jeudi 28 février 2008

rituel d'hiver

tu écrivais sur un blog , un commentaire ...

) intégration parceque j'ai cette fâcheuse manie de reformuler pour comprendre, donc de ne comprendre *vraiment* qu'avec mes propres mots.

en d'autres termes je sais pas faire sans mon dico de synonymes.

on a tous un langage à nous. tu te souviens pas t'être demandé à l'époque des préaux pourquoi on disait "table" pour désigner ce truc sur lequel tu manges, tu dessines, tu joues, ... ?

et cette incompréhension face à l'arbitraire du mot "table"... j'ai jamais su apprendre par coeur aucun dico. je connais les usages, mais le sens d'un mot n'a de sens que celui que *je* lui donne.

une phrase aussi. écouter derrière les mots c'est -enfin- sortir de l'anecdotique. du répétable. du dictionnaire figé. c'est accepter le présent.

toute la différence entre langue vivante et langue morte.

chuis pas mort, ma langue est dans ma bouche. mes mots aussi. mais ils ne sont que miens alors... l'usage commun revient et je mange tous les jours sur une de mes "table".

donc j'intègre. chanter c'est jamais qu'interpréter ses émotions.

et je chante tout le temps :)

Ecrit par : jcpdt7j | dimanche, 27 février 2005

mercredi 27 février 2008

Ton blog a disparu

c'est comme si ton âme s'était éloignée ...

mardi 26 février 2008

La voie ferrée

je me suis allongée , vite, les traverses étaient mouillées et les nuages passaient au dessus de ma tête comme dans la chanson ...mocking birds were singing ...do you think we are dolls ...les rituels étranges des terriens...corps en croix...Claudel...tête d'or...tout est lié...les huguenots ont des racines dans le désert .

Le vent des vagues

je dors près des marais ...il y a la pluie ,dehors et la voie ferrée. j'ai envie d'aller m'allonger dessus mais les autres ont peur , à cause des trains qui passent souvent .le viaduc me manque parce que je ne t'ai pas donné la bonne réponse , ce jour-là . mais tu es là , à chacun de mes regards sur les autres , à chacune des photographies que je prends , tu es là dans la rouille des cordages sur le port de st Nazaire ou dans l'abandon d'un gant de chantier; dans les notes de musique que je révise et quand je souris .Mon D', JULIEN !!!

samedi 23 février 2008

je pleure encore en te regardant ...

parfois j'ai peur de m'habituer , de ne plus te porter là , en plein coeur ...tu ne me feras jamais ça ,dis !

mercredi 20 février 2008

je voudrais tant leur parler de toi ....

comme ça ,leur dire que si j'ai toute cette force en moi comme une bourrasque intérieure c'est à cause de toi ,de savoir que les au-delà te retiennent prisonnier...reprendre un train...il y a le vide sur le coté .

mardi 19 février 2008

les âmes perdues ...

les âmes , les coeurs , tout ce qui bat et qu'on essaye d'étouffer et de détruire , sans doute parce que c'est ce qui nous met à vif .

samedi 16 février 2008

babyblue , si tu avais pu voir ...

ce soir , au café Théo , ce qui s'est passé tu aurais été fier de moi et fier de toi et tu m'aurais fait confiance ...pour la vie ...tu sais " retourner la montagne " !

vendredi 15 février 2008

la boule rouge du dessous

c'est ma colère en image , il va falloir que j'ose la lancer pour moins souffrir de ce monde-là .

jeudi 14 février 2008


On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années, on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal. Les années rident la peau ; renoncer à son idéal ride l'âme.
[Douglas MacArthur

jours de larmes

où tout semble comme l'envers d'une carte-postale tombée dans la boue et je me souviens de cette impossibilité à cohabiter avec ça " vous vous contentez de peu ! " j'essaye d'y croire mais ...

mercredi 13 février 2008

je t'aime , je t'aime , je t'aime

mardi 12 février 2008

dimanche 10 février 2008

The Lost Boat Song / Steve Adey

All the prayers you have answered
Can you forgive my last breath?
One more lost boat on the black sea
One more lost soldier at sea

Old man, tell me
Help me to see what you see

I can’t deny what was given
But some of us die way too young
Holding you closer each birthday
Can this be the final song?

Old man, tell me
Help me to see what you see

All you need to say
In the only way you can
The only way is through

All your words I’ve read
But I’m still to hear your voice
I’m still to hear your voice

I can hold on for the life boat
I can hold on for the night
For all of the sailors who have died here
For all of the ships in the night

in the dark , blue

mon amour

il y a partout du bleu qui coule et des types de tous les cotés de l'Amérique, en Orégon ou ailleurs qui chantent des trucs sur leurs guitares comme s'ils savaient ...ils ont de jolies voix d'enfants trop grands et parfois , j'ai peur d'avoir oublié la tienne à force de musiques . Dans quatre jours , rien n'aura plus de sens , juste l'absence .

la femme sans ombre



et j'ai pleuré , pleuré ...Je me suis fait taper sur l'épaule par un spectateur , parce que j'ai voulu prendre ces photos-là , pour toi ...la femme-lune impératrice et l'Empereur changé en pierre , les humains et leurs désirs d'enfants , la beauté du chant .

samedi 9 février 2008

C'est drôle , je disais

en imaginant Esquilae 53 et en commençant à l'écrire qu'il faudrait à un moment que l'EMPIRE s'engage dans quelquechose que tu aurais aimé ...bien sûr , on ne va pas vers les gens en disant " bonjour , je suis l'Impératrice , je peux faire quelquechose pour vous ? " ou " je suis d'Esquilae 53 " mais voilà , les types qui poussent la porte du Café Théo sont ceux que tu voulais aider quand tu as écrit cette lettre sans réponse au SAMU social ...ma main est dans la tienne et mes yeux devant ou derrière les tiens .

mercredi 6 février 2008

Tu m'as laissé une étrange fièvre au coeur ...

cette nuit, j'ai traversé la ville pour aller retrouver ceux qui défendent ce café ...ceux qui défendent la parole contre le pouvoir et l'argent . Demain, j'ai rendez-vous avec un S.D.F qui raconte des histoires .

mardi 5 février 2008

un type à la télé

un chanteur qui a mon prénom , des tatouages sur le bras , qui pleure parce qu'il n'a aucune raison d'arrêter et qui cite Artaud . Comment faire sans toi ?

samedi 2 février 2008

Où tu m'entraines ....

FREDERIC et les autres

Il fallait sûrement des St Vincent de Paul ou des St Martin mais le premier était curé à Clichy et le second faisait brûler le trône impérial à Trèves ...Je me suis levée en me demandant quel " people " nous aurions pu engager dans notre campagne pour charmer davantage la population Levalloisienne qu'Henri Lecomte ou Madame Fefeu ? J'ai pensé à Florent Marchet à cause de sa chanson et puis à Viggo Mortensen , mais il est un peu loin ...sinon , le retour du roi aurait réglé le problème sans doute pour partie !!!

quoiqu'il en soit , il n'est pas normal de rencontrer rue Aristide Briand , à la sortie d'une boulangerie , un type sans abri, qui ne parvient pas à expliquer sa détresse .Il n'est pas tolérable que, dans une ville aussi riche , même si elle est endettée , aucune femme dans cette situation , ne puisse trouver refuge !

J'ai vécu , pendant des années , en déposant , parfois , une pièce ou un sourire dans la main de " ces gens-là " et l'hiver dernier , mon St Martin à moi était un " fils de famille" lyonnaise , désespéré de la médiocrité humaine .
Il m'a contaminée mais à l'envers , coté espoir , et le 26 décembre , nous avons veillé Frédéric ,sur un trottoir parisien , dans un froid extrème , pendant des heures ,jusqu'à l'arrivée du Samu social .Nous avons déclenché un relai de paroles , de sandwichs ...nous sommes repartis , avec un mélange de bonheur et de honte derrière les yeux !
Quelques jours plus tard , nous trouvions un sac à dos oublié sur un banc où J. avait vu , le matin matin même , un autre sans-abri attendre le passage d'un St Martin , un peu de chaleur ...et puis , il avait disparu .
Nous avons contacté tous les numéros griffonnés sur un minuscule agenda , en Allemagne et plus tard , nous lui avons rendu cette part de vie . il avait perdu la mémoire .

Personne , monsieur le maire , ne décide de vivre seul ainsi, personne ne choisit d'avoir faim et froid , d'affronter les regards embarassés des passants , personne ne se résigne vraiment à vivre avec pour seul échange d'humanité, le regard tendre d'un chien !

Une place , en cette vie , n'est que le fruit du hasard !

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vendredi 1 février 2008

l'insolence

elle est intérieure à présent ...ç'est comme marcher le long de la voie ferrée .