu savais .

en revenant du marché ...j'ai acheté des légumes .

tu crois qu'il faudrait que je leur explique ...à ceux qui ne lisent sans doute pas ou plus ton blog ...que je viens là , jour après jour , parce que j'en ai fait le voeu pour une année...tant que tu étais relié à ton ordinateur , tu t'enfermais mais tu ne te donnais pas la mort ...c'est comme un cimetière pour moi qui serait sur le chemin de mes réveils ou de mes crépuscules ; j'y passe plus facilement qu'à Porquerolles et je t'y parle de choses graves ou insignifiantes et parfois , je ne sais plus quoi dire , si je suppose que tu le sais déjà . Chacun pourrait en faire autant , chacun fait comme il le ressent mais là , quelque chose s'est tissé comme une toile aux premiers moments de lumière que tu n'avais peut-être pas prévu mais qui te fait sourire .

samedi 1 septembre 2007

rue de Vaugirard

" you know I've dreamed about you twenty nine years before I saw you " The National
J'ai marché jusqu'à Convention et la nuit ressemblait à une nuit de décembre , juste avant les hurlements de solitude de tous ceux qui n'ont pas été élus .
Je me souviens de la petite fille et des photographies de vous deux , de son obstination à toucher ta guitare , à marcher, à t'entrainer dans son futur .
Je me souviens des pensées qu'on s'était avouées plus tard .
Il est tard mais il ne fait pas froid .
Je suis revenue m'asseoir à une table de verre ;ce n'est pas vraiment facile pour écrire .
ça ferait rire B. Je traîne entre les alignements de jus de fruits et de sandwichs ...les biscuits comme ceux que tu achetais pour résister et que j'alignais dans tes casiers .
Tu t'en fichais de l'esthétique à la Warhol ..tu semblais avoir peur de manquer et pourtant tu laissais les jours passer sans acheter de vivres et j'allais faire le marché pendant que tu dormais , le samedi matin .
Les nuits étaient infinies .
J'ai passé avec toi le temps et son double à te regarder , à t'écouter , à rire de chacun de tes rires ...je m'écroulais , les genoux repliés contre la poitrine comme un foetus , à l'heure où les oiseaux commençaient à t'énerver .
J'ai pris la correspondance des Résistants avec moi . Il faudra que je relise leur enfance ....

fureur et mystère

autant de Camus que de Char . Ces bougres -là auraient du t'empoigner l'âme mais tu n'as pas été très bon élève !!!
Bu un café près de la gare St -Lazare ... pensé à tes lunettes : tu semblais davantage protégé avec elles .
Acheté une bague ornée d'une rose noire .J'aimais bien Mandiargues , aussi .
Réservé un hotel à Lyon pour novembre .

vendredi 31 août 2007

l'amour

"Je dis chance, ô ma martelée;
Chacun de nous peut recevoir la part de mystère de l'autre
sans en répandre le secret;
Et la douleur qui vient d'ailleurs
Trouve enfin sa séparation
Dans la chair de notre unité;
Trouve enfin sa route solaire
Au centre de notre nuée
Qu'elle déchire et recommence.
Je dis chance comme je le sens
Tu as élevé le sommet
Que devra franchir mon attente
Quand demain disparaîtra. "
René Char

Wendy

La poésie nait de l'indifférence des mères .Mon fils ne sera jamais poète !

31 août 2007

Trouvé dans le journal des photos de Ian Curtis ...une ressemblance avec tes 20 ans .
Entendu la chenille mais plus proche que dans ta rue .
Regardé une femme rousse avec une chemise kaki .
Ecouté la résonnance de mes talons dans les couloirs .

je pense à elle .

Elle viendrait me chercher , si elle passait devant la vitre et elle m'emmènerait chez elle , me dirait que cela suffit , de dormir sur le canapé , sûrement .
Elle m'empècherait de me perdre , de te perdre .
parfois , il n'y a pas de réponse .
Avant , j'aurais eu envie que quelqu'un vienne , un homme , me prendre par la main et m'adopter , enfin .
Tu disais que nous serions l'enfant l'un de l'autre .
depuis que tu m'as rendue à mon père , pour rien, et que tu m'as laissée dans la vie comme dans une rue où tout est clos , je n'attends plus personne .
Je pense encore à cette énorme table qui s'écroulait dans ton rêve et ces gens écrasés , carbonnisés , à ton malaise de n'avoir pu empécher la catastrophe .
Une table de pierre , une pierre tombale .
les mots perdent leurs lettres pour nous perdre .
Dieu perd un L pour faire oublier son verdict .
" il y a en vous de quoi soulever un monde "
Il y avait en nous de quoi soulever quelques hommes , quelques enfants et faire couler les larmes .
Tu vois , je te regarderai toujours avec l'envie de pleurer ...mais tu n'avais pas le droit de couper mes phrases ...Pleurer de joie , de sentir la mesure , la démesure des vagues .
le temps retarde ma noyade , tu retardes le flux des taxis .
Tu as raison .

21 septembre 1948 A. Camus à R. Char .

" avec vous le poème devient courage et fierté . On peut s'en aider pour vivre "

jeudi 30 août 2007

vers la ligne 12

Cela ressemblerait presque à " avant " ! prendre le métro jusqu'à St Lazare ...mais je n'arriverai pas à la gare de Lyon . L'mpression de marcher cuirassée . Je suis assortie à la tanière !
Parfois , j'ai pensé en années scolaires mais il ne faut pas s'illusionner .Tout est fini , en un sens , tout , sauf ce qui ne dépend pas de moi, tout ce qui co ncerne les autres , leur vie, leur avenir .
Je me laisse glisser , aller , même dans la nuit , même à l'extérieur .
pensé aux orages , en quittant l'appartement , à photographier le coin de la rue , mon ombre .
dépassé la mairie .
pensé à Sophie Calle : tout ce qui est mis en scène pourrait être joué par les autres ?
S'alléger ?
Tout secret partagé alors , serait moins mortel ?
Non : il le devient doublement !
Tu as pris la mort et tu m'as laissé l'agonie .

" Je vais aller retrouver son odeur ..."

chacun de nous deux était le terrier de l'autre , nous n'aurions jamais du en sortir .
Au dehors , le froid , la lumière blanche , la loi des plus communs ,le rebord des mondes lessivés .

Ligne 12

envie de dormir ...attendre la fin de la semaine pour revenir sous tes yeux .

mercredi 29 août 2007

Le 30 août 2006

- bonjour
_je voulais te dire que je t'aime
silence
très doux
-et aussi que j'aurai toujours quelque chose à te dire parce qu'il se passe toujours plein de choses dans ma vie mais , ce matin, ma vie se résume à " je t'aime " .

29 août 2006

[ pouf pouf pouf ]

et le général
devint président
des étoiles

elle est si près
dans des toiles
de vin de râles gênés

que nonobstant l'afrique d'ici
cent sourds se scient au debotté

jcpdt7j

born -birth

tomber amoureux

...Maintenant j'ai peur de l'automne
et des soirées d'hiver sans vous
...j'ai des trous noirs dans les ailes
R.G Cadou
Il demande ce qui a pu me faire tomber en toi et ce qui me fait demeurer suspendue au delà de l'invincible .
Bien sûr , c'est dur pour ceux qui m'ont aimée de comprendre .
Tu disais " je suis le garçon de ton livre d'enfance , c'est moi que tu as écrit à dix ans . Regarde , il a une chemise rouge !"
Il faut que je retrouve ce livre .
Le garçon bleu , aussi , que ma mère , paniquée , avait déchiré ...ça ne servait à rien de me protéger , de m'empêcher .
J'étais écrite pour toi .

mardi 28 août 2007


L'élu

ça y est , je suis président des étoiles
ça y est je suis à nouveau responsable
ça y est
pas encoe
mais presque
ça y est .
julien
29 août 2006

28 août 2006

je me souviens de la rue et des marches du centre commercial , de l'enveloppe , d'être rentrée presque fière de moi , comme avec un diplôme , d'avoir attendu que tu m'appelles ...d'avoir écrit aussi que j'avais peur de te perdre à cause des racines à jeter vers le futur .

Filiation

Do. dit en regardant le troisième portrait " si un jour , j'ai un appartement , j'aimerais bien que tu me prètes ce tableau-là , parce qu'il est super bien réussi et par respect pour Julien aussi ...tu sais , j'ai pensé que j'étais comme lui, juste après ..et puis , j'ai compris que non ...parfois , j'ai des idées suicidaires , comme tout le monde et puis ....quand on a des complexes ....
Les larmes sont venues discrètement , tandis qu'il me parlait .
Je l'aime et je l'aime de t'aimer comme ça , en y pensant et en oubliant , en acceptant que sa mère soit une rêveuse .

lundi 27 août 2007

oui , moi aussi .

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03:29 15/08/2006
le shériff de topeka a deux têtes c'est bien connu
quitte à choisir je crois que je préfère les deux
et toi?
-----------------------------------Julien

Lorenzaccio , Chatterton, Dorian ...on ne s'échappe pas


L'empreinte du dieu

joli nom pour un parfum ...
j'ai si froid , parfois ...si seulement tu étais autour de moi ,dans cet espace clos ...la raison de ces frissons !

bland soap ?

And if you drive away
from the dark side
you could see
million and million stars
wonderful people dancing
at the edge of the night
under the red light
and sharing lies
( could be a rainy day)

accompagné d'un dessin : silhouette d'une usine ( sold ) route qui s'élève , fléchée, silhouette de limousine , plus loin, plus haut , vingt silhouettes humaines sous les faisceaux croisés de trois étoiles . Derrière encore, la montagne .
ça me rappelle le dessin de ton rêve d'une table qui s'écroulait et carbonisait les gens présents au diner .
Il faut que je fasse transférer les vidéos sur C.D

un peu de douceur

étrangement ou pas du tout , à parler avec O. de guitare et de chansons tristes ...

dimanche 26 août 2007

itinéraire

Sortir , c'est me séparer de toi . J'attends si fort que tu bouges que tout instant à distance risque d'être perdu .

et demain .

et bien sûr , je n'ai pas envie de retourner vers ce qu'ils appellent la réalité , le monde , les gens qui se contentent , les nouvelles du front plat , mais peut-être que cela vaudrait la peine pour les deux ou trois gardiens de phare , récidivistes de l'impossible qui ne savent pas encore nouer leurs lacets ...marcher pieds nus , tiens oui, s'enfoncer de plus en plus dans l'art ...

majestés

et après tout cette idée de l'Empire était de toi... les limbes et les voyages inter-galactiques .
regardé des nuits entières cette série où chacun de nous cherchait la part héroïque qu'on lui avait volée ...alors , pourquoi pas ta mémoire et tout hommage qui va avec ?
qui peut me prouver que tu n'as pas autant d'importance qu'un veilleur de l'Olympe ou le révolté de Tanahk ?

bouclée ...

http://limboman.free.fr/limboman/limboman-Breath23.mp3
Fasten your seat belt forever .

samedi 25 août 2007

2454338.77959ème jour

Remonter le temps , à force de fixer l'étoile .

25 août 2006

C'était la rentrée ...le lendemain , on avait passé le samedi à se dire qu'on ne voulait rien gâcher ou qu'on pouvait mourir ensemble si l'un de nous était condamné ...à se faire peur , à être raisonnable , déraisonnable ...Tu ne faisais pas de musique , l'ordinateur était sans doute allumé mais tu cherchais mon image de fond . Tu n'avais rien écrit .Nous étions sortis voir cette ville que je n'aimais pas et accrochée derrière toi, je commençais à n'avoir peur de rien .

l'apothéose

au fur et à mesure des tableaux , je découvre ou je retrouve tes visages ...au fur et à mesure de la peinture du tableau , je découvre ta jeunesse et tu étais si innocent !

Alpha Aquilae 53

L'Empire ...

vendredi 24 août 2007

thorny

le problème de la douceur ...Je suis reponsable de ne pas avoir voulu te déranger comme si le prince charmant n'embrassait jamais la princesse pour ne pas la réveiller !

26 août 2006

j'ai encore souri comme toi
je t'entends tout le temps
tu surgis au coin des notes
alors je pleure ça doit être ma manière ultime de te percevoir quand tu n'es pas là
souvent ça empire
parfois ça coule ailleurs
ça dévie dans les suite d'accords
aussi je crie un peu
pas mal je renifle
ce mot pour que tu saches ce qui m'envahit
maintenant que tu sais je repleure
et je regarde ailleurs comme toi

Julien

mais que jamais ....

Quand même , M. a raison , je suis triste et de relire tes notes , encore davantage mais tant que le monde entier ne s'en emparera pas comme ils l'ont fait pour Maïakovski , je serai triste avec tes feuillets sur les genoux .

Daumesnil ...

je pense parfois à cet appartement parisien , vide , vidé et quelque chose d'indéfinissable suspend ma pensée , comme s'il n'était pas vide de toi mais que tu pouvais être revenu là tout simplement , comme dans la " boucle " et que tu ne comprenais pas où étaient tes affaires , comme un adulte dont on a déménagé la chambre d'enfant ... mais , je n'ai plus la clé .

7 noeuds

Mon guitariste ne s'est pas réveillé ...il m'arrive d'espèrer qu'il oublie nos répétitions ...c'est tellement long ! Je voudrais que l'album soit déjà prêt .
Tu vois , j'ai trouvé un autre ruban noir !
J'avais acheté le flacon chez V.S à Santa Monica avec ce parfum au chocolat qui était le seul que tu puisses supporter .
Ce n'est pas symboliquement la même promesse qu'en avril et pourtant c'est la même promesse mais plus consciente de tout ce qui s'est dit entre nous depuis .
Je demeure là , pour veiller de ce coté du mur sur toi et quelques autres qui me sont chers , que tu aimais , que je ne connais pas encore mais qui pourraient te ressembler et te laisser guider ma main .
Il faut que je passe voir le tatoueur ...

jeudi 23 août 2007

talisman

Dans ce monde , on dit " ah, tu as perdu ton ruban noir ! "
Dans l'autre monde , on dit " où est passé ton ruban noir ? "
et moi, je le cherche depuis ce matin ...j'avais dit en le nouant autour de mon poignet et en faisant sept noeuds , je serai en deuil tant que ce bracelet ne se sera pas dénoué .
Qu'est-ce que tu en as fait ?
Si tu crois que c'est malin , juste la nuit de cet anniversaire !!!
Je suis plus entétée que toi !

mais tu m'as rendue à mon père ...

Au commencement , le premier homme de sa vie était parti , avant sa naissance .
On lui avait raconté que c'était un aventurier qui passait sa vie sur les mers et les océans dont elle ne connaissait pas le nom .
Son père s'appelait Ange .
Il était parachutiste et croate .
Il n'était jamais revenu , enfin ... pas de cette façon-là: en ouvrant les bras , pour les refermer sur elle , avec des larmes , le long des rides , comme dans les films .
Ensuite , il avait neigé sur la campagne corrézienne et elle pensait , en regardant par la fenêtre , que ce serait difficile de célébrer les 30 ans de mai 68 ,parce qu'il n'y avait plus de cris de colère ou de coups de foudre .
On était en mars 98 et tout semblait blanc , anesthésié , sans écho .
Elle ouvrit le journal et un type écrivait :
" trente ans depuis 1968 et tellement rien , peu, tout si lent et faux dur . J'ai presque 50 ans et rien ne s'est passé , sinon tout ce qui m'est passé sur le corps .Moi vrai mou . Même les mots sont las , les mots las sont .
Je suis mort plusieurs fois mais je regimbe ! "
Il était écrivain et s'appelait Hervé Prudon .
Il avait un livre annoncé " les hommes s'en vont "
Elle quiita la Corrèze et fila acheter le livre .
Il était temps de trouver un homme en vie , parce qu'on allait vers le printemps !
Après , elle ne sait plus ...si , ils se sont rencontrés , métro Odéon , au café , en état d'urgence .
Contre le silence , l'oubli, les miroirs déformants des jours qui passent et les maux des histoires pas très vraies .
Même celles qu'elle écrivait .
Contre l'absence , l'indifférence , le silence .
Contre l'enfance , parce qu'elle ne dure pas et qu'elle avait tant aimé Peter Pan .
Les photographies qui s'empilaient dans les tiroirs et se déchiraient si facilement .
Contre l'exil et les trains de nuit ;
Contre la mort .
Alors , elle se mit à peindre les visages qu'elle aimait .
Pour caresser de nouveau la peau de leurs joues , passer la main dans leur chevelure,lisser leurs rides et gommer leurs peurs , s'ancrer à leurs regards comme si tout cela suffisait à les faire " revenir "
Pour qu'on ne les déchire pas .
Elle disait aussi :" je voudrais faire ton portrait " rapidement, comme une toute petite formule magique et parfois , ça " marchait " .
Bien sûr , les enfants ne cessaient pas de grandir ;les amants dormaien t ailleurs , dans des villes-filles étrangères , et les vieillards ...
Mais jusqu'au coeur des inconnus qui passaient quelques instants devant la toile , et demandaient " c'était qui ? " ses hommes allaient et revenaient , de regard en regard , de mémoire en mémoire , éphémères , d'histoire en histoire, même dérisoires , éternels , humains .
elle avait revu son père , gare de l'Est , après et ils avaient parlé ...de lui .
Hervé Prudon écrivait à la campagne , avant l'hiver , dans une maison au coeur des bois .
il lui avait donné un nouveau nom .....


Je ne savais pas qu'on me préparait à ta venue aveuglante .

l'anniversaire


peindre , écrire contre la mort ...

C'est de cela qu'il s'agit depuis le début et je ne sais pas purquoi ...ou à cause du silence , trouver contre ces gens qui disaient " il ne faut pas parler trop fort , il faut être discret " au point qu'on finit par trouver le rire vulgaire , les gestes démesurés , la couleur criarde , le soleil et les accents , les parfums insupportables ... la vie déplacée .
Alors , crier comme l'enfant qui vient de naître .
crier en jetant sur une toile l'immortalité des sentiments , l'affront de la beauté , la révolte contre la glaciation .

mercredi 22 août 2007

les homards

dans un monde idéal , celui où les idiots et les idiotes ont des idées , dans un conte de fées comme ceux qui aident les enfants à grandir contre l'ombre des sorcières et des ogres , qu'aurions-nous fait , ce soir ? Tu m'aurais emmenée en Toscane , là-bas , chez ces amis un peu agés que vous aviez avec C. et le ciel aurait repris ses droits doucement sur la campagne . On aurait levé les yeux pour guetter les étoiles et leurs maîtres ...et tu m'aurais expliqué infiniment l'espace .
Tu aurais dit que tu avais oublié la date et que tu m'avais prévenue , pour la négligence ...Et je t'aurais enfin offert le cadeau rouge que tu brûlais d'ouvrir et qui reste bêtement sur cette table , pour rien ...

traces ...

L'image « http://www.volubilo.com/wp-content/uploads/2007/02/affichePPsite.jpg » ne peut être affichée, car elle contient des erreurs.

le deuil

La souffrance de l'autre coté du miroir ... est-ce de ne plus pouvoir revenir, de comprendre que cela n'a rien changé , d'avoir oublié de dire quelque chose , de voir les vivants désespérés et de ne savoir les consoler , de porter le poids de l'errance en priant pour la rédemption ? Ou n'est-il de souffrance que la nôtre , de cette béance d'absence , de n'avoir pas su dire , demander , écouter à temps ?

mardi 21 août 2007

correspondance

Camus et Char ...Le livre est arrivé . Camus dit que Paris est un cancer ... et sa révolte aussi , la révolte nécessaire , due aux hommes , au delà de la solitude , mais la révolte qui fait que l'homme seul devient " nous " .

22 août 2006

Le second anniversaire , c'est ce matin où j'ai trainé pour ne pas te réveiller trop tôt du coté de chez toi , dépassé les lions de la place , trouvé des fleurs au marché , une terasse de café pour t'attendre et traversé l'avenue ...Le code était impossible à faire , mais j'ai toujours "eu du mal" avec les portes . Tu dormais , tu n'entendais rien ...Alors , j'ai demandé à la gardienne de te livrer les fleurs et je suis retournée m'asseoir au café .
Et puis , plus tard , nous nous sommes reconnus .

parce que , nous ...

avons eu pendant dix ans un jardin secret , peuplé d'oiseaux qui se perchaient sur leur seule patte pour se tourner autour et un élevage de pigeons voyageurs , des balcons de chrysanthèmes comme des sourcils froncés , du sable rouge et des galets , des musiques de poètes anglais en fin d'après-midi et des rangées de frigos pour y prier l'éternel , des mots jamais répétés et des vagues pour se dériver et voir si l'autre demeurait sur le rivage pour guetter ...parce que le jour où je t'ai rencontré , j'ai refermé ses portes et il a simplement souri , fier de lui et de toi ...il comprend que je sois définitivement responsable de toi .

sept portraits comme ...

le nombre de sommets d'une étoile de sheriff .

le porteur de miroir .

Il m'appelle pour savoir si notre territoire s'est déformé depuis la dernière fois .

the willow tree


Hubert Selby Jr.
1928-2004

26 avril 2006 16:05

[ saoul pleureur ]

je délaisse mes chênes
dans une caisse en bois
là où ça peint hors-mot
dans une caisse en bois
là où feuille à feuille
sous la manie du goulot
je frêne

Julien Escoffier



le chamane de famille

Il sait , depuis toujours et vingt ans auparavant , il me demandait " mais pourquoi vous obstinez-vous à rester avec G. , ce garçon est suicidaire en puissance ? "
Aujourd'hui , je dis en souriant " je suis veuve , sainte et impératrice ! " aux amis , pas à lui .
Tu aurais du aller le voir , lui parler , mais tu aurais sans doute profité d'une de ses absences pour filer !
Il m'a parlé des saules et de l'aspirine . J'ai pensé " alors , voilà pourquoi les saules pleurent ..."
De nous tous qui sommes au bord de chaque précipice mais n'en acceptons rien ...de la culpabilité insupportable pour d'autres et des motivations de ma responsabilité ...des hommes qui peuplent les H.P dans ce pays , d'un gamin de quinze ans qui doit marcher dans les mêmes territoires que toi , de mon fils , des bonnes et des mauvaises réponses ...la souffrance , les problèmes , la solution ...pour qui ?
Et d'Asimov , bien sûr , qui est son auteur préféré .....

lundi 20 août 2007

coûte que coûte

mais parfois chaque nouveau jour n'est qu'un champ de bataille .

...l'inquiet de ma chambre , je veux dire mon coeur , continue à brûler ...


Camus et St Exupery

" Vous êtes ce qu'il y a de meilleur dans ma vie. J'ai ce soir le mal du pays comme un gosse ! […] C'est vrai que vous êtes la seule consolation quand on est triste. " (1922).
St Exupery à sa mère .
C'est drôle de chercher encore des réponses pour toi , comme si tu pouvais changer d'avis .
Garde les à tout hasard pour la prochaine vie .

dimanche 19 août 2007

Tu te souviens ?

Tu avais tort pour mon père . Le silence s'est réinstallé . J'ai sans doute le regard trop perçant pour lui .
" Le temps se rétrécit ....."

La Terre garde une mémoire magnétique
Par Pasacl Belotti, Tech&Co

Selon l'état de la science, les géophysiciens pensent que le noyau de la Terre se comporte comme une sorte de dynamo géante produisant un champ magnétique. Celle-ci peut s'arrêter de fonctionner de façon spontanée ou suite à un choc, comme l'impact d'un objet céleste, puis repartir avec des directions de champs magnétiques différentes. D'après la théorie qui prévaut, l'inversion des pôles obéirait à une distribution de Poisson, qui permet de calculer la probabilité d'apparition d'événements durant un temps défini lorsque ceux-ci sont indépendants les uns des autres et aléatoires. Mais si l'on en croit Carbone, qui a procédé à une analyse statistique fouillée et minutieuse de différents échantillons de données physiques et géologiques attribuées à des périodes d'inversion, la séquence d'apparition répond à une distribution de Lévy. Explication : les événements apparaissent dans le temps de façon corrélée, par grappes (« clusters ») et non plus de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres.


the lake

le jour laisse place à ce vide noir qu'on appelle la nuit , tandis qu'il s'imagine que l'oubli pourrait venir de quelques heures suspendues ... échapper dans l'ombre à son visage et aux traces de ses crimes .
Le livre est si lourd et la page se dévoile avec ses lignes et ses ratures .
Quelqu'un avait inscrit un pardon sous la lumière bleue mais les autres le tenaient si fortement par les cheveux .
Derrière les paupières , tant de cauchemars .

le jour laisse place à ce vide hurlant qu'on appelle le silence , tandis qu'elle imagine que le ciel pourrait s'ouvrir et l'aspirer enfin ...retrouver ,qu'importe la foule des dieux et des diables à affronter ,.celui qu'elle aime .

and I 've prayed for a second chance

on devrait aimer comme si c'était le dernier jour ...on devrait vivre comme si c'était notre dernière vie . Je crois que je t'ai aimé comme ça mais je pensais que tu me fermerais les yeux , un jour .

écrire

Pour ne jamais , jamais , jamais t'oublier ...parce qu'on pense aux disparus qu'on aimait le plus souvent , en passant , comme en faisant un détour par l'insoutenable .
tu disais :" je suis insoutenable " .

samedi 18 août 2007

18/08/2006

Jardin d'Eden ...
D.Zélic

le 18/08/2006 à 6h45

this is zivvoug-time coming soon ( wasé?) ( wasa?) (wonda! )
J.Escoffier

Le 18 août 2006

Préparé symboliquement mon premier café kimbo , ce matin . Les gens qui trouvent tout ça ridicule sont sans doute des âmes trop jeunes .
Tu étais vraiment mon zivvoug .

vendredi 17 août 2007

ça fait juste un an ...

Je suis arrivée dans ce café avec ton étoile de sheriff dans la poche , un stylo et un carnet dans l'autre . Je me suis assise et j'ai commencé à écrire et à trembler ...puis tu es arrivé et nous avons parlé de l'aéroport , de mon anniversaire , de ma peur de te rencontrer , des U.S.A et ton visage a pris sa forme ou son sourire définitif . Nous sommes restés là à boire des cafés et tes doigts étaient juste au bout de mes doigts . Au moment de te quitter pour prendre le métro , je me suis retournée et je t'ai embrassé dans le cou .
Aujourd'hui encore , j'ignore comment j'ai pu oser .
ça ne regarderait aucun lecteur si je n'avais pas ,parfois, peur d'être effacée comme toi et ces images-là , ton visage, ton sourire , tes derniers mois , aussi .
Il y a forcément ailleurs un trottoir bleu pour marcher à l'envers , les pieds l'un sur l'autre et traverser tout .
Moitié d'indien ...

Pierre Bettencourt

Reçu mes cadeaux d'anniversaire : deux paquets de café kimbo expédiés d'Italie et un livre de fables fraîches pour lire à jeun ..." il faudrait écrire entre les soleils mais ils ne laissent aucune place , le papier d'une blancheur incandescente est comme un tissu féérique où l'encre se noie " .
J'aime ces deux-là qui s'aiment .
Tu ne l'avais pas bien compris .

jeudi 16 août 2007

ce blog est l'espace où nous vivons ensemble



et la porte est entrouverte .

presque des chrysanthèmes

Les feuilles sont déjà tassées , collées de pluie dans les allées des jardins . Demain , j'irai voir le père de l'Enfant . Je lui apporterai un carnet rhodia... noir ,si l'envie lui venait de dessiner ou d'écrire ses résonnances ; à présent , ils sont déclinés comme les carnets moleskine que tu n'aimais pas . Tu aurais peut-être cessé d'y écrire .
Le Rostand ne représentait rien pour moi même si c'est une croisée d'écrivains et d'éditeurs . J'ai ce genre de souvenirs au Flore et au relais Odéon et d'ailleurs cela m'est égal si ce n'était pour cette illusion d'immortalité dans laquelle la reconnaissance d'une oeuvre entraine l'artiste et ceux qu'il porte en lui . Je reviendrai cet hiver pour la cheminée ...Je n'aime pas que les ratures de vie et les rides que l'on fait sur le visage de ceux qui vous aiment trop .

guitare déchirée


c'est vrai que nous dansons

sur cette scène parce que si nous arrêtons , le monde s'arrête de tourner et vous tombez .Samedi , j'irai m'asseoir café Odéon et si quelqu'un vient qui te ressemble , je lui demanderai s'il vient de naître ...

mercredi 15 août 2007

fairy tales

Peut-être qu'il y a un passage dans un labyrinthe et qu'il faut s'enfoncer dans la forêt , en se bouchant les oreilles pour ne plus entendre l'éclat des lames qui se croisent en ce monde et le bris des larmes trop retenues , les silences noués comme de longues écharpes pour ne pas ricaner ; peut-être alors qu'on redevient le souverain des abîmes et qu'on est le seul à pouvoir prendre place sur ce trône-là comme les vraies princesses sont les seules à pouvoir chausser les pantoufles magiques , en tremblant sous le regard des sorcières blanchies .
Tu vois , je n'ai plus peur .

ville en mode pause

Sur le trottoir , il y avait la collection complète des Tout L'Univers , un seau à champagne des vignobles de St Tropez , un vélo rouge d'enfant avec les petites roues derrière et plus loin sur le bord de Seine , un abri entre les arbustes poussés haut .
mais je n'ai pas eu le courage d'aller voir si le garçon à chemise rouge m'y attendait .

mardi 14 août 2007

ça ne finira jamais .

Il y a des années , et encore longtemps , on m'a donné des livres , des phrases , des pinceaux , les larmes inexpliquées de tant de désespoir à la fin d'un film , cette conviction comme un étendard d'être mère contre tout et je t'ai attendu mais je n'en savais rien .
Depuis que tu m'as laissée avec les notes de piano comme un chapelet , les chants et leurs sillons obstinés contre les saisons , tes visages à la mesure des statues d'Hadrien , je sais que j'aurais du te donner le piano, te peindre bien avant et te laisser en pénitence ...

perception

Tu avais dit à la fin de l'été " tu arrives bien tard dans ma vie " ou " j'arrive bien tard dans la tienne " et je t'avais répondu " mais les dieux ne nous ont pas maudits "
De ce coté du voile , tu avais raison mais quelle est la grandeur des choses pour lesquelles nous n'avons pas de mesure ? J'avais essayé de t'expliquer la taille de D' comme l'évidence m'en était apparue en parcourant le zohar , juste une seule fois ...mais en vain .
c'est pour ça que ton visage à présent dépasse la taille humaine , on ne sait jamais !

blanche

la troisième toile porte déjà la ligne de ton horizon .

Paul

L'américain est arrivé . Il a vingt-huit ans mais il ressemble à un type de la bande de Charlie Brown , short large et t-shirt rayé . Il ne parle pas français et ça me va très bien . Il t'aurait peut-être interessé : vous seriez aller boire des cafés et tu l'aurais interrogé sur son mémoire .
Je ne sais pas ce qu'il écoute comme musique .