jeudi 31 janvier 2008

to make you feel my love

sur la tempe gauche , il doit y avoir des traces à peine visibles de mes baisers du soir et sur la droite aussi , moins sur le nez et dans le cou , quand je te regarde , j'hésite comme pour ne pas te blesser davantage . Mes textes politiques se promènent sur le net grâce à tes programmes, ça t'amuserait sans doute de savoir que j'ai choisi d'extirper tes renoncements pour en faire mes combats . Babyblue...

mercredi 30 janvier 2008

ici ...le monde ne bouge pas , il se vide .

des lignes dans les livres

sur le sens de la vie et les pas sur les plages et le corps qui s'enfonce à cinquante mètres au dessous du niveau de la mer...Tu me parlais du bonheur d'être au fond de l'eau , de ces moments où tu aimais ton corps .

lundi 28 janvier 2008

Renard de feu ,page 91

" c'est ainsi que dans le fond de son coeur , il la surnommait , parce qu'elle était pour lui comme ces aurores boréales qui courent au dessus des montagnes sans jamais toucher la neige , tandis qu'il guettait sa chevelure rousse , à la crête des sommets , dans le froid et la brûme du matin .Seule ,elle traquait l'empreinte des licornes ."
( lorette Nobécourt )
pour toi et toi , pour Fliv, pour Franck.
j'ai rêvé d'un ancien amant qui se plaçait devant ton image:je lui hurlais qu'il devait aller voir un thérapeuthe , qu'il ne s'en sortirait pas comme ça .C'était toi ,aussi, et tu me quittais .
aujourd'hui , nous avons échangé deux e-mails et je lui ai dit que nous n'avions jamais rien eu à partager .
Je crois qu'il faut beaucoup d'amour et de simplicité pour être dans ton Empire .

Un à un, des signes ( la femme sans ombre , à l'Opéra Bastille )

" L’impératrice vit que ce lieu où on l’avait conduite était une salle de bains, plus belle, et plus princière même, que n’était celle de son propre palais. Elle se perdit, rien qu’un instant, dans le sentiment de cette solitude inattendue et mystérieuse, et dans la contemplation du merveilleux bassin sur le bord duquel elle se tenait. Ce bassin ressemblait à la roche dans laquelle étaient creusés les murs, il jetait des lueurs de temps à autre ; non que la pierre fût parcourue de veines étincelantes : non, c’était un flamboiement mat qui émanait de la masse même de la pierre, comme des lueurs d’orage dans l’épaisseur informe d’une masse nuageuse. L’impératrice n’eût pas sans crainte risqué un pied sur ce sol. Mais, à ce moment, un sentiment de bien-être céleste descendit sur elle, s’empara d’elle comme s’il se fût insinué dans tout son être avec le parfum de la torche. Elle tomba à genoux sur le bord du bassin, dans l’attente et dans la crainte, comme une fiancée. Il fallait que son bien-aimé fût tout près d’elle, bien plus proche qu’elle ne le croyait. Toujours, c’était lui qui était venu à elle, mais à présent, c’était elle qui venait à lui dans ces lieux élus. À cette pensée, un « ah ! » vint sur ses lèvres, pudique et en même temps plein de désir : et ce souffle sorti de sa propre bouche et devenu audible la fit rougir de la tête aux pieds. La contrainte de ses membres se relâcha : elle tendit les bras vers le bassin ; le sol vacillait sous ses pieds comme une sombre masse brumeuse éclairée par-dessous. Venus du fond, les flots obscurs d’une eau noire et dorée jaillirent soudain, pour retomber tout aussi brusquement avec un sombre bruit, pareil au roucoulement des colombes. Elle aurait voulu se précipiter dans ce jaillissement et cette chute aux reflets obscurs comme dans un regard d’amour. « Viens, viens ! » cria-t-elle. L’eau d’or monta, et son essor puissant forma une colonne ; lorsque la lumière de la torche vint la frapper, cette colonne rendit un son qui allait en s’enflant, et dont la sonorité manqua briser le cœur de l’impératrice. Mais, déjà, la colonne d’eau retombait sur elle-même, n’était plus qu’une surface brillante à l’éclat doré qui remplissait le bassin, et au-dessus de laquelle jouait un brouillard, doré lui aussi. Au beau milieu, un noyau de ténèbres que la colonne avait soulevé avec elle continuait de flotter, immobile : il semblait pesant comme l’effigie d’airain d’un monument funéraire bâti au centre du bassin. C’était la statue de l’empereur gisant, couchée là sur une sombre pierre carrée. Il était dépouillé de toutes ses armes et ne portait plus que la légère armure de chasse, comme une simple parure ; même les jambières à mailles d’argent qui pouvaient le protéger contre les défenses du sanglier ou les dents du lynx avaient été enlevées, et il avait les jambes nues, véritablement comme de marbre ; il en était de même des épaules et du cou : le manteau qui les couvrait était tombé à terre.
L’impératrice poussa un cri, et elle se jeta dans le bassin aux eaux dorées doucement frémissantes ; comme un cygne aux ailes levées, elle glissa vers son bien-aimé dans un léger bruit d’eau. Elle se pencha sur lui mais elle n’osa pas l’embrasser. Il gisait là, au-dessous d’elle, immobile, indiciblement beau mais indiciblement absent. Chacun de ses traits était là, ceux de l’homme fait et ceux du jeune homme, le prince, le chasseur, le bien-aimé, l’époux – mais rien de tout cela non plus n’était présent. Elle resta penchée sur lui, elle ne sut pas combien de temps ; elle ne faisait pas le moindre mouvement. Elle ressemblait à une statue, à une figure de plus sur le monument funéraire. Son souffle ne soulevait pas sa poitrine, son œil ne trahissait pas ce qu’elle ressentait ; deux larmes de cristal tombèrent de son visage. "

dimanche 27 janvier 2008

un à un , des pas , des traces

d'enfance ou d'amour .J'ai parlé avec Franck mais l'enfance éternelle ce n'était pas mourir c'était sourire envers et contre tout .Je lui ai donné un catalogue de ton exposition ...il y a beaucoup d'amour autour de toi ou posé le long du mur comme des petites lumières .
j'ai un peu dormi pendant la pièce et puis , ce matin , sur le quai de Saone , j'ai retrouvé Gérard et son chien, Charlie .On a parlé , vraiment , comme tu faisais .

ça ressemble à ça parfois

dylan thomas , après Julien Green

And death shall have no dominion.
Dead men naked they shall be one
With the man in the wind and the west moon;
When their bones are picked clean and the clean bones gone,
They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane,
Though they sink through the sea they shall rise again;
Though lovers be lost love shall not;
And death shall have no dominion.

And death shall have no dominion.
Under the windings of the sea
They lying long shall not die windily;
Twisting on racks when sinews give way,
Strapped to a wheel, yet they shall not break;
Faith in their hands shall snap in two,
And the unicorn evils run them through;
Split all ends up they shan't crack;
And death shall have no dominion.

And death shall have no dominion.
No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores;
Where blew a flower may a flower no more
Lift its head to the blows of the rain;
Though they be mad and dead as nails,
Heads of the characters hammer through daisies;
Break in the sun till the sun breaks down,
And death shall have no dominion.

tu avais vu que le voyageur sur la terre se prénommait DANIEL ?

vendredi 25 janvier 2008

Lyon demain ...

ça commence à ressembler au titre d'une série ? Je suis retournée dans ce café et tu l'aurais fait même si tu redoutais que les gens deviennent familiers . j'ai parlé avec des anciens de la ville ;je crois qu'ils sont un peu tous bretons . c'est tellement lourd à soulever le corps malade d'une ville qui s'en fout ! Il y a un type qui n'habite nulle part , enfin surtout pas là où on lui a trouvé un gîte . c'est celui qui joue aux dames . Tu lui aurais proposé une douche et il t'aurait répondu avec sa voix forte comme une grande claque . Je vais reprendre l'écriture de Sol . Je t'aime tant !

mercredi 23 janvier 2008

Tu te serais senti adopté

Café Théo , cet après-midi à Levallois-Perret

il y avait ce type qui jouait avec Paul.H aux dames ,un type étonnant ,avec un bonnet...à apprivoiser ,c'est sûr et Paul l'avait déjà apprivoisé ...Trente ans d'amitié ,de confidences , de voisinage ,peu importe ,l'essentiel c'est que ce type-là savait où aller pour ne pas être seul avec ses idées en boules ou en boucles ...Il y avait une pendule " le temps c'est de l'argent " et en peu de minutes ,on savait déjà que c'était par dérision qu'elle avait été accrochée là ,que le patron du café luttait contre le temps et ne minutait pas ses sourires au nombre de cafés commandés . J'ai posé mon bloc orange et mon stylo et j'ai du lui sourire .Lui ,me souriait en déroulant l'histoire de ce café ,de sa famille installée là depuis 53 ans,de la menace d'expulsion ,de sa résistance au maître de la ville pour sa mère ,handicapée, qui vivait encore là ,ses soeurs, pour les habitués ,des amis et ceux qui débarqueraient ,comme nous ,un après-midi , en se disant qu'ils avaient enfin trouvé un endroit pour refaire le monde ,cette envie comme au café près du lycée de croire que c'est possible ...il y avait sur le rebord de la fenêtre des bouteilles d'eau alignées comme des fleurs et dans le fond du café des rayonnages avec des vins mais ça , je n'y connais rien ,alors ,je le lui ai dit !
Utilité publique disait le panneau .. salut public ?
" La notion d’utilité publique

Compte tenu de l’atteinte qu’elle porte au droit de propriété qui est fondamental en droit français, une collectivité ne peut mettre en cause la procédure d’expropriation que pour un projet d’utilité publique.

Cette notion d’utilité publique est interprété au cas par cas par les juridictions administratives (Tribunal Administratif, Cour Administrative d’Appel et Conseil d’État).

Il faut donc se reporter à leurs jugements et arrêts afin de déterminer si tel ou tel projet peut être considéré comme ayant une utilité publique.

La jurisprudence actuelle a tendance a interpréter cette notion d’utilité publique de façon large puisqu’elle admet qu’un intérêt général puisse suffire.

L’utilité publique a été reconnue notamment pour :

* la création d’un lotissement communal,
* la création d’une zone industrielle ou artisanale,
* la réalisation d’une colonie de vacances,
* la réalisation d’un centre équestre,
* la réalisation d’une cantine scolaire,
* la réalisation d’une auberge de jeunesse,
* la création d’espaces verts,
* la création d’un champs de course
* la création d’un plan d’eau,
* la création d’un centre de loisirs ... "

mais si la propriété convoitée est déjà d'utilité publique ,parce qu'elle sert de la parole ,de la mémoire ,du rêve ? Un tribunal administratif peut-il entendre cette plaidoirie-là ? Dans une amérique rêvée , on aurait tourné " Friends " là , pas besoin de décors .

il faut que je trouve un scénario,un chef-décorateur pour fabriquer une banderole " Sauvez Théo " ,des artistes pour mener le siège avec des guitares et des chevalets ,même des grand-mères avec des aiguilles à tricoter et des parapluies ( ça peut servir ) ,des adolescents et un ou deux journalistes ...tiens , les types de l'agence Gamma , ça pourrait leur plaire ?

lundi 21 janvier 2008

L'ombre du vent

c'est là que tu es ...et dans toutes ces choses au travers desquelles nous passons mais suspendues .

dimanche 20 janvier 2008

tu es où , tu lis par dessus mon épaule ?

le monde est étrange
LE TUEUR IMPERIAL dit :
je prends des cds a la mediatheque
LE TUEUR IMPERIAL dit :
au pif
LE TUEUR IMPERIAL dit :
pour une reprise de "I m the walrus ""
LE TUEUR IMPERIAL dit :
et là je decouvre une reprise d'un vieux truc de Pink floyd
LE TUEUR IMPERIAL dit :
"nile song"
LE TUEUR IMPERIAL dit :
tu sais comment s'appelle le groupe
zivvoug@msn.com dit :
non
LE TUEUR IMPERIAL dit :
welcome to Julian
zivvoug@msn.com dit :
quoi ?
LE TUEUR IMPERIAL dit :
c'est le nom du groupe
zivvoug@msn.com dit :
Alors là
zivvoug@msn.com dit :
si on est pas " suivis " c'est que ,
LE TUEUR IMPERIAL dit :
je savais que tu allais dire ça
LE TUEUR IMPERIAL dit :
c'est etrange
zivvoug@msn.com dit :
oui , il faudra que je vois ça
LE TUEUR IMPERIAL dit :
nile song c'est sur l'album More
LE TUEUR IMPERIAL dit :
et le cd que j'ecoute est de 93
LE TUEUR IMPERIAL dit :
distrib....tiens toi bien
LE TUEUR IMPERIAL dit :
" le silence de la rue "
zivvoug@msn.com dit :
c'est étonnant surtout par rapport à la conversation qu'on a eue sur les signes

samedi , Lyon

le dépeupleur , c'est un titre étrange et pourtant c'est ce que l'homme fait de ses tribus mieux qu'un dieu .

samedi 19 janvier 2008

" vous voyez, monsieur , c'est une relique de l'Empire .Ces bancs , installés pour les amoureux sont restés , alors que les usines et les palais ont sombré dans les ruines de l'oubli " isaac Asimov, Fondation et Empire .

mercredi 16 janvier 2008

le monde s'agite

ici ou de l'autre coté de l'océan ...Les hommes veulent le pouvoir et finalement n'ont rien d'un Empereur . Nous dérivons vers l'absolu et parfois , c'est comme si tes bras se refermaient autour de mes pensées pour m'empêcher d'être happée par ce rien .

lundi 14 janvier 2008

" chaque fois j'ai peur de n'avoir plus rien pour me raccrocher "

tous ces gens dans les séries américaines qui cherchent leurs enfants disparus , qui inversent le cours du temps , parfois , qui arrivent juste à temps , et les visages des uns et des autres se substituent comme des couloirs de regards qui cherchent partout , encore , au delà , quand l'espoir semble juste une " saloperie " de mot de plus ...Tu flottes partout et la vie est plus dans cet insaisissable qu'ailleurs .

dimanche 13 janvier 2008

Rêvé la suite ...

Mais impossible à écrire .

Ecrit par : zivvoug | 14 janvier 2007
au fond d'un étang ...

Ecrit par : limboman & jcpdt7j | 14 janvier 2007
tends ta canne vers minuit juste au bord tu pêcheras d'un coup de pierre à la mare une belle lune pas lourde accrochée à tes pieds de ciment.

rêve , janvier 2008

il y a eu une réunion de famille et j'étais invitée . je trouvais ça étonnant ...je pensais que j'avais repris tout ce qui était à " notre histoire " et j'avais peur de me trouver de nouveau confrontée au marbre des sentiments . C'était un grand appartement , meublé comme chez des cousins de province agés , avec des adultes et des enfants que je ne connaissais pas qui se croisaient de pièce en pièce .
Et soudain, ton frère ...
Ses cheveux avaient blanchi...il me souriait et d'une voix forte s'adressant à tous:
" elle avait raison, des choses étranges vont commencer à se produire "
je m'en souviens dans ces termes-là mais il aurait pu tout aussi bien dire
" les soucoupes volantes vont fondre sur nous "
et au même instant , derrière son visage , il y avait le tien , en transparence
qui souriait
" je savais que tu parlerais , j'avais confiance en toi ! "
Juste avant d'éteindre la lumière , je t'avais murmuré , la joue contre ta joue d'acrylique " je suis désolée, je ne sais pas comment passer jusqu'à toi ..."

samedi 12 janvier 2008

parfois , on ne parle pas de toi

mais de politique ou de musique et je suis les regards qui glissent discrètement sur les toiles , comme une tendresse toujours vive .

vendredi 11 janvier 2008

Il y avait quelque chose de toi qui flottait dans la rue

ce matin et ce soir,au retour...comme ton nom invisible , sans doute dans les jeux de lumière .

jeudi 10 janvier 2008

le cinquième tableau est presque terminé

il y a eu des livres , cette année , sur les amours mortes et ce n'est pas simplement une chanson avec une histoire d'automne et de silhouette qui s'éloigne en relevant son col . fliv dit " le noir ou le deuil te va bien " je sais l'écrire comme le reste mais tu disais " non, ça on sait le faire , c'est trop simple " si nous avions réfléchi davantage , nous aurions fait le pari du bonheur , les autres pensent que ça ne nous irait pas alors on se persuade que ça n'est pas fait pour des gens comme nous ?

mercredi 9 janvier 2008

mardi 8 janvier 2008

On se dit des choses terribles

c'est toujours l'enfance en souffrance , les roles ne sont pas bien joués même si je porte le nom de mère et lui de fils , les textes sont truqués par d'autres , absents , depuis le début de l'histoire familiale . Alors , bien sûr , le désespoir dessine des fuites puis les efface .

lundi 7 janvier 2008

et ce mariage en septembre 1953

tu y avais pensé ...j'aurais redécoré une maison de n'importe quelle couleur pour toi , j'aurais élevé cinq enfants roux et décoiffés , dissipés , aux genoux griffés ...et tu m'aurais dit que tu me préfèrais en jean's plus qu'en tailleur rose .

dimanche 6 janvier 2008

samedi 5 janvier 2008

Je suis heureuse de découvrir

qu'il y a des gens qui continuent à te porter " vivant " .

jeudi 3 janvier 2008

C'est à partir de ce moment-là

il y a un an que je n'ai pas été assez vigilante . La création n'est parfois qu'un alibi pour un crime à venir .

Je continue à peindre

encore deux portraits et tu seras sept fois immortalisé , et c'est tout ce que je peux tenter ...Je ne comprends pourquoi ...Quand on me demandait d'expliquer ma peinture , je disais cette obstination à restituer plus de vie sur une toile que dans une photographie , je parlais de rédemption comme fil rouge entre tous ces portraits de cinéma , je pensais à Dorian Gray et puis , tu es venu et tu disais que tu savais d'avance , je ne voulais pas te peindre...Les sept étoiles ne sont pas encore arrivées à Topeka . On les fabrique en Chine .
l'autre soir , je t'ai dit , la joue contre la toile , si tu veux que je vienne , quand tu voudras que je vienne , je suis prête .
Je n'ai pas à me préserver , je laisse la vie couler .

après , il aurait fallu

qu'on me parle de toi ,qu'on me dise que tu avais été un petit garçon comme ça , que tu avais eu un train électrique ou un avion pour Noël ou l'anniversaire de tes cinq ans , qu'on me montre des photographies , tes cahiers , qu'on me rassure sur tes blessures imaginaires , mais je demeure là avec ton cadavre d'enfant roux sur les bras , entre les arbres .

Je flotte

rien à dire , le monde me semble insurmontable .

mercredi 2 janvier 2008

plus de café

un genre de grippe , je me souviens de la méfiance que tu avais pour les médicaments et de ta grippe de novembre ...je te regardais dormir et j'écrivais " Sol".

mardi 1 janvier 2008

le deuxième rêve

nous avons dévalé la colline , j'avais peur de glisser sur les cailloux mais tu me montrais en contre-bas , une sorte de rivière-canal , sans profondeur où nous pourrions nous allonger au soleil , comme au bord d'une plage et puis , tu m'as dit " à présent , je partagerais bien une galerie avec toi , pour exposer mes images " .