mercredi 31 décembre 2008
lundi 29 décembre 2008
sur tes traces , sur mes pas
je suis repartie en arrière à cause d'une photographie : ESO 593-8 , un oiseau galactique de lumière , j'ai pensé à ce que tu aurais dit sur les chiffres et ce qu'on pouvait y lire mais je n'ai rien lu...alors , j'ai écouté ta musique , relu les commentaires de ceux qui étaient venus l'écouter ; j'ai pensé aux musiciens que tu connaissais ...joué du piano, un peu , puis je me suis réinstallée devant l'ordinateur , comme toi .
jeudi 25 décembre 2008
dimanche 21 décembre 2008
LET IT DIE
Heart of gold but it lost its pride
Beautiful veins and bloodshot eyes
I've seen your face in another light
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
In too deep and out of time.
Why'd you have to go and let it die?
A simple man and his blushing bride
Intravenous, intertwined
Hearts gone cold your hands were tied
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
In too deep and out of time.
Why'd you have to go and let it die?
Do you ever think of me?
You're so considerate.
Do you ever think of me?
Oh, so considerate...
j'ai compris comment tu avais programmé ta dernière note à l'avance , je sais faire ça à présent...et sur le chemin du retour , fin de dimanche , j'ai compris ta fatigue et ce sentiment de bord de trottoir , de bord de rivière , que sais-je ...tu manques toujours , encore, pour m'interdire de sombrer sans doute mais la musique est un poison et l'hiver aussi .
Beautiful veins and bloodshot eyes
I've seen your face in another light
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
In too deep and out of time.
Why'd you have to go and let it die?
A simple man and his blushing bride
Intravenous, intertwined
Hearts gone cold your hands were tied
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
Why'd you have to go and let it die?
In too deep and out of time.
Why'd you have to go and let it die?
Do you ever think of me?
You're so considerate.
Do you ever think of me?
Oh, so considerate...
j'ai compris comment tu avais programmé ta dernière note à l'avance , je sais faire ça à présent...et sur le chemin du retour , fin de dimanche , j'ai compris ta fatigue et ce sentiment de bord de trottoir , de bord de rivière , que sais-je ...tu manques toujours , encore, pour m'interdire de sombrer sans doute mais la musique est un poison et l'hiver aussi .
samedi 20 décembre 2008
et après tout cela ?
Les étoiles sont enfin arrivées ; j'écris moins mais je te regarde au dessus du piano . Tu penses quoi , à présent ?
vendredi 5 décembre 2008
Il y a une vespa blanche
en bas de chez moi , de l'autre coté des grilles et malgré tout ce soleil qui m'inonde , je suis en deuil de toi ...larmes suspendues ,gelées qu'un peu de musique, dans le vide de la nuit ,suffit à détacher comme des notes sur ton clavier
lundi 1 décembre 2008
samedi 29 novembre 2008
tu étais descendu à St Tropez et tu m'avais expliqué un truc à peu près analogue
« Identification d’une protéine auxiliaire des canaux BK contrôlant la tolérance moléculaire et comportementale à l’alcool », titre un article récent du magazine PNAS. Derrière cet enchaînement de termes barbares, une équipe américaine affirme avoir trouvé un des éléments responsables de la tolérance à l’alcool.
On est tolérant à une drogue lorsqu’on peut en absorber des quantités déraisonnables sans en ressentir tous les effets néfastes. Encouragé par cette prétendue résistance, on picole jusqu’à pouvoir s’inscrire à un concours de foie gras contre des oies gersoises. Or, d’après les résultats de l’étude, une des causes de tolérance viendrait du mauvais fonctionnement d’une protéine: le canal BK.
Cette protéine assure le bon fonctionnement des cellules nerveuses. Plantée à travers leur membrane, elle contrôle l’accès à l’intérieur des neurones comme un vigile surveille de ses bras musclés l’entrée d’une boîte de nuit. Rôle de la BK: faire entrer du potassium dans les neurones, ce qui, je vous prie de me croire, empêche ledit neurone de transmettre des messages à tout bout de champ mais uniquement quand le jeu en vaut la chandelle.
La tolérance, une question d’ouverture!
Le résultat est simple: BK fermée, le potassium reste dehors et les messages circulent. Lorsque la BK s’ouvre, le potassium entre et le neurone s’endort. Si un nouveau message survient, la BK se referme et le neurone s’excite. Sauf lorsque l’alcool vient gripper la machine: en se fixant à la protéine BK, il l’empêche de se refermer et les neurones restent assoupis. Le cerveau perd les pédales. Vous êtes saoul.
C’est là que la tolérance intervient. Selon l’étude américaine, certains d’entre nous possèdent des protéines BK un poil différentes de la normale: elles interagissent moins bien avec l’alcool. Les deux pièces du puzzle ne s’assemblent plus, et même si l’alcool s’accumule la BK ne le voit pas et se ferme normalement. Le cerveau continue de tourner même si vous reprenez un, deux voire cinq verres. Vous devenez tolérant…
Les chercheurs ont réalisé leur démonstration en faisant boire des souris après avoir trafiqué leur protéine BK. Contrairement aux rongeurs « normaux », les souris modifiées reprennent volontiers un petit coup si on leur offre le choix, et elles titubent moins en rentrant à la maison! Ces observations permettent de conclure que les souris deviennent tolérantes à l’alcool, tout ça à cause d’une protéine BK qui ne reconnaît plus le danger derrière le canon de rouge.
Je prie les défenseurs ardents de la cause animale de nous faire grâce des commentaires -tout à fait légitimes par ailleurs- sur le martyre subi par les pauvres souris. Ce n’est pas ici le sujet central du débat qui réside, je crois, autour de cette question: la sensibilité aux drogues est-elle liée aux gènes ou à l’environnement?
D’après l’étude du PNAS, il semblerait qu’il existe une part innée. Dans l’état actuel de la recherche scientifique, on peut même dire que les deux paramètres ont leur mauvais rôle à jouer. Explication avec la cocaïne.
Dépendance à la coke: encore une protéine
Dans le même numéro du PNAS -on ne pourra pas dire que les savants se désintéressent de la question- une équipe allemande affirme que la dépendance à la cocaïne peut venir d’une autre protéine: la « protéine kinase de type IV dépendante de la calmoduline/calcium) ». Abrégeons CaMK-IV si vous le voulez bien. Rôle de cette protéine: modifier l’expression des gènes pour que la cellule réponde correctement à tout changement de son environnement.
Les chercheurs allemands ont montré que la CaMK-IV intervient dans la réponse à la cocaïne. Là encore, ce sont des souris qui ont trinqué. L’expérience consistait à leur retirer la CaMK-IV et a montré qu’elles deviennent alors facilement accro à la coke. Elles replongent plus vite que les souris « normales » après une période de sevrage. Pire: si au cours de l’accoutumance on leur apprend à associer un type de cage à la prise de drogue, elles ont tendance à retourner dans la cage « drogue » et à y chercher de la blanche, même après le sevrage…
Munis de ces résultats, les chercheurs ont étudié la même CaMK-IV chez un groupe d’Homo sapiens cocaïnomanias volontaires. Surprise: chez la plupart des sujets accros, on trouve une mutation dans le gène codant pour la CaMK-IV. De là à suggérer que cette protéine ait sa part de responsabilité dans la dépendance à la poudre, il n’y a qu’un pas. Franchi prudemment par les auteurs de l’article, mais faisons-leur confiance: ce n’est pas la première fois qu’une influence génétique dans ce type de comportements est mise au jour.
Des gènes mais pas seulement
Les gènes sont influents, oui, mais pas les uniques responsables! Ne me faites pas dire ce que d’autres pensent. Car on ne devient pas accroc à la coke, à l’alcool ou à Grey’s Anatomy pour une simple histoire de protéines.
Preuve en est cet autre article, dans le PNAS du 4 novembre. C’est une équipe de l’université de Poitiers qui s’y distingue en montrant qu’un environnement « enrichi » permet à des souris (encore elles) de se libérer plus facilement de l’emprise de la coke. On entend par milieu « enrichi » une grande cage avec des jouets, des roues, des tunnels, une litière confortable, des camarades de jeu, bref tout le nécessaire pour une vie heureuse, stimulante et socialement épanouie.
Dans ce cas, les souris une fois sevrées replongent moins dans la drogue. Dans le même test que pour l’étude précédente, si on leur laisse le choix, elles ont moins tendance à opter pour la cage « drogue ». Bref, elles sont moins accro et se soignent plus facilement. De là, l’équipe française conclut qu’un environnement « riche », stimulant, devrait aider les drogués à se libérer de la coke.
On est d’ailleurs surpris qu’une telle conclusion ait encore besoin d’être démontrée. Ça me semblait si évident! Voilà en tous cas quelques pistes à suivre, génétiques ou non, pour comprendre la drogue, l’alcool et les moyens de s’en débarrasser. "
On est tolérant à une drogue lorsqu’on peut en absorber des quantités déraisonnables sans en ressentir tous les effets néfastes. Encouragé par cette prétendue résistance, on picole jusqu’à pouvoir s’inscrire à un concours de foie gras contre des oies gersoises. Or, d’après les résultats de l’étude, une des causes de tolérance viendrait du mauvais fonctionnement d’une protéine: le canal BK.
Cette protéine assure le bon fonctionnement des cellules nerveuses. Plantée à travers leur membrane, elle contrôle l’accès à l’intérieur des neurones comme un vigile surveille de ses bras musclés l’entrée d’une boîte de nuit. Rôle de la BK: faire entrer du potassium dans les neurones, ce qui, je vous prie de me croire, empêche ledit neurone de transmettre des messages à tout bout de champ mais uniquement quand le jeu en vaut la chandelle.
La tolérance, une question d’ouverture!
Le résultat est simple: BK fermée, le potassium reste dehors et les messages circulent. Lorsque la BK s’ouvre, le potassium entre et le neurone s’endort. Si un nouveau message survient, la BK se referme et le neurone s’excite. Sauf lorsque l’alcool vient gripper la machine: en se fixant à la protéine BK, il l’empêche de se refermer et les neurones restent assoupis. Le cerveau perd les pédales. Vous êtes saoul.
C’est là que la tolérance intervient. Selon l’étude américaine, certains d’entre nous possèdent des protéines BK un poil différentes de la normale: elles interagissent moins bien avec l’alcool. Les deux pièces du puzzle ne s’assemblent plus, et même si l’alcool s’accumule la BK ne le voit pas et se ferme normalement. Le cerveau continue de tourner même si vous reprenez un, deux voire cinq verres. Vous devenez tolérant…
Les chercheurs ont réalisé leur démonstration en faisant boire des souris après avoir trafiqué leur protéine BK. Contrairement aux rongeurs « normaux », les souris modifiées reprennent volontiers un petit coup si on leur offre le choix, et elles titubent moins en rentrant à la maison! Ces observations permettent de conclure que les souris deviennent tolérantes à l’alcool, tout ça à cause d’une protéine BK qui ne reconnaît plus le danger derrière le canon de rouge.
Je prie les défenseurs ardents de la cause animale de nous faire grâce des commentaires -tout à fait légitimes par ailleurs- sur le martyre subi par les pauvres souris. Ce n’est pas ici le sujet central du débat qui réside, je crois, autour de cette question: la sensibilité aux drogues est-elle liée aux gènes ou à l’environnement?
D’après l’étude du PNAS, il semblerait qu’il existe une part innée. Dans l’état actuel de la recherche scientifique, on peut même dire que les deux paramètres ont leur mauvais rôle à jouer. Explication avec la cocaïne.
Dépendance à la coke: encore une protéine
Dans le même numéro du PNAS -on ne pourra pas dire que les savants se désintéressent de la question- une équipe allemande affirme que la dépendance à la cocaïne peut venir d’une autre protéine: la « protéine kinase de type IV dépendante de la calmoduline/calcium) ». Abrégeons CaMK-IV si vous le voulez bien. Rôle de cette protéine: modifier l’expression des gènes pour que la cellule réponde correctement à tout changement de son environnement.
Les chercheurs allemands ont montré que la CaMK-IV intervient dans la réponse à la cocaïne. Là encore, ce sont des souris qui ont trinqué. L’expérience consistait à leur retirer la CaMK-IV et a montré qu’elles deviennent alors facilement accro à la coke. Elles replongent plus vite que les souris « normales » après une période de sevrage. Pire: si au cours de l’accoutumance on leur apprend à associer un type de cage à la prise de drogue, elles ont tendance à retourner dans la cage « drogue » et à y chercher de la blanche, même après le sevrage…
Munis de ces résultats, les chercheurs ont étudié la même CaMK-IV chez un groupe d’Homo sapiens cocaïnomanias volontaires. Surprise: chez la plupart des sujets accros, on trouve une mutation dans le gène codant pour la CaMK-IV. De là à suggérer que cette protéine ait sa part de responsabilité dans la dépendance à la poudre, il n’y a qu’un pas. Franchi prudemment par les auteurs de l’article, mais faisons-leur confiance: ce n’est pas la première fois qu’une influence génétique dans ce type de comportements est mise au jour.
Des gènes mais pas seulement
Les gènes sont influents, oui, mais pas les uniques responsables! Ne me faites pas dire ce que d’autres pensent. Car on ne devient pas accroc à la coke, à l’alcool ou à Grey’s Anatomy pour une simple histoire de protéines.
Preuve en est cet autre article, dans le PNAS du 4 novembre. C’est une équipe de l’université de Poitiers qui s’y distingue en montrant qu’un environnement « enrichi » permet à des souris (encore elles) de se libérer plus facilement de l’emprise de la coke. On entend par milieu « enrichi » une grande cage avec des jouets, des roues, des tunnels, une litière confortable, des camarades de jeu, bref tout le nécessaire pour une vie heureuse, stimulante et socialement épanouie.
Dans ce cas, les souris une fois sevrées replongent moins dans la drogue. Dans le même test que pour l’étude précédente, si on leur laisse le choix, elles ont moins tendance à opter pour la cage « drogue ». Bref, elles sont moins accro et se soignent plus facilement. De là, l’équipe française conclut qu’un environnement « riche », stimulant, devrait aider les drogués à se libérer de la coke.
On est d’ailleurs surpris qu’une telle conclusion ait encore besoin d’être démontrée. Ça me semblait si évident! Voilà en tous cas quelques pistes à suivre, génétiques ou non, pour comprendre la drogue, l’alcool et les moyens de s’en débarrasser. "
dimanche 23 novembre 2008
vendredi 21 novembre 2008
dimanche 16 novembre 2008
Bien sûr
Je pourrais refermer ce blog , l'enregistrer, l'imprimer et l'apporter à un éditeur ;je pourrais terminer la pièce et commencer à chercher qui pourrait interpréter ta malédiction mais on en a pas fini, nous deux , n'est-ce pas ?
jeudi 13 novembre 2008
patrouille de neige
Et le temps …
mais
tu disais
Le vaisseau nous emporte
Au-delà des comptes
Viens
fais-moi confiance
Rien n’est important
Qu’à l’heure
de notre mort
Les minutes, les secondes
Des hommes
De si peu d’effroi
Je m’accrochais
A tes hanches
Et tu tranchais
les espaces
Devil
Et si …
Mais la musique
pas sereine
Entre toi et moi
Tous ces grains
de peau infini
chagrin
irrétrécie
rien ne meurt
juste les dieux
juste les deux
et le temps …
mais
tu disais
Le vaisseau nous emporte
Au-delà des comptes
Viens
fais-moi confiance
Rien n’est important
Qu’à l’heure
de notre mort
Les minutes, les secondes
Des hommes
De si peu d’effroi
Je m’accrochais
A tes hanches
Et tu tranchais
les espaces
Devil
Et si …
Mais la musique
pas sereine
Entre toi et moi
Tous ces grains
de peau infini
chagrin
irrétrécie
rien ne meurt
juste les dieux
juste les deux
et le temps …
lundi 10 novembre 2008
dimanche 9 novembre 2008
je crois que je t'ai porté en terre
là , dans cet en droit plus sûrement que dans l'île parce qu'ici les gens s'aimaient , priaient encore chaque matin pour toi , pour moi et à la lumière des vitraux , je t'ai confié à mon père , au cas où tu serais resté du coté de l'enclos aux chèvres à leur donner du pain rassis et du chocolat .
jeudi 6 novembre 2008
mercredi 5 novembre 2008
peut-être allez-vous
reprendre cette discussion sur le temps et son rétrécissement , peut-être te regardera-t-il du coin de l'oeil , un peu ironique , un peu paternel et irez-vous vous asseoir dans ce gris , dans ce blanc où j'ai cessé de chercher ...prenez-soin de vous , je demeure,face au vent sans vous mais tu sais ...
mardi 4 novembre 2008
dimanche 2 novembre 2008
novembre sans Il
l'un de nous deux dérive au large
au loin
pourtant
nos valises
sont toujours
posées
sur ce quai
sans fin .
au loin
pourtant
nos valises
sont toujours
posées
sur ce quai
sans fin .
dimanche 26 octobre 2008
Toutes les nuits du monde
tombent et sans doute que les étoiles ont du mal à ne pas se laisser
entraîner ....
entraîner ....
samedi 25 octobre 2008
mais tu n'avais pas aimé le concert
So, Cinderella sold her soul
There's no such thing as rock and roll
We all stood in the queue and sold our hearts
I think there was an accident
They came as quickly as they went
Now I'm half a million miles up in the sky
Standing on the last star
Standing on the last star
Spinning around
Standing on the last star
Standing on the last star
Feeling down
Trying to find the ground
Don't cry
Don't cry
I know it'll be alright
I've been trying
I've been trying
To tell myself that all night
If this is the end of history
The final account
Nobody to pin your hopes on
No money to count
Not even lips to say goodbye
Standing on the last star
Standing on the last star
In the sky
Standing on the last star
Standing on the last star
There's no decent reason why
Standing on the last star
Standing on the last star
Waiting to die
Somebody left the taps on in the sky
Oh, tell me
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
the Guillemots
There's no such thing as rock and roll
We all stood in the queue and sold our hearts
I think there was an accident
They came as quickly as they went
Now I'm half a million miles up in the sky
Standing on the last star
Standing on the last star
Spinning around
Standing on the last star
Standing on the last star
Feeling down
Trying to find the ground
Don't cry
Don't cry
I know it'll be alright
I've been trying
I've been trying
To tell myself that all night
If this is the end of history
The final account
Nobody to pin your hopes on
No money to count
Not even lips to say goodbye
Standing on the last star
Standing on the last star
In the sky
Standing on the last star
Standing on the last star
There's no decent reason why
Standing on the last star
Standing on the last star
Waiting to die
Somebody left the taps on in the sky
Oh, tell me
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Will nothing in the world ever make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
Is nothing in the world gonna make you happy?
the Guillemots
dimanche 19 octobre 2008
Il suffirait d'un peu trop de musique
pour que j'aille
te chercher
sous la terre
crevassée comme un visage
sans plus jamais d'âge
gelée de tant d'hiver
coeur à coeur
perdus
mon amour
pour toujours
ma peau
chagrin
rétrécit
il suffirait d'un peu trop
de sentiment
pour que je m'oublie
tout ce marron
qui nous habillait
plongeon dans
nos flaques de nuits
et que je brandisse
le doigt de ce dieu
sans alibi
un doigt sur les lêvres
un doigt sur la tempe
tous ces mots qui
tombent
chut
se taire
pas à pas
nos voix sont sans issue
te chercher
sous la terre
crevassée comme un visage
sans plus jamais d'âge
gelée de tant d'hiver
coeur à coeur
perdus
mon amour
pour toujours
ma peau
chagrin
rétrécit
il suffirait d'un peu trop
de sentiment
pour que je m'oublie
tout ce marron
qui nous habillait
plongeon dans
nos flaques de nuits
et que je brandisse
le doigt de ce dieu
sans alibi
un doigt sur les lêvres
un doigt sur la tempe
tous ces mots qui
tombent
chut
se taire
pas à pas
nos voix sont sans issue
dimanche 12 octobre 2008
lundi 6 octobre 2008
mercredi 1 octobre 2008
OCTOBRE
le vent souffle tout autour de moi , tes phrases ont un écho , la montagne se retourne parfois toute seule ?
dimanche 28 septembre 2008
C'est comme en 2006
D'une certaine façon ; il faudra que j'aille voir cet homme dont les mains voltigent .
mercredi 24 septembre 2008
Mon Ange
Il est tard nuit
dans le bleu
bout du monde
patrouille de neige
ne prends pas froid
sous la terre
baby ...
dans le bleu
bout du monde
patrouille de neige
ne prends pas froid
sous la terre
baby ...
dimanche 21 septembre 2008
Je crois que ...
J'ai cassé mon ordinateur ...ça me rappelle tes soirées " ventilateurs " ,les cartons et tout revient :les cafards , les trucs que tu saisissais avec tes pieds ,la lumière bleue et le ronronnement des profondeurs ,l'amour fou .
vendredi 19 septembre 2008
Quarante ans
je pense à toi même si le fil de cette écriture s'est distendu depuis que je vis en haut de cette tour , sans ordinateur ni téléphone ...tu as repris ta place sur le piano , les roses sont encore en carton .le monde tourne et le chemin sur lequel tu riais est insensé et éternel .
lundi 1 septembre 2008
tu étais là , endormi
et je partais dans la nuit , traverser Paris , m'éloigner pour une journée ...Le temps perdu qu'on ne rattrape jamais .
dimanche 31 août 2008
vendredi 29 août 2008
et tout va recommencer ...
la vie , les gens qui se hâtent vers leurs boites , de jour et de nuit , mais l'essentiel est de savoir que nous portons à jamais une flamme ,la lune tombée dans l'eau de nos rêves .
jeudi 28 août 2008
dimanche 24 août 2008
Je me demandais naïvement
si tu m'aurais aidée à faire mes cartons .J'ai jeté presque tous les inrocks .
samedi 23 août 2008
La nuit est tombée
depuis bien plus longtemps qu'elle ne parait ;parfois , je suis au bord de cette infinie douleur de toi, parfois je suis dans l'irradiation de l'amour .
vendredi 22 août 2008
La nouvelle maison ...
c'est comme le haut d'une tour ,bleue et or et si tu ne t'en étais pas mêlé ,je serais montée sur le toit toute seule et je me serais envolée . Babyblue ,je dors enroulée dans une couverture bleue au milieu des cartons et le sud est un univers presque interdit .
mercredi 20 août 2008
Ces terres étrangères
où vous vous endormez ...il y a sûrement du sable sur les chemins et des vignes pour les fugues d'insectes ...ne pas cueillir les roses sur le coté de la route, juste les envoyer à celle qu'on aime éternellement en deux ou trois phrases comme un poème maladroit , improvisé ...les autres marchent un peu en arrière... une fois par an ,les retrouvailles pour sceller la fin de l'été et se compter .Un absent , un déserteur ...quelque chose se tord comme un escalier sur le vide . Comment peut-on , au milieu de ces terres d'héritage, à la traversée de toutes ces portes , ne pas trouver d'avenir ?
il te suffisait donc
de mettre entre la fenêtre et moi, quelqu'un qui avait peur qu'on se penche sur les rambardes pour que je ne bascule pas ?
mardi 19 août 2008
On pourrait s'asseoir
au milieu des cartons et je te raconterai le jardin des Tuileries , à la nuit tombée , et les ombres et les lumières et tu dirais " c'est bien !"
dimanche 17 août 2008
vendredi 15 août 2008
Le vide
entre les cartons et le piano ...l'après-midi se passe à panser les plaies des murs ...tu disais " ce n'est pas là encore que je m'installerai " mais lorsque tu avais accroché ton premier cadre au mur , ta première " oeuvre transmatteurisée " , décroché le tableau bleu , tu étais fier d'avoir osé .
mardi 12 août 2008
Si on m'avait écrite , si on t'avait imaginé au plafond
d'un palais vénitien , j'aurais attendu le vent du soir par la fenêtre oubliée et je serais tombée ,en perdant quelques pages, tu aurais regardé avec insolence le vieillard sur son trône et tu serais descendu jusqu'aux marbres déserts en battant des bras et nous nous serions enlacés , à peine plus maudits que dans ce qu'ils nomment la vie .
Les SDF
ils disent d'eux " les clochards " et ça ressemble plus à la vérité et au titre des livres ...je me sens de mieux en mieux parmi eux ...la faute à qui ?
dimanche 10 août 2008
nous avons peut-être perdu la mémoire
et nous sommes tombés sur cette terre et l'empreinte de ton corps reste comme une plaie immense sur ce vide prétentieux .
vendredi 8 août 2008
Il y a deux ans ...
Je revenais ...j'ai installé ton portrait dans mon bureau et planté ton rosier ...mais je ne suis pas chez moi , encore . Tu aurais dit " c'est un décor " et on aurait défait aucun carton .je comprends mieux tout ça , à présent .
mercredi 6 août 2008
l'amour ,
cet amour-là est au delà de tout amour humain comme une lumière inconnue qui nous embraserait ...qu'en sais-tu , qu'en fais-tu à présent ?
lundi 4 août 2008
Là-haut
c'est une sensation étrange , comme si cet appartement allait se refermer sur moi et alors , on m'oublierait ...je passerais des siècles à regarder la cîme des arbres .
dimanche 3 août 2008
mon amour pour toujours
même si la lumière se pose sur moi et m'éblouit , tu demeures derrière chacun de mes regards . L'été qui vient n sera jamais une autre saison .Il me semble que l'éternité soit la seule mesure désormais de mes voeux , la seule couleur déposée sur les humains qui passent . Au fond de la mare , je pêcherai la lune , promis !
jeudi 31 juillet 2008
je ne serai jamais grande , Babyblue
jamais ce guerrier prêt à combattre la nuit mais j'aurai essayé .Je vomis des boules de roses dès que j'ouvre la bouche .
en mars 2007
Tu m'avais dit , en bas de cet immeuble ,tandis que j'enlevais mon casque pour t'embrasser " tu m'as ramené vers la lumière ...à présent , je veux marcher seul "
si j'avais été Orphée , je t'aurais ramené et je t'aurais gardé
• “Orpheus”, as I wrote it, is an actual sonnet. It is based on one of the most beautiful stories every written. He was a musician appealing to Hades to let his love, Eurydice live again. I tried to find a contemporary angle – so my modern day Orpheus is a gardener. This is a sad, sad song.
Je sais que tu sais et la nuit nous emporte ,nous disperse . Poussières d'étoiles , tu verras ,j'ai les bras infinis et la mort n'est qu'une idée de ce monde-là .
Je sais que tu sais et la nuit nous emporte ,nous disperse . Poussières d'étoiles , tu verras ,j'ai les bras infinis et la mort n'est qu'une idée de ce monde-là .
mercredi 30 juillet 2008
relu ça sur le blog d'émilie
28 avril 2007
"j'veux pas que tu t'en ailles" ou le peu que je sais sur JULIEN
Je sais que :
- Julien écoutait en boucle le MTV Unplugged de Nirvana pendant qu'il composait la chanson "your apprentice"
- Julien aimait beaucoup ma poupée en chiffon nommée d'un accord commun "Nini G."
- Julien aimait voir un sourire au réveil
- Julien aimait se mettre en terrasse d'un café pour observer les gens, voir leur beauté et leur fêlure
- Julien n'aimait pas Brel, Ferré, ... à cause de leur attitude "théâtrale"
- Julien aimait le film "37,2 le matin"
- Julien adorait le film "Les enfants du Paradis"
- Julien avait beaucoup bu lorsqu'il avait 19 ans, et que depuis il ne buvait plus du tout
- Julien, il y a un an, se croyait
" courageux
puissant
protecteur
fragile
patient
franc
doux
sauvage "
- Julien aimait le travail de "andy Julia"
- Julien aimait beaucoup sa Vespa
Je ne sais pas beaucoup de chose sur Julien au final, hein.
SON DERNIER MAIL :
dimanche 7 janvier 2007 14:53
À : Emilie<*****@hotmail.com>
Objet : jelo - On Fire version 1.06 iTurbo (mp3)
"j'veux pas que tu t'en ailles" ou le peu que je sais sur JULIEN
Je sais que :
- Julien écoutait en boucle le MTV Unplugged de Nirvana pendant qu'il composait la chanson "your apprentice"
- Julien aimait beaucoup ma poupée en chiffon nommée d'un accord commun "Nini G."
- Julien aimait voir un sourire au réveil
- Julien aimait se mettre en terrasse d'un café pour observer les gens, voir leur beauté et leur fêlure
- Julien n'aimait pas Brel, Ferré, ... à cause de leur attitude "théâtrale"
- Julien aimait le film "37,2 le matin"
- Julien adorait le film "Les enfants du Paradis"
- Julien avait beaucoup bu lorsqu'il avait 19 ans, et que depuis il ne buvait plus du tout
- Julien, il y a un an, se croyait
" courageux
puissant
protecteur
fragile
patient
franc
doux
sauvage "
- Julien aimait le travail de "andy Julia"
- Julien aimait beaucoup sa Vespa
Je ne sais pas beaucoup de chose sur Julien au final, hein.
SON DERNIER MAIL :
dimanche 7 janvier 2007 14:53
À : Emilie<*****@hotmail.com>
Objet : jelo - On Fire version 1.06 iTurbo (mp3)
mardi 29 juillet 2008
babyblue ...
je n'avais pas besoin que tu deviennes un ange ...j'ai retrouvé Fliv à la valise pour dîner et ça ne ressemble plus à avant ...plus de musique...on a bu du champagne ; je ne me suis pas levée pour aller voir si ta porte s'ouvrait au coin de la rue ...mais tu aurais pu surgir comme ça devant nous , ça m'aurait semblé normal . J'ai pensé aux locaux du journal, au tournage de " la boucle " ,je m'en veux encore .
lundi 28 juillet 2008
J'ai encore parlé de toi
ce soir ...les gens ont du mal à croire en eux et alors , ils meurent plus ou moins vite .
dimanche 27 juillet 2008
certains soirs , j'ai l'impression que tu es furieux
mais c'est moi qui le suis aussi ...
J'écoute le soir des histoires de familles fichues , d'enfances qui vacillent encore sur les carrelages des cafés ...les pères absents d'une manière ou d'une autre ...
J'écoute un livre qui te ressemble et pourquoi les branches des arbres ,pourquoi pas moi et mes poèmes .
Pourquoi ces gens qui crient sans te connaître , sans te manquer ?
jugé sans tarder ...
qui sommes-nous à présent , de chaque coté de cette étoile ?
Amants étincelants en armures blanches et glacées ...je vis et ça me tue parfois .
J'écoute le soir des histoires de familles fichues , d'enfances qui vacillent encore sur les carrelages des cafés ...les pères absents d'une manière ou d'une autre ...
J'écoute un livre qui te ressemble et pourquoi les branches des arbres ,pourquoi pas moi et mes poèmes .
Pourquoi ces gens qui crient sans te connaître , sans te manquer ?
jugé sans tarder ...
qui sommes-nous à présent , de chaque coté de cette étoile ?
Amants étincelants en armures blanches et glacées ...je vis et ça me tue parfois .
vendredi 25 juillet 2008
mercredi 23 juillet 2008
mardi 22 juillet 2008
la lumière sur le parquet
du nouvel appartement a sûrement raison de la nuit .J'ai décroché mes ailes , je crois . Je marche parmi les habitants des villes .Là-bas , je sais le chemin et les cailloux .
lundi 21 juillet 2008
Tu es tellement là près de moi
comme un ange,un guide étrange ,tu sais mes regards et mes pas avant moi, comme depuis le début ...
vendredi 18 juillet 2008
mercredi 16 juillet 2008
La dernière leçon de piano
avant la rentrée ...j'ai fait des progrès ,pas au point d'interpréter the apprentice mais ...on a écouté une des chansons que je t'avais dédiée et W. a trouvé ça très bon .
J'ai mis une partie de notre Vie en cartons .
J'ai mis une partie de notre Vie en cartons .
lundi 14 juillet 2008
Nous nous sommes assis , hier soir , dans la pénombre
et nous avons parlé de toi ou plutôt , il a parlé , en gribouillant machinalement sur une petite feuille de papier ...il a dit que tu m'avais changée , que si je n'avais pas pu entrer en contact avec toi,tu m'avais poussée en avant , vers ces choix , ces décisions , ces portes que je n'aurais jamais osé pousser auparavant ...il a dit que l'île n'était pas ton histoire , que tu étais entre l'appartement et la forêt , que tu étais désormais plus loin, en paix et que ma paix venait de la tienne...mais , mon D', Julien, mon D', que tu me manques !
dimanche 13 juillet 2008
Si la vie t'avait gardé tout contre elle ,
tu serais sûrement à une terrasse de café au soleil avec une autre femme que moi et je dis que j'aurais préféré ça que te savoir prisonnier du néant .
vendredi 11 juillet 2008
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
22 mars 1950
PAVESE
questa morte che ci accompagna
dal mattino alla sera, insonne,
sorda, come un vecchio rimorso
o un vizio assurdo. I tuoi occhi
saranno una vana parola,
un grido taciuto, un silenzio.
Cosi li vedi ogni mattina
quando su te sola ti pieghi
nello specchio. O cara speranza,
quel giorno sapremo anche noi
che sei la vita e sei il nulla.
Per tutti la morte ha uno sguardo
Verrà la morte e avrà i tuoi occhi.
Sarà come smettere un vizio,
come vedere nello specchio
riemergere un viso morto,
come ascoltare un labbro chiuso.
Scenderemo nel gorgo muti.
22 mars 1950
PAVESE
jeudi 10 juillet 2008
les roses qui dorment ...
pendant leur voyage oublient sans doute qu'elles ont été aimées et que la planète sur laquelle il suffisait d'ébouriffer ses pétales s'est éloignée définitivement .
L'éleveur de roses en possède des troupeaux et peut-être que des enfants délurés viennent ,au risque de se piquer, leur donner un nom . Ce serait bien pour les retrouver à condition qu'ils aient eu la patience de le leur murmurer , jour après jour , comme un serment .
Quand elles arrivent , elles se réveillent et ne reconnaissent rien . Elles écoutent les conversations...comme elles ont l'air étrange , les gens les touchent pour voir si elles sont vivantes , puis les oublient .
Quelqu'un a posé des perles sur le sable vert où elles attendent la fin .
L'éleveur de roses en possède des troupeaux et peut-être que des enfants délurés viennent ,au risque de se piquer, leur donner un nom . Ce serait bien pour les retrouver à condition qu'ils aient eu la patience de le leur murmurer , jour après jour , comme un serment .
Quand elles arrivent , elles se réveillent et ne reconnaissent rien . Elles écoutent les conversations...comme elles ont l'air étrange , les gens les touchent pour voir si elles sont vivantes , puis les oublient .
Quelqu'un a posé des perles sur le sable vert où elles attendent la fin .
mercredi 9 juillet 2008
mardi 8 juillet 2008
Il y a quelqu'un que je n'aimerai jamais
comme une femme aime un homme mais qui porte une âme , une flamme qui m'attendrissent ...je lui ai dit que seul l'enfant me retenait au bord du gouffre mais lui aussi ,mais on ne dit pas ça comme ça . J'espère que je ne lui ai pas fait mal .
lundi 7 juillet 2008
ça fait deux ans , aujourd'hui
que j'ai compris que je reviendrai à la fin de l'été pour me jeter dans tes bras .
dimanche 6 juillet 2008
La boule morte
remonte à la surface ...j'écoute la musique que tu aimais ...la chambre vide là-bas reprend ses formes de nuit , les silhouettes du placard et des lampes , les couleurs où ta tête reposait pour de faux sur le bord du drap ...
samedi 5 juillet 2008
Trop de musique
de gens qui chantaient ...bien , qui jouaient de la guitare , les applaudissements des amis à la fin, j'avais besoin de me retrouver seule avec toi , envie de passer par la nuit , trop d'été et de rumeurs par les fenêtres ouvertes , trop de bonheur sans doute ,je n'y arrive pas sans toi, je m'en fous ...
vendredi 4 juillet 2008
jeudi 3 juillet 2008
effrayante
quelqu'un m'a dit ça , ce soir et je me suis souvenue que Fliv disait ça de notre couple ...étincelants et brisés .
mercredi 2 juillet 2008
dimanche 29 juin 2008
parfois , c'est comme si ...
tu t'en allais voir plus loin et moi aussi , puis le soir revient et mes lêvres sur les tiennes , la toile se réchauffe ,l'amour d'un ange et d'une humaine , tellement désespérant , tellement unique pourtant ...
vendredi 27 juin 2008
mardi 24 juin 2008
hier soir ,
la ville ressemblait à une piste d'atterrissage et j'ai oublié mon téléphone quelque part...la ville est alourdie de chaleur ...je regarde les Vespas ...
dimanche 22 juin 2008
vendredi 20 juin 2008
ça semble fou mais
je crois que tu es dans ce chiffre 53 ; j'étais en train de photographier Battlestar Gallactica en repensant aux nuits passées à regarder cinq , six épisodes à la suite , en écoutant les paroles échangées entre le père et le fils à la veille du combat ...et je suis retournée vers l'écran ...23h 53...je le savais avant que l'écran ne se rallume .
jeudi 19 juin 2008
mercredi 18 juin 2008
mardi 17 juin 2008
les gens luttent pour sauver leur liberté
de musiciens , tu avais raison quand à deux heures du matin, tu poursuivais tes boucles ...
lundi 16 juin 2008
dimanche 15 juin 2008
toutes ces fêtes
auxquelles tu n'aurais pas voulu assister mais où tu manques .Je voudais tant que tu sois fier de moi , encore !
vendredi 13 juin 2008
jeudi 12 juin 2008
cet été
On vivait dans les cartons mais ta photo et les toiles de toi seront les dernières à être décrochées du mur .
mardi 10 juin 2008
exposition
ce soir , des gens sont entrés dans le café et m'ont demandé l'histoire des tableaux mais ils ne t'ont pas vu ...tant mieux , on rentre jeudi soir , à la " maison " !
dimanche 8 juin 2008
je relis ça " babyblû "
Tu dors et tu ressembles à Joshua , allongé sur le dos ,les bras refermés sur toi , la main droite sur le ventre comme une grosse patte ;tu as cessé de grogner .Il doit être quatorze heures , c'est beaucoup pour le jour .Je suppose qu'à quelques mêtres de là , il prépare ses humains à la nuit qui n'est pas un renoncement et chaque pas sur les bandes grises et les cases des rues est décompté de leur histoire .
Je t'aime , c'est étrange , comme au début , au bord des yeux et des doigts . Parfois , c'est comme si je ne t'avais jamais encore caressé .
Si mon regard se promène sur les objets , les caisses de carton et les fils ,je sens que je leur suis familière comme dans un dessin animé .
Je n'ai pas de robe bleu ciel avec un tablier blanc ni d'oiseau perché sur l'épaule ( j'ai vraiment envie de ces sièges de cuir avec toi même si on doit rester plantés en plein champ pour écouter les notes de blé )
J'ai vraiment envie de toi et ça signifie aussi l'inverse de ce que ma peau proclame .
Nous avons des tonnes de trucs à faire à deux .
Je te laisse dans l'image d'angle de ton appartement .
Je vais à l'Opéra .
On se dira en fin d'après-midi , la fin du jour .
ps C'est quoi, ce film " music lovers " ?
Je t'aime , c'est étrange , comme au début , au bord des yeux et des doigts . Parfois , c'est comme si je ne t'avais jamais encore caressé .
Si mon regard se promène sur les objets , les caisses de carton et les fils ,je sens que je leur suis familière comme dans un dessin animé .
Je n'ai pas de robe bleu ciel avec un tablier blanc ni d'oiseau perché sur l'épaule ( j'ai vraiment envie de ces sièges de cuir avec toi même si on doit rester plantés en plein champ pour écouter les notes de blé )
J'ai vraiment envie de toi et ça signifie aussi l'inverse de ce que ma peau proclame .
Nous avons des tonnes de trucs à faire à deux .
Je te laisse dans l'image d'angle de ton appartement .
Je vais à l'Opéra .
On se dira en fin d'après-midi , la fin du jour .
ps C'est quoi, ce film " music lovers " ?
vendredi 6 juin 2008
Tu disais
que Fliv et moi avions une virtuosité d'esprit que tu n'aurais jamais ...et tout ce qui m'importait c'était que tu ne m'élèves pas de piédestal ...tu disais que personne ne comprenait ce que tu disais et je ressentais souvent la même solitude avant...et puis , capitaine lancinant , hussard sur le toit , nous avons parlé quelques mois cette langue d'or qui rendait la nuit immense et nos esprits naufrageurs
mercredi 4 juin 2008
mardi 3 juin 2008
Ton blog a réapparu ...
voilà , je ne sais par quel hasard mais c'est comme si ta maison était sortie de terre , une ancienne maison un peu noyée et de travers mais dans les casiers du meuble , des mots et des visages aimés , des signatures et des fleurs fanées , qu'importe les musiques ne le sont pas .
dimanche 1 juin 2008
53
Hier
j'ai trouvé un livre " l'inconsolable " il y a aussi un piano et le bout d'un couloir , une mère inconsolable ...j'ai repris deux de tes portraits au café ;je les ai remplacés par un portrait de John et d'un enfant ...je suis rentrée avec TOI sous le bras .
jeudi 29 mai 2008
mardi 27 mai 2008
dimanche 25 mai 2008
samedi 24 mai 2008
vendredi 23 mai 2008
de l'autre coté de la Seine
là où tu t'étais senti cerné par la lâcheté de ces gens qui acceptent des heures de collaboration et d'ennui qu'on nomme travail ,j'ai défendu notre histoire, notre douleur ,ta beauté éternelle.
mercredi 21 mai 2008
silence
juste toi et moi , ce soir , et le piano ...sous tes doigts et ton regard sur mon écran noir .
Lundi...
un homme était au café quand je suis entrée , hier, qui regardait tes portraits pensant t'avoir déjà rencontré , mais pas ici ...j'ai cru qu'il allait dire pas dans cette vie ...Puis il a parlé de l'éternité de son amour pour sa femme , ici ...Alors , je lui ai répondu que même après , ça continuait ...
dimanche 18 mai 2008
vendredi 16 mai 2008
mercredi 14 mai 2008
dimanche 11 mai 2008
c'est l'été et ce ne sera plus jamais l'été
Fitzgerald never got rid of anything; the ghosts of his adolescence, the failures of his youth, the doubts of his maturity plagued him to the end. He was supremely a part of the world he described, so much a part that he made himself its king and then, when he saw it begin to crumble, he crumbled with it and led it to death.
John Aldridge
John Aldridge
vendredi 9 mai 2008
demain
jeudi 8 mai 2008
La ligne rouge
et sur l'écran , les gens meurent et la voix off dit des choses qui parlent de l'âme et de toi ...POURQUOI EST-CE QU'ON NE TEND PAS LA MAIN ? COMMENT ATTEINDRE LA GRÂCE ?
mercredi 7 mai 2008
lundi 5 mai 2008
dimanche 4 mai 2008
I know ...
C'est étrange, on était plusieurs à être tristes cet après-midi de toi, d'un livre de Duras , de la pluie du dedans , des filles qui vous quittent ou du ciel vide ...
s'échapper de là ...
mon amour , je suis lasse parfois de ce qui bat encore de mon âme à rester là , à trainer dans cette poussière comme une boue sèche , que faire de toutes les promesses d'enfance, des fins de jours sans fin qui ne riment à rien même dans les chansons sans ta voie , des vols d'oiseaux arrêtés en plein vol ,quand plus de ciel à dessiner ni à désirer que le regard de ce dieu perdu ...
samedi 3 mai 2008
vendredi 2 mai 2008
768 messages
Le dieu des enfers doit prier pour que je me taise mais je continue à jeter des mots pour briser ce mur auquel personne ne semble plus croire ...
mardi 29 avril 2008
musique ...
l'association musicale vient d'être créée ...ça me fait bizarre de participer à ça sans toi .J'essaie parfois d'expliquer que je vis avec toi comme ça , mais Ph. dit que personne ne peut comprendre ...les femmes , si, je pense et tes amis aussi .
dimanche 27 avril 2008
j'expliquais à P. la rédemption, la peinture
la mort et puis , je lui ai dit " ils meurent tous dans ces films , enfin, ils ne s'en sortent pas physiquement mais il y a quelqu'un qui passe sur leur dernier chemin et qui prononce quelque chose comme un pardon , quelqu'un qui récupère leur âme ...tu crois que j'étais là pour ça ?
j'avale des crèpes ou plutôt des galettes
un peu compulsivement avec de la confiture dessus ...reçu un mail d'Anic , ton blog a disparu parce qu'on ne l'utilisait pas , les commentaires n'ont pas suffi . Ce serait bien si on avait de nouveau rendez-vous à la fin de ma vie .
samedi 26 avril 2008
dimanche
on est pas très loin de la forêt ,l'air et le silence , une sorte d'oubli de vivre de la ville ,les gens sont ailleurs ...j'ai toujours du mal à étouffer les l contre les virgules .
vendredi 25 avril 2008
dans ce film ,
Charles est comme toi , conscient d'avoir une intelligence supérieure, n'aimant pas plus la vie que la mort , triste du mal qu'il fait aux femmes qu'il aime ...je ne veux pas comprendre que c'était simplement évident de ne pas vivre cette vie de la façon qu'on les autres d'accepter ...
jeudi 24 avril 2008
mardi 22 avril 2008
même derrière les vitres
des fenêtres à Chicago ou Philadelphie ,dans les séries américaines, tu manques ou tu passes comme une ombre vive .
lundi 21 avril 2008
mais tu sais ...
que ce ne sera jamais vrai ...parfois quand une voiture s'arrête en bas , je me dis qu'un type pourrait en sortir avec un fusil et viser la vitre ...je n'arrive pas à te rejoindre , juste te parler ici, encore et encore ...tellement de bleu !
dimanche 20 avril 2008
vendredi 18 avril 2008
ça voulait dire ça ....
Today you were far away
and I didn't ask you why
What could I say
I was far away
You just walked away
and I just watched you
What could I say
How close am I to losing you
Tonight you just close your eyes
and I just watch you
slip away
How close am I to losing you
Hey, are you awake
Yeah I'm right here
Well can I ask you about today
How close am I to losing you
How close am I to losing
" about today " THE NATIONAL
and I didn't ask you why
What could I say
I was far away
You just walked away
and I just watched you
What could I say
How close am I to losing you
Tonight you just close your eyes
and I just watch you
slip away
How close am I to losing you
Hey, are you awake
Yeah I'm right here
Well can I ask you about today
How close am I to losing you
How close am I to losing
" about today " THE NATIONAL
Il pleut
il faut que j'écrive à ce musée de Topeka pour savoir si la Chine a livré les étoiles de shérif ...le monde est vide , tellement vide , parfois ...si tu savais , Babyblue , parce que tu n'es vraiment plus là .
jeudi 17 avril 2008
Je sais ...
Il est tard et tu me manques pour tricher au téléphone parce qu'on se parlait au delà de minuit et soudain , tu me disais " allez,va te coucher !" et là , je ressemblais vraiment à Scout !
mercredi 16 avril 2008
lundi 14 avril 2008
dimanche 13 avril 2008
j'avais peur
qu'un an révolu , je perde le fil , je m'arrête ...j'ai commencé un nouveau tableau :je voulais peindre des images bleues ;j'en ai trouvé une du film " young Adam " on en avait parlé ensemble , à cause des couleurs .Le type , le héros , le meurtrier est sur une péniche .Tout est bleu et vert avec les frondaisons autour ,il ne semble y avoir que cet horizon-là .
samedi 12 avril 2008
toile blanche
je vais continuer avec des images bleues et même si ce n'est plus toi , je poursuis ma traversée des espaces qui te ressemblent .
vendredi 11 avril 2008
un an ...
ça ne veut rien dire mais tu manques et la vie n'est qu'une apparence ou un mot , souvent .
jeudi 10 avril 2008
c'est déjà demain et je n'ai rien dit .
voilà ,je suis restée près de toi,près du piano ,avec Forrester et mes amis .
Pas lu tes poèmes ,mangé des macarons ,pensé à toi ,regardé les autres ,parlé de politique .
L'Enfant dormait qui n'est plus un enfant mais notre histoire n'est pas la sienne . Peut-être qu'un jour ,il trouvera ces lignes et dira à ses enfants " votre grand-mère a aimé passionnément cet homme-là " ou peut-être nous aura t'il oublié .
Pas lu tes poèmes ,mangé des macarons ,pensé à toi ,regardé les autres ,parlé de politique .
L'Enfant dormait qui n'est plus un enfant mais notre histoire n'est pas la sienne . Peut-être qu'un jour ,il trouvera ces lignes et dira à ses enfants " votre grand-mère a aimé passionnément cet homme-là " ou peut-être nous aura t'il oublié .
en regardant les dates
Saturday, April 09, 2005
i'm a clown in the clouds
today is such a rainy day
there's nothing to pray
i wake up in the morning rain
give a glance to my castle in spain
i can't help i drown in his shrouds
i'm like a clown in the clouds
i'm the happiest billionaire today
so i won't escape this suicide squeeze play
i'm down in the clouds
i'm down like a clown
falsely happy
falsely happy
i'm a clown in the clouds
today is such a rainy day
there's nothing to pray
i wake up in the morning rain
give a glance to my castle in spain
i can't help i drown in his shrouds
i'm like a clown in the clouds
i'm the happiest billionaire today
so i won't escape this suicide squeeze play
i'm down in the clouds
i'm down like a clown
falsely happy
falsely happy
on avait écrit :
Post-card from Venice
Elle se penche
par ce cercle un peu étroit
sur le monde
et tout autour comme des pétales
gris , tissés de noir ...
Elle devient la fleur ,
le coeur enserré
de cette saison
tandis que les mots
s'élisent , se liguent
puis se froissent d'être jetés
elle respire l'univers
à l'envers
et devine
le texte des chansons
dans des taches oranges
sa jupe est trouée
pour laisser passer
la lumière
l'homme ne comprend rien
de ce qu'elle vient murmurer
à son oreille
lorsqu'elle se relève
lorsqu'elle se réveille
et sourit
en buvant son café .
20.8.06 18:59
Permalien
Aller à la date 6 Commentaire(s) URL de TrackBack
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 19:17)
eromo... et caféïnomane bien sûr
zivvoug (20.8.06 19:43)
écrit par tendresse pour cette femme qui dansait vers le matin au milieu des touristes et plongeait dans la poubelle comme une mouette ...
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 19:56)
trich... quel matin d'où ça?
zivvoug (20.8.06 20:05)
venice , mais no one is innocent , moi encore moins qu'un autre qui l'ait regardée , écrite , mais pas inventée !
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 22:27)
pseud... et je n'invente rien en matière d'espionnage et d'usurpation d'identité, james.
http://limboman.free.fr/trash/code_pseud.gif
zivvoug (20.8.06 23:20)
but the following pseudo is dhead , alors n'exagérons pas ! vive la vraie Vie !
Elle se penche
par ce cercle un peu étroit
sur le monde
et tout autour comme des pétales
gris , tissés de noir ...
Elle devient la fleur ,
le coeur enserré
de cette saison
tandis que les mots
s'élisent , se liguent
puis se froissent d'être jetés
elle respire l'univers
à l'envers
et devine
le texte des chansons
dans des taches oranges
sa jupe est trouée
pour laisser passer
la lumière
l'homme ne comprend rien
de ce qu'elle vient murmurer
à son oreille
lorsqu'elle se relève
lorsqu'elle se réveille
et sourit
en buvant son café .
20.8.06 18:59
Permalien
Aller à la date 6 Commentaire(s) URL de TrackBack
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 19:17)
eromo... et caféïnomane bien sûr
zivvoug (20.8.06 19:43)
écrit par tendresse pour cette femme qui dansait vers le matin au milieu des touristes et plongeait dans la poubelle comme une mouette ...
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 19:56)
trich... quel matin d'où ça?
zivvoug (20.8.06 20:05)
venice , mais no one is innocent , moi encore moins qu'un autre qui l'ait regardée , écrite , mais pas inventée !
jelo & jcpdt7j / Site web (20.8.06 22:27)
pseud... et je n'invente rien en matière d'espionnage et d'usurpation d'identité, james.
http://limboman.free.fr/trash/code_pseud.gif
zivvoug (20.8.06 23:20)
but the following pseudo is dhead , alors n'exagérons pas ! vive la vraie Vie !
Tu avais écrit : regarder loin ...
...I know a place, where green mansions are
as near or far, as any star up above.
And in this land of eternal spring
where hummingbirds can learn to sing...
as near or far, as any star up above.
And in this land of eternal spring
where hummingbirds can learn to sing...
ici parce que c'est à Lui , à Nous ....
Hier soir, je pensais à lui, à ses envies de musique, à nos délires lorsque nous l’imaginions lui sur scène, moi en groupie jalouse.
Ce matin je voulais écrire, je ne sais pas sur quel support, ni quel contenu, mais c’était comme une évidence de poser des mots aujourd’hui. Et puis…. rien, rien n’est venu, pas de mots, le vide. Amputée de mots. Comme son absence renvoyée encore plus à la figure.
Alors je l’ai relu.
Ton dernier tableau est tendre, tout doux.
Je t’embrasse avec l’émotion particulière à cette journée.
Ce matin je voulais écrire, je ne sais pas sur quel support, ni quel contenu, mais c’était comme une évidence de poser des mots aujourd’hui. Et puis…. rien, rien n’est venu, pas de mots, le vide. Amputée de mots. Comme son absence renvoyée encore plus à la figure.
Alors je l’ai relu.
Ton dernier tableau est tendre, tout doux.
Je t’embrasse avec l’émotion particulière à cette journée.
mercredi 9 avril 2008
forever
Danièle,
Je t'envoie mes meilleures pensées et malgré la distance serais de tout coeur avec vous et avec Julien ce soir.
L'enfance reste éternelle pour les poètes, les rêveurs et les utopistes bâtisseurs !
à bientôt,
Franck
Je t'envoie mes meilleures pensées et malgré la distance serais de tout coeur avec vous et avec Julien ce soir.
L'enfance reste éternelle pour les poètes, les rêveurs et les utopistes bâtisseurs !
à bientôt,
Franck
So I'm countin' it to the sky
c'est une chanson qui me fait penser à Deadwood , THE RIFFLE et à ce texte bizarre que je ne retrouve plus où je t'imaginais de l'autre coté et moi aussi , je crois , juste débarqués , avec une maison de bois à construire . Dans le faroveland ...
mardi 8 avril 2008
je ne sais plus très bien
quel jour on est , enfin, si mais je te tiens fort par la taille et l'Empire nous désire .
dimanche 6 avril 2008
frank a enregistré les commentaires ...
nos petites pierres dérisoires déposées dans tes poches , jour après jour , pour que tu te sentes assez lourd dans nos coeurs pour exister .
samedi 5 avril 2008
vendredi 4 avril 2008
retour à Lyon
je serai là-bas
demain
un peu
comme nulle part
mais tellement de bleu
dans nos regards
de filles
noyées
le sien
contre le mien
même si
on ne se voit pas
comme nos bras
refermés
ensemble
autour du vide
de toi
j'écoute
d'autres musiques
que toi
tu vois
il n'y avait
que ta voix
près de moi
qui comptait
tout ce que j'entends
de cette chanson-là
c'est " je pense à toi
est-ce que tu penses
à moi ? "
est-ce que tu sais
tout ça
chaque soir
le désespoir
et l'envie
d'en finir
notre amour
jamais fini
je pense à toi
et je tourne
en boucle de nuit
demain
je serai là-bas ...
demain
un peu
comme nulle part
mais tellement de bleu
dans nos regards
de filles
noyées
le sien
contre le mien
même si
on ne se voit pas
comme nos bras
refermés
ensemble
autour du vide
de toi
j'écoute
d'autres musiques
que toi
tu vois
il n'y avait
que ta voix
près de moi
qui comptait
tout ce que j'entends
de cette chanson-là
c'est " je pense à toi
est-ce que tu penses
à moi ? "
est-ce que tu sais
tout ça
chaque soir
le désespoir
et l'envie
d'en finir
notre amour
jamais fini
je pense à toi
et je tourne
en boucle de nuit
demain
je serai là-bas ...
jeudi 3 avril 2008
il est tard ...
ce soir, tu devais être assis à la table de réunion et j'ai eu la force que tu me souhaitais .
mercredi 2 avril 2008
En forme d'étoile
je nous rassure , envers et contre tout , le bleu nous embrasse et le monde disparait , toute la violence et l'horreur ...tu avais tellement raison qu'il n'y a que ce garçon qui te ressemble et qui lutte pour que demain lui soit comme une arme , sans concession , sans peut-être cette dangereuse douceur qui nous faisait pleurer devant l'alignement des pions sur les carreaux de marbre , qui tienne ma vie .
mardi 1 avril 2008
le 1er avril 2007 ( bis )
on devait diner avec ton père mais il n'était pas venu ...On avait passé la soirée ensemble ; tu m'avais serrée très fort dans tes bras , en disant " c'est bien que tu sois là , reste dormir ...au matin , je suis repartie vers sept heures , à regrets et à la sortie du métro, j'ai vu cette première grue et ce trou béant près de la piscine .
la dernière fois que je t'ai vu .
la dernière fois que je t'ai vu .
le 1er avril 2007
Tu avais dit " je m'enferme pour composer " merci de m'avoir montré ces jardins à Bercy village , j'irai me promener par là , s'il fait beau ; je t'avais offert une poubelle noire et je t'avais dit en prenant un café boulevard des Capucines , " mes amis savent que je n'en fais qu'à ma tête , ils savent que je ne cesserai pas de t'aimer ..."
lundi 31 mars 2008
dimanche 30 mars 2008
Il est minuit
et tu n'as jamais été aussi proche ...je ne sais pas si c'est toi qui reviens pleurer derrière mes yeux ou si je me fonds en toi ...tout ce bleu !
samedi 29 mars 2008
vendredi 28 mars 2008
Après le concert ,
la voiture s'est engagée dans les rues que je prenais le samedi après-midi,pour revenir du marché vers toi
Et tu dormais dans l'hiver , les écrans de tes ordinateurs allumés sur des titres de chansons ...
Mon Dieu, Julien !
Et tu dormais dans l'hiver , les écrans de tes ordinateurs allumés sur des titres de chansons ...
Mon Dieu, Julien !
jeudi 27 mars 2008
mon amour pour toujours ...
entre les lignes de toi ,je garde ton amour de toujours et les autres filles qui se sont ancrées de toi au fil des jours et des nuits un peu comme si tu me les avais données avant de t'éteindre comme des étoiles précieuses et la nuit se répète sur les touches du clavier et les chansons des autres se déroulent, alors j'écris encore : comment faire sans toi ?
mercredi 26 mars 2008
le 10 septembre 2006
Je dis qu'il ne faut rien forcer " jcpdt7j...tu as écrit tant de choses comme des couloirs et je pense à la porte presque blindée de ton appartement ,à nos tenues kaki et à la guerre qu'on a perdue ...
mardi 25 mars 2008
lundi 24 mars 2008
C'est là , tout contre le mur ...
dans le silence , la porte secrète , mais j'ai beau te supplier , tu ne m'aides pas à la trouver ...alors , je reste avec moi et c'est assommant !
dimanche 23 mars 2008
behind
if I could listen to the music
strong enough
strong enough
so I could forget
the beat of my heart
the beat of my blood
behind
behind
if I could open my wings
wide enough
wide enough
in this empty room
so I could fly
to the place
where you died
and stand
till the night
under the white stars
shout babyblue
shout
to help me
to get through
lost spaces
strong enough
strong enough
so I could forget
the beat of my heart
the beat of my blood
behind
behind
if I could open my wings
wide enough
wide enough
in this empty room
so I could fly
to the place
where you died
and stand
till the night
under the white stars
shout babyblue
shout
to help me
to get through
lost spaces
Jean-Claude Vandamme pour toi ...
"Il y a deux sortes de vies... J'espère que c'est pas trop fort, mais c'est très profond ce que je vais dire : il y a deux vies. La première vie, c'est la nôtre : entre toi et moi, le téléphone, la conversation, le magazine "Première", le film "La Légion étrangère" qui est très beau, je respecte, mais c'est une réalité qu'on a créée, on vit dans une réalité qu'on a créée et que j'appelle "illusion". Et puis, il y a la mort ; et la mort n'existe pas. La mort, c'est la seconde dimension ; la vraie dimension de la vie, c'est l'Univers ! Et c'est là où on revient, soit dans la même enveloppe, soit dans quelque chose d'autre dans laquelle on a envie de revenir et... on progresse. Le progrès sur la vérité. Et je sais que même si tu comprends pas ce que je dis, tu le comprends."
"La vie, c'est quelque chose de très fort et de très beau, la vie appartient à tous les vivants, it's both a dream and a feeling. C'est être ce que nous ne sommes pas sans le rester, la vie c'est mourir aussi, et mourir c'est vraiment strong, c'est rester en vie au delà de la mort... Tous ceux qui sont morts n'ignorent pas de le savoir."
"Maintenant j'ai aussi upgrading my knowledge, j'ai avancé mon wisdom (...) donc j'ai appris un peu plus sur la vie, parce qu'on devient plus vieux, plus jeune, enfin plus vieux, plus jeune, oui... parce que quand on devient plus vieux, on devient plus jeune, ça dépend comment tu le vois."
"La vie, c'est quelque chose de très fort et de très beau, la vie appartient à tous les vivants, it's both a dream and a feeling. C'est être ce que nous ne sommes pas sans le rester, la vie c'est mourir aussi, et mourir c'est vraiment strong, c'est rester en vie au delà de la mort... Tous ceux qui sont morts n'ignorent pas de le savoir."
"Maintenant j'ai aussi upgrading my knowledge, j'ai avancé mon wisdom (...) donc j'ai appris un peu plus sur la vie, parce qu'on devient plus vieux, plus jeune, enfin plus vieux, plus jeune, oui... parce que quand on devient plus vieux, on devient plus jeune, ça dépend comment tu le vois."
Et voilà , c'est Pâques ...
Il n'y a rien à dire que " si seulement , j'avais su ..." dans dix-huit jours , ce sera de nouveau trop tard ...sur la sixième toile , tu as l'oeil trop haut et ça te donne encore plus l'air italien .Raphaël t'aurait aimé .
samedi 22 mars 2008
il dit :
" pour toi , ce n'était pas un homme , c'était un elfe alors il n'y avait pas de combat à mener ...Tu écoutais sa musique , tu dormais avec lui , tout était là , pourtant il n'y avait plus de lumière en lui ...Il était écrivain, pas vraiment musicien ...il voulait écrire mais il ne l'a pas fait , alors il a fait de la musique .Votre lien est dans les tableaux , pas dans le piano . Si tu n'avais pas eu de famille , ton fils , vous seriez morts ensemble .Un ange ne pouvait pas mourir mais il est mort et tu n'as pas pu le sauver .Il aurait pu faire de la politique mais pas comme on la fait aujourd'hui .Il était le plus intelligent de sa famille mais personne ne comprenait ce qu'il disait. Il était rejeté et l'amour ne l'a pas reconstruit .L'amour ne pouvait pas exister puisque ..."
Tu te souviens de son premier portrait ?
Tu m'avais dit " c'est tout à fait moi , dommage que ce ne soit pas toi qui l'ait écrit !"
Tu te souviens de son premier portrait ?
Tu m'avais dit " c'est tout à fait moi , dommage que ce ne soit pas toi qui l'ait écrit !"
Limboman...si vous pouviez comprendre
“There are no rules of architecture for a castle in the clouds.” et pas de murailles comme les hommes de cette planète en construisent ou de barbelés,entre lui et moi . Simplement , tout ce qu'il a pu me dire, me chanter, m'apprendre m'est devenu livre de vie ,plus sûrement que vos bibles et vos textes de lois .
vendredi 21 mars 2008
l'eau ça mouille ...ça te faisait rire :
Jean-Claude Vandamme, aussi !
"Quand on est aware, comme une plante, qui n'a pas d'oeil, et pas... et pas d'oreille, elle sent les vibrations... Parce que le monde est fait de flesh, de molécules, et d'électricité, comme le Big Bang. Et ça ensemble, ça fait l'Univers. Et toutes les species du monde entier sont aware."
"Quand on est aware, comme une plante, qui n'a pas d'oeil, et pas... et pas d'oreille, elle sent les vibrations... Parce que le monde est fait de flesh, de molécules, et d'électricité, comme le Big Bang. Et ça ensemble, ça fait l'Univers. Et toutes les species du monde entier sont aware."
jeudi 20 mars 2008
De l'humanité ...juste ça ,
comme le souvenir d'avoir marché pieds nus , longtemps et au fil des pas , dessiné à perte de vue , à perte de rêve ,ce monde qui se recroqueville à présent , à chaque rappel du mal qui le ronge .
Les sept toiles
les gens me demandent pourquoi sept ...c'est symbolique et puis , je viens de réaliser que si tu prononce ça vite , tu rejoins les étoiles comme j'ai trouvé avec stupeur que le numéro des pompes funêbres de Levallois se terminait par 53 53 ...je ne sais plus ce que tu racontais sur les chiffres mais ça semblait t'importer énormément comme des clés .
mercredi 19 mars 2008
je ne suis pas très grande mais ...
je suis impératrice ...c'est toi qui me l'a dit ou qui l'a décidé , un jour , quand on parlait du chevalier interstellaire . Il y a des mondes où je ne saurai sans doute jamais ce qu'il faut dire ou faire et j'aurais toujours l'air de danser sur un fil invisible , tant pis !
mardi 18 mars 2008
lundi 17 mars 2008
J'aurais voulu ..
que tu sois fier de moi, terminer l'album à temps ...le chanter dans un endroit digne de toi ...une laverie où les tambours des machines tourneraient à l'envers , sans bruit ...j'aurais peut-être fini les toiles . Je me suis promis l'impossible aussi ?
dimanche 16 mars 2008
J'écoute un truc :
skinny love ..Bon Iver ...and I told you to be patient ...et je pense à toi , au soleil de l'autre coté de la vitre , à ce qui me ramène à la vie , à ce que tu avais déjà prévu et ça me fait venir les larmes aux yeux ...j'ai rien envie de faire qu'écrire , encore et encore et le piano ...je t'aime , BABYBLUE ...tu t'en allais déjà vers la forêt , notes après notes , dans tes nuits sans moi et je ne suis pas encore grande , malgré les cailloux dans mes poches !
samedi 15 mars 2008
Je pense à Scout et à Atticus
et je n'ai toujours pas vu le film ...c'est étrange , cet hymne à la joie , posé sur le piano ...ça te fait sourire ? pas moi !
Le fleuriste qui passe tous les soirs
au café m'a offert une rose ...blanche ...pour toi .Il dit que les hommes ont un coeur plus grand que celui des femmes ?
jeudi 13 mars 2008
il y avait de la pluie rue des Abbesses
sur les trottoirs comme une fête et chez Grace , des toiles abstraites comme des pétales de fleurs géantes et multicolores ...Pensé à nos balbutiements musicaux , à l'amitié et à tes fuites quand on bavardait tous ensemble , pour rien ...
mercredi 12 mars 2008
[ to the addicts ]
Limboman - to the addicts
the only good reason to quit drinking
the only good reason to quit dope
is because tomorrow, tomorrow, we might be alive
la seule bonne raison d'arrêter de boire
la seule bonne raison d'arrêter de se défoncer
c'est que demain, demain, on sera peut-être en vie
qu'importe nos histoires
nous devons tous crever
le ciel l'ouvrir le déchirer
whatever our stories are
we all must die
the sky opened and cutted
(and don't think it's mistranslated)
I wrote it and it was :
qu'importe nos histoires
nous devons tous crever le ciel
l'ouvrir le déchirer ( D.ZELIC )
in case of emergency
jcpdt7j is here
Limboman is here
julien should be here
jelo & jelomusic used to be here
mardi 11 mars 2008
Il faut que je trouve un nom
de journal ou de mouvement ...Esquilae me semble trop beau, comme un sanctuaire aux fonds des océans . Massada 53, la colère ?
lundi 10 mars 2008
dimanche 9 mars 2008
toute la journée
j'ai vu passer des gens comme tu les détestais ...tu disais " cette ville est horrible , enlève ces mocassins ..."
samedi 8 mars 2008
j'y vais ...
Si tu étais encore à mes cotés ,nous serions sans doute en train de dormir à poings fermés, en attendant le passage du vaisseau amiral !
vendredi 7 mars 2008
je sais ...tu es derrière moi , sur le piano
derrière toutes les larmes
que j'aurais envie
de verser
pour le reste de ma vie
dans les regards de ces hommes
suspendus à mon regard bizarre
d'enfance balayée
depuis que tu m'as laissée
plantée là
sur le bord de cette route
aucun doute
si t'avais eu une arme,
mon amour
sûr que je me serais flinguée
les routes ne vont jamais
là où tu dors
là où tu es couché
mon amour ...
que j'aurais envie
de verser
pour le reste de ma vie
dans les regards de ces hommes
suspendus à mon regard bizarre
d'enfance balayée
depuis que tu m'as laissée
plantée là
sur le bord de cette route
aucun doute
si t'avais eu une arme,
mon amour
sûr que je me serais flinguée
les routes ne vont jamais
là où tu dors
là où tu es couché
mon amour ...
pensé à toi parmi les roses
des roses rouges , par seaux , pour les femmes de cette ville ...Tu disais : je n'aime pas qu'on coupe les fleurs .
jeudi 6 mars 2008
cet homme qui disait ...
" le jour où quelqu'un viendra , il faudra qu'Il soit d'accord " moi aussi , j'avais trouvé mon phare , ma lumière qui venait sans doute d'une planête morte depuis des empires et des empires à peine humains ...le tableau où tu deviens un arbre est terminé , je commence le sixième portrait , celui où tu portes le pull bleu , accroupi près de ton ordinateur , sur le coté, les cafards dorment sous un verre ...Lorsque j'ai peur de m'éloigner , c'est comme si tu me rappelais à l'ordre ,à l'excellence ,à tes cotés et la toile reprend vie sous ma joue .
ce n'est pas de la folie , c'est de l'amour , c'est de l'éternité .
" ...Je dois revenir parmi les morts."
comment aurions-nous pu te remettre au monde , mais nous avons essayé , vraiment !
ce n'est pas de la folie , c'est de l'amour , c'est de l'éternité .
" ...Je dois revenir parmi les morts."
comment aurions-nous pu te remettre au monde , mais nous avons essayé , vraiment !
mercredi 5 mars 2008
Topeka
je vais retrouver Nicole et sa famille , tu te demandais si ta mère avait pu connaître quelqu'un d'entre eux ...je reçois à présent le bulletin de la ville et les offres d'emploi .Je t'aime encore !
je sais mes notes , enfin à peu près ...
je commence à jouer autrement ...ce soir , une fille que tu aurais trouvé jolie demandait au candidat tête de liste pour les municipales pourquoi ...je suis devenue , un peu ...mais je voulais que toi , tu deviennes , que toi , tu te rassures enfin sur ta lumière ...je ne sais pas si j'ai envie d'écouter de la musique .
mardi 4 mars 2008
arié mandelbaum
" Enfin, il y a dans l’exposition une œuvre à part : un autoportrait, magistral, violent avec un regard borgne mais terrible, marqué à la serpe par une chevelure rebelle et une bouche dont les dents mordent et enragent. C’est que la colère habite cette angoisse-là, la violence d’un artiste hanté par ses liens, habité par ses frères de sang et de culture. Marqué au blanc d’un vide impossible à combler.
Guy Gilsoul
Le Vif/L’Express, 3 juin 2005
c'est le titre d'un de tes premiers mails , je viens de réaliser qu'il s'agissait d'un peintre et pas d'un musicien ...
Guy Gilsoul
Le Vif/L’Express, 3 juin 2005
c'est le titre d'un de tes premiers mails , je viens de réaliser qu'il s'agissait d'un peintre et pas d'un musicien ...
Louis Lavelle
La source où se mire Narcisse ne doit être visitée qu’au crépuscule. Il ne peut regarder en elle qu’une forme qui s’estompe, proche de son déclin, à l’instant où lui-même va devenir aussi une ombre. Alors son être et son image se ressemblent et finissent par se confondre. Puis le jeune Narcisse est venu se mirer dans la source à l’aurore ; il a cherché à regarder ce qu’il ne devait point voir ; et son tragique destin l’a obligé de livrer son propre corps à l’image même où il prétendait le saisir.
Il ne peut maintenant que rejoindre cette stérile effigie. Il est condamné à une mort précoce et inutile parce qu’il a voulu obtenir avant de l’avoir mérité ce privilège que la mort seule peut donner à l’homme : de contempler en lui-même son propre ouvrage une fois seulement qu’il est accompli.
Il ne peut maintenant que rejoindre cette stérile effigie. Il est condamné à une mort précoce et inutile parce qu’il a voulu obtenir avant de l’avoir mérité ce privilège que la mort seule peut donner à l’homme : de contempler en lui-même son propre ouvrage une fois seulement qu’il est accompli.
lundi 3 mars 2008
ce vide là où tu nous avais laissées
brutalement et de nouveau le silence ...je n'ai pas réussi à traverser ni toi non plus et les questions reviennent comme cette image de voie ferrée .
dimanche 2 mars 2008
fontainebleau
et le fil rouge s'enroule toujours autour de ma gorge
et de la tienne
et nos maux sont noués
à tout jamais
mon amour, mon amour
et le temps file
entre mes doigts
pourquoi
retenir
quoi que ce soit
si toi
tu dors au bois
éternel
mon amour
mon amour
ritournelles
mensonges
hurlements
tu étais
mon unique
éternel
comment
reprendre
tes ailes
au creux de mes mains
et réchauffer
ton sang figé
mon amour
mon amour
cet hiver
n'a aucun sens
bois noirs
interdits
et de la tienne
et nos maux sont noués
à tout jamais
mon amour, mon amour
et le temps file
entre mes doigts
pourquoi
retenir
quoi que ce soit
si toi
tu dors au bois
éternel
mon amour
mon amour
ritournelles
mensonges
hurlements
tu étais
mon unique
éternel
comment
reprendre
tes ailes
au creux de mes mains
et réchauffer
ton sang figé
mon amour
mon amour
cet hiver
n'a aucun sens
bois noirs
interdits
c'est un peu la guerre
autour , il y a cette violence , cette agression de la bétise , énorme et tu aurais senti monter la violence en toi ...j'attends que ma colère pousse .
samedi 1 mars 2008
puisque ton blog a disparu
je continuerai là et un jour ...nul ne sait le jour d'après , la force de l'amour, le temps et l'espace de nos vies mais je te promets encore et encore l'impossible ...
jeudi 28 février 2008
tu écrivais sur un blog , un commentaire ...
) intégration parceque j'ai cette fâcheuse manie de reformuler pour comprendre, donc de ne comprendre *vraiment* qu'avec mes propres mots.
en d'autres termes je sais pas faire sans mon dico de synonymes.
on a tous un langage à nous. tu te souviens pas t'être demandé à l'époque des préaux pourquoi on disait "table" pour désigner ce truc sur lequel tu manges, tu dessines, tu joues, ... ?
et cette incompréhension face à l'arbitraire du mot "table"... j'ai jamais su apprendre par coeur aucun dico. je connais les usages, mais le sens d'un mot n'a de sens que celui que *je* lui donne.
une phrase aussi. écouter derrière les mots c'est -enfin- sortir de l'anecdotique. du répétable. du dictionnaire figé. c'est accepter le présent.
toute la différence entre langue vivante et langue morte.
chuis pas mort, ma langue est dans ma bouche. mes mots aussi. mais ils ne sont que miens alors... l'usage commun revient et je mange tous les jours sur une de mes "table".
donc j'intègre. chanter c'est jamais qu'interpréter ses émotions.
et je chante tout le temps :)
Ecrit par : jcpdt7j | dimanche, 27 février 2005
en d'autres termes je sais pas faire sans mon dico de synonymes.
on a tous un langage à nous. tu te souviens pas t'être demandé à l'époque des préaux pourquoi on disait "table" pour désigner ce truc sur lequel tu manges, tu dessines, tu joues, ... ?
et cette incompréhension face à l'arbitraire du mot "table"... j'ai jamais su apprendre par coeur aucun dico. je connais les usages, mais le sens d'un mot n'a de sens que celui que *je* lui donne.
une phrase aussi. écouter derrière les mots c'est -enfin- sortir de l'anecdotique. du répétable. du dictionnaire figé. c'est accepter le présent.
toute la différence entre langue vivante et langue morte.
chuis pas mort, ma langue est dans ma bouche. mes mots aussi. mais ils ne sont que miens alors... l'usage commun revient et je mange tous les jours sur une de mes "table".
donc j'intègre. chanter c'est jamais qu'interpréter ses émotions.
et je chante tout le temps :)
Ecrit par : jcpdt7j | dimanche, 27 février 2005
mercredi 27 février 2008
mardi 26 février 2008
La voie ferrée
je me suis allongée , vite, les traverses étaient mouillées et les nuages passaient au dessus de ma tête comme dans la chanson ...mocking birds were singing ...do you think we are dolls ...les rituels étranges des terriens...corps en croix...Claudel...tête d'or...tout est lié...les huguenots ont des racines dans le désert .
Le vent des vagues
je dors près des marais ...il y a la pluie ,dehors et la voie ferrée. j'ai envie d'aller m'allonger dessus mais les autres ont peur , à cause des trains qui passent souvent .le viaduc me manque parce que je ne t'ai pas donné la bonne réponse , ce jour-là . mais tu es là , à chacun de mes regards sur les autres , à chacune des photographies que je prends , tu es là dans la rouille des cordages sur le port de st Nazaire ou dans l'abandon d'un gant de chantier; dans les notes de musique que je révise et quand je souris .Mon D', JULIEN !!!
samedi 23 février 2008
je pleure encore en te regardant ...
parfois j'ai peur de m'habituer , de ne plus te porter là , en plein coeur ...tu ne me feras jamais ça ,dis !
jeudi 21 février 2008
mercredi 20 février 2008
je voudrais tant leur parler de toi ....
comme ça ,leur dire que si j'ai toute cette force en moi comme une bourrasque intérieure c'est à cause de toi ,de savoir que les au-delà te retiennent prisonnier...reprendre un train...il y a le vide sur le coté .
mardi 19 février 2008
les âmes perdues ...
les âmes , les coeurs , tout ce qui bat et qu'on essaye d'étouffer et de détruire , sans doute parce que c'est ce qui nous met à vif .
samedi 16 février 2008
babyblue , si tu avais pu voir ...
ce soir , au café Théo , ce qui s'est passé tu aurais été fier de moi et fier de toi et tu m'aurais fait confiance ...pour la vie ...tu sais " retourner la montagne " !
vendredi 15 février 2008
la boule rouge du dessous
c'est ma colère en image , il va falloir que j'ose la lancer pour moins souffrir de ce monde-là .
jeudi 14 février 2008
jours de larmes
où tout semble comme l'envers d'une carte-postale tombée dans la boue et je me souviens de cette impossibilité à cohabiter avec ça " vous vous contentez de peu ! " j'essaye d'y croire mais ...
mercredi 13 février 2008
mardi 12 février 2008
lundi 11 février 2008
dimanche 10 février 2008
The Lost Boat Song / Steve Adey
All the prayers you have answered
Can you forgive my last breath?
One more lost boat on the black sea
One more lost soldier at sea
Old man, tell me
Help me to see what you see
I can’t deny what was given
But some of us die way too young
Holding you closer each birthday
Can this be the final song?
Old man, tell me
Help me to see what you see
All you need to say
In the only way you can
The only way is through
All your words I’ve read
But I’m still to hear your voice
I’m still to hear your voice
I can hold on for the life boat
I can hold on for the night
For all of the sailors who have died here
For all of the ships in the night
Can you forgive my last breath?
One more lost boat on the black sea
One more lost soldier at sea
Old man, tell me
Help me to see what you see
I can’t deny what was given
But some of us die way too young
Holding you closer each birthday
Can this be the final song?
Old man, tell me
Help me to see what you see
All you need to say
In the only way you can
The only way is through
All your words I’ve read
But I’m still to hear your voice
I’m still to hear your voice
I can hold on for the life boat
I can hold on for the night
For all of the sailors who have died here
For all of the ships in the night
mon amour
il y a partout du bleu qui coule et des types de tous les cotés de l'Amérique, en Orégon ou ailleurs qui chantent des trucs sur leurs guitares comme s'ils savaient ...ils ont de jolies voix d'enfants trop grands et parfois , j'ai peur d'avoir oublié la tienne à force de musiques . Dans quatre jours , rien n'aura plus de sens , juste l'absence .
la femme sans ombre
samedi 9 février 2008
C'est drôle , je disais
en imaginant Esquilae 53 et en commençant à l'écrire qu'il faudrait à un moment que l'EMPIRE s'engage dans quelquechose que tu aurais aimé ...bien sûr , on ne va pas vers les gens en disant " bonjour , je suis l'Impératrice , je peux faire quelquechose pour vous ? " ou " je suis d'Esquilae 53 " mais voilà , les types qui poussent la porte du Café Théo sont ceux que tu voulais aider quand tu as écrit cette lettre sans réponse au SAMU social ...ma main est dans la tienne et mes yeux devant ou derrière les tiens .
jeudi 7 février 2008
mercredi 6 février 2008
Tu m'as laissé une étrange fièvre au coeur ...
cette nuit, j'ai traversé la ville pour aller retrouver ceux qui défendent ce café ...ceux qui défendent la parole contre le pouvoir et l'argent . Demain, j'ai rendez-vous avec un S.D.F qui raconte des histoires .
mardi 5 février 2008
un type à la télé
un chanteur qui a mon prénom , des tatouages sur le bras , qui pleure parce qu'il n'a aucune raison d'arrêter et qui cite Artaud . Comment faire sans toi ?
samedi 2 février 2008
Où tu m'entraines ....
FREDERIC et les autres
Il fallait sûrement des St Vincent de Paul ou des St Martin mais le premier était curé à Clichy et le second faisait brûler le trône impérial à Trèves ...Je me suis levée en me demandant quel " people " nous aurions pu engager dans notre campagne pour charmer davantage la population Levalloisienne qu'Henri Lecomte ou Madame Fefeu ? J'ai pensé à Florent Marchet à cause de sa chanson et puis à Viggo Mortensen , mais il est un peu loin ...sinon , le retour du roi aurait réglé le problème sans doute pour partie !!!
quoiqu'il en soit , il n'est pas normal de rencontrer rue Aristide Briand , à la sortie d'une boulangerie , un type sans abri, qui ne parvient pas à expliquer sa détresse .Il n'est pas tolérable que, dans une ville aussi riche , même si elle est endettée , aucune femme dans cette situation , ne puisse trouver refuge !
J'ai vécu , pendant des années , en déposant , parfois , une pièce ou un sourire dans la main de " ces gens-là " et l'hiver dernier , mon St Martin à moi était un " fils de famille" lyonnaise , désespéré de la médiocrité humaine .
Il m'a contaminée mais à l'envers , coté espoir , et le 26 décembre , nous avons veillé Frédéric ,sur un trottoir parisien , dans un froid extrème , pendant des heures ,jusqu'à l'arrivée du Samu social .Nous avons déclenché un relai de paroles , de sandwichs ...nous sommes repartis , avec un mélange de bonheur et de honte derrière les yeux !
Quelques jours plus tard , nous trouvions un sac à dos oublié sur un banc où J. avait vu , le matin matin même , un autre sans-abri attendre le passage d'un St Martin , un peu de chaleur ...et puis , il avait disparu .
Nous avons contacté tous les numéros griffonnés sur un minuscule agenda , en Allemagne et plus tard , nous lui avons rendu cette part de vie . il avait perdu la mémoire .
Personne , monsieur le maire , ne décide de vivre seul ainsi, personne ne choisit d'avoir faim et froid , d'affronter les regards embarassés des passants , personne ne se résigne vraiment à vivre avec pour seul échange d'humanité, le regard tendre d'un chien !
Une place , en cette vie , n'est que le fruit du hasard !
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Il fallait sûrement des St Vincent de Paul ou des St Martin mais le premier était curé à Clichy et le second faisait brûler le trône impérial à Trèves ...Je me suis levée en me demandant quel " people " nous aurions pu engager dans notre campagne pour charmer davantage la population Levalloisienne qu'Henri Lecomte ou Madame Fefeu ? J'ai pensé à Florent Marchet à cause de sa chanson et puis à Viggo Mortensen , mais il est un peu loin ...sinon , le retour du roi aurait réglé le problème sans doute pour partie !!!
quoiqu'il en soit , il n'est pas normal de rencontrer rue Aristide Briand , à la sortie d'une boulangerie , un type sans abri, qui ne parvient pas à expliquer sa détresse .Il n'est pas tolérable que, dans une ville aussi riche , même si elle est endettée , aucune femme dans cette situation , ne puisse trouver refuge !
J'ai vécu , pendant des années , en déposant , parfois , une pièce ou un sourire dans la main de " ces gens-là " et l'hiver dernier , mon St Martin à moi était un " fils de famille" lyonnaise , désespéré de la médiocrité humaine .
Il m'a contaminée mais à l'envers , coté espoir , et le 26 décembre , nous avons veillé Frédéric ,sur un trottoir parisien , dans un froid extrème , pendant des heures ,jusqu'à l'arrivée du Samu social .Nous avons déclenché un relai de paroles , de sandwichs ...nous sommes repartis , avec un mélange de bonheur et de honte derrière les yeux !
Quelques jours plus tard , nous trouvions un sac à dos oublié sur un banc où J. avait vu , le matin matin même , un autre sans-abri attendre le passage d'un St Martin , un peu de chaleur ...et puis , il avait disparu .
Nous avons contacté tous les numéros griffonnés sur un minuscule agenda , en Allemagne et plus tard , nous lui avons rendu cette part de vie . il avait perdu la mémoire .
Personne , monsieur le maire , ne décide de vivre seul ainsi, personne ne choisit d'avoir faim et froid , d'affronter les regards embarassés des passants , personne ne se résigne vraiment à vivre avec pour seul échange d'humanité, le regard tendre d'un chien !
Une place , en cette vie , n'est que le fruit du hasard !
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vendredi 1 février 2008
jeudi 31 janvier 2008
to make you feel my love
sur la tempe gauche , il doit y avoir des traces à peine visibles de mes baisers du soir et sur la droite aussi , moins sur le nez et dans le cou , quand je te regarde , j'hésite comme pour ne pas te blesser davantage . Mes textes politiques se promènent sur le net grâce à tes programmes, ça t'amuserait sans doute de savoir que j'ai choisi d'extirper tes renoncements pour en faire mes combats . Babyblue...
mercredi 30 janvier 2008
des lignes dans les livres
sur le sens de la vie et les pas sur les plages et le corps qui s'enfonce à cinquante mètres au dessous du niveau de la mer...Tu me parlais du bonheur d'être au fond de l'eau , de ces moments où tu aimais ton corps .
lundi 28 janvier 2008
Renard de feu ,page 91
" c'est ainsi que dans le fond de son coeur , il la surnommait , parce qu'elle était pour lui comme ces aurores boréales qui courent au dessus des montagnes sans jamais toucher la neige , tandis qu'il guettait sa chevelure rousse , à la crête des sommets , dans le froid et la brûme du matin .Seule ,elle traquait l'empreinte des licornes ."
( lorette Nobécourt )
pour toi et toi , pour Fliv, pour Franck.
j'ai rêvé d'un ancien amant qui se plaçait devant ton image:je lui hurlais qu'il devait aller voir un thérapeuthe , qu'il ne s'en sortirait pas comme ça .C'était toi ,aussi, et tu me quittais .
aujourd'hui , nous avons échangé deux e-mails et je lui ai dit que nous n'avions jamais rien eu à partager .
Je crois qu'il faut beaucoup d'amour et de simplicité pour être dans ton Empire .
( lorette Nobécourt )
pour toi et toi , pour Fliv, pour Franck.
j'ai rêvé d'un ancien amant qui se plaçait devant ton image:je lui hurlais qu'il devait aller voir un thérapeuthe , qu'il ne s'en sortirait pas comme ça .C'était toi ,aussi, et tu me quittais .
aujourd'hui , nous avons échangé deux e-mails et je lui ai dit que nous n'avions jamais rien eu à partager .
Je crois qu'il faut beaucoup d'amour et de simplicité pour être dans ton Empire .
Un à un, des signes ( la femme sans ombre , à l'Opéra Bastille )
" L’impératrice vit que ce lieu où on l’avait conduite était une salle de bains, plus belle, et plus princière même, que n’était celle de son propre palais. Elle se perdit, rien qu’un instant, dans le sentiment de cette solitude inattendue et mystérieuse, et dans la contemplation du merveilleux bassin sur le bord duquel elle se tenait. Ce bassin ressemblait à la roche dans laquelle étaient creusés les murs, il jetait des lueurs de temps à autre ; non que la pierre fût parcourue de veines étincelantes : non, c’était un flamboiement mat qui émanait de la masse même de la pierre, comme des lueurs d’orage dans l’épaisseur informe d’une masse nuageuse. L’impératrice n’eût pas sans crainte risqué un pied sur ce sol. Mais, à ce moment, un sentiment de bien-être céleste descendit sur elle, s’empara d’elle comme s’il se fût insinué dans tout son être avec le parfum de la torche. Elle tomba à genoux sur le bord du bassin, dans l’attente et dans la crainte, comme une fiancée. Il fallait que son bien-aimé fût tout près d’elle, bien plus proche qu’elle ne le croyait. Toujours, c’était lui qui était venu à elle, mais à présent, c’était elle qui venait à lui dans ces lieux élus. À cette pensée, un « ah ! » vint sur ses lèvres, pudique et en même temps plein de désir : et ce souffle sorti de sa propre bouche et devenu audible la fit rougir de la tête aux pieds. La contrainte de ses membres se relâcha : elle tendit les bras vers le bassin ; le sol vacillait sous ses pieds comme une sombre masse brumeuse éclairée par-dessous. Venus du fond, les flots obscurs d’une eau noire et dorée jaillirent soudain, pour retomber tout aussi brusquement avec un sombre bruit, pareil au roucoulement des colombes. Elle aurait voulu se précipiter dans ce jaillissement et cette chute aux reflets obscurs comme dans un regard d’amour. « Viens, viens ! » cria-t-elle. L’eau d’or monta, et son essor puissant forma une colonne ; lorsque la lumière de la torche vint la frapper, cette colonne rendit un son qui allait en s’enflant, et dont la sonorité manqua briser le cœur de l’impératrice. Mais, déjà, la colonne d’eau retombait sur elle-même, n’était plus qu’une surface brillante à l’éclat doré qui remplissait le bassin, et au-dessus de laquelle jouait un brouillard, doré lui aussi. Au beau milieu, un noyau de ténèbres que la colonne avait soulevé avec elle continuait de flotter, immobile : il semblait pesant comme l’effigie d’airain d’un monument funéraire bâti au centre du bassin. C’était la statue de l’empereur gisant, couchée là sur une sombre pierre carrée. Il était dépouillé de toutes ses armes et ne portait plus que la légère armure de chasse, comme une simple parure ; même les jambières à mailles d’argent qui pouvaient le protéger contre les défenses du sanglier ou les dents du lynx avaient été enlevées, et il avait les jambes nues, véritablement comme de marbre ; il en était de même des épaules et du cou : le manteau qui les couvrait était tombé à terre.
L’impératrice poussa un cri, et elle se jeta dans le bassin aux eaux dorées doucement frémissantes ; comme un cygne aux ailes levées, elle glissa vers son bien-aimé dans un léger bruit d’eau. Elle se pencha sur lui mais elle n’osa pas l’embrasser. Il gisait là, au-dessous d’elle, immobile, indiciblement beau mais indiciblement absent. Chacun de ses traits était là, ceux de l’homme fait et ceux du jeune homme, le prince, le chasseur, le bien-aimé, l’époux – mais rien de tout cela non plus n’était présent. Elle resta penchée sur lui, elle ne sut pas combien de temps ; elle ne faisait pas le moindre mouvement. Elle ressemblait à une statue, à une figure de plus sur le monument funéraire. Son souffle ne soulevait pas sa poitrine, son œil ne trahissait pas ce qu’elle ressentait ; deux larmes de cristal tombèrent de son visage. "
L’impératrice poussa un cri, et elle se jeta dans le bassin aux eaux dorées doucement frémissantes ; comme un cygne aux ailes levées, elle glissa vers son bien-aimé dans un léger bruit d’eau. Elle se pencha sur lui mais elle n’osa pas l’embrasser. Il gisait là, au-dessous d’elle, immobile, indiciblement beau mais indiciblement absent. Chacun de ses traits était là, ceux de l’homme fait et ceux du jeune homme, le prince, le chasseur, le bien-aimé, l’époux – mais rien de tout cela non plus n’était présent. Elle resta penchée sur lui, elle ne sut pas combien de temps ; elle ne faisait pas le moindre mouvement. Elle ressemblait à une statue, à une figure de plus sur le monument funéraire. Son souffle ne soulevait pas sa poitrine, son œil ne trahissait pas ce qu’elle ressentait ; deux larmes de cristal tombèrent de son visage. "
dimanche 27 janvier 2008
un à un , des pas , des traces
d'enfance ou d'amour .J'ai parlé avec Franck mais l'enfance éternelle ce n'était pas mourir c'était sourire envers et contre tout .Je lui ai donné un catalogue de ton exposition ...il y a beaucoup d'amour autour de toi ou posé le long du mur comme des petites lumières .
j'ai un peu dormi pendant la pièce et puis , ce matin , sur le quai de Saone , j'ai retrouvé Gérard et son chien, Charlie .On a parlé , vraiment , comme tu faisais .
j'ai un peu dormi pendant la pièce et puis , ce matin , sur le quai de Saone , j'ai retrouvé Gérard et son chien, Charlie .On a parlé , vraiment , comme tu faisais .
dylan thomas , après Julien Green
And death shall have no dominion.
Dead men naked they shall be one
With the man in the wind and the west moon;
When their bones are picked clean and the clean bones gone,
They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane,
Though they sink through the sea they shall rise again;
Though lovers be lost love shall not;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
Under the windings of the sea
They lying long shall not die windily;
Twisting on racks when sinews give way,
Strapped to a wheel, yet they shall not break;
Faith in their hands shall snap in two,
And the unicorn evils run them through;
Split all ends up they shan't crack;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores;
Where blew a flower may a flower no more
Lift its head to the blows of the rain;
Though they be mad and dead as nails,
Heads of the characters hammer through daisies;
Break in the sun till the sun breaks down,
And death shall have no dominion.
tu avais vu que le voyageur sur la terre se prénommait DANIEL ?
Dead men naked they shall be one
With the man in the wind and the west moon;
When their bones are picked clean and the clean bones gone,
They shall have stars at elbow and foot;
Though they go mad they shall be sane,
Though they sink through the sea they shall rise again;
Though lovers be lost love shall not;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
Under the windings of the sea
They lying long shall not die windily;
Twisting on racks when sinews give way,
Strapped to a wheel, yet they shall not break;
Faith in their hands shall snap in two,
And the unicorn evils run them through;
Split all ends up they shan't crack;
And death shall have no dominion.
And death shall have no dominion.
No more may gulls cry at their ears
Or waves break loud on the seashores;
Where blew a flower may a flower no more
Lift its head to the blows of the rain;
Though they be mad and dead as nails,
Heads of the characters hammer through daisies;
Break in the sun till the sun breaks down,
And death shall have no dominion.
tu avais vu que le voyageur sur la terre se prénommait DANIEL ?
vendredi 25 janvier 2008
Lyon demain ...
ça commence à ressembler au titre d'une série ? Je suis retournée dans ce café et tu l'aurais fait même si tu redoutais que les gens deviennent familiers . j'ai parlé avec des anciens de la ville ;je crois qu'ils sont un peu tous bretons . c'est tellement lourd à soulever le corps malade d'une ville qui s'en fout ! Il y a un type qui n'habite nulle part , enfin surtout pas là où on lui a trouvé un gîte . c'est celui qui joue aux dames . Tu lui aurais proposé une douche et il t'aurait répondu avec sa voix forte comme une grande claque . Je vais reprendre l'écriture de Sol . Je t'aime tant !
mercredi 23 janvier 2008
Tu te serais senti adopté
Café Théo , cet après-midi à Levallois-Perret
il y avait ce type qui jouait avec Paul.H aux dames ,un type étonnant ,avec un bonnet...à apprivoiser ,c'est sûr et Paul l'avait déjà apprivoisé ...Trente ans d'amitié ,de confidences , de voisinage ,peu importe ,l'essentiel c'est que ce type-là savait où aller pour ne pas être seul avec ses idées en boules ou en boucles ...Il y avait une pendule " le temps c'est de l'argent " et en peu de minutes ,on savait déjà que c'était par dérision qu'elle avait été accrochée là ,que le patron du café luttait contre le temps et ne minutait pas ses sourires au nombre de cafés commandés . J'ai posé mon bloc orange et mon stylo et j'ai du lui sourire .Lui ,me souriait en déroulant l'histoire de ce café ,de sa famille installée là depuis 53 ans,de la menace d'expulsion ,de sa résistance au maître de la ville pour sa mère ,handicapée, qui vivait encore là ,ses soeurs, pour les habitués ,des amis et ceux qui débarqueraient ,comme nous ,un après-midi , en se disant qu'ils avaient enfin trouvé un endroit pour refaire le monde ,cette envie comme au café près du lycée de croire que c'est possible ...il y avait sur le rebord de la fenêtre des bouteilles d'eau alignées comme des fleurs et dans le fond du café des rayonnages avec des vins mais ça , je n'y connais rien ,alors ,je le lui ai dit !
Utilité publique disait le panneau .. salut public ?
" La notion d’utilité publique
Compte tenu de l’atteinte qu’elle porte au droit de propriété qui est fondamental en droit français, une collectivité ne peut mettre en cause la procédure d’expropriation que pour un projet d’utilité publique.
Cette notion d’utilité publique est interprété au cas par cas par les juridictions administratives (Tribunal Administratif, Cour Administrative d’Appel et Conseil d’État).
Il faut donc se reporter à leurs jugements et arrêts afin de déterminer si tel ou tel projet peut être considéré comme ayant une utilité publique.
La jurisprudence actuelle a tendance a interpréter cette notion d’utilité publique de façon large puisqu’elle admet qu’un intérêt général puisse suffire.
L’utilité publique a été reconnue notamment pour :
* la création d’un lotissement communal,
* la création d’une zone industrielle ou artisanale,
* la réalisation d’une colonie de vacances,
* la réalisation d’un centre équestre,
* la réalisation d’une cantine scolaire,
* la réalisation d’une auberge de jeunesse,
* la création d’espaces verts,
* la création d’un champs de course
* la création d’un plan d’eau,
* la création d’un centre de loisirs ... "
mais si la propriété convoitée est déjà d'utilité publique ,parce qu'elle sert de la parole ,de la mémoire ,du rêve ? Un tribunal administratif peut-il entendre cette plaidoirie-là ? Dans une amérique rêvée , on aurait tourné " Friends " là , pas besoin de décors .
il faut que je trouve un scénario,un chef-décorateur pour fabriquer une banderole " Sauvez Théo " ,des artistes pour mener le siège avec des guitares et des chevalets ,même des grand-mères avec des aiguilles à tricoter et des parapluies ( ça peut servir ) ,des adolescents et un ou deux journalistes ...tiens , les types de l'agence Gamma , ça pourrait leur plaire ?
il y avait ce type qui jouait avec Paul.H aux dames ,un type étonnant ,avec un bonnet...à apprivoiser ,c'est sûr et Paul l'avait déjà apprivoisé ...Trente ans d'amitié ,de confidences , de voisinage ,peu importe ,l'essentiel c'est que ce type-là savait où aller pour ne pas être seul avec ses idées en boules ou en boucles ...Il y avait une pendule " le temps c'est de l'argent " et en peu de minutes ,on savait déjà que c'était par dérision qu'elle avait été accrochée là ,que le patron du café luttait contre le temps et ne minutait pas ses sourires au nombre de cafés commandés . J'ai posé mon bloc orange et mon stylo et j'ai du lui sourire .Lui ,me souriait en déroulant l'histoire de ce café ,de sa famille installée là depuis 53 ans,de la menace d'expulsion ,de sa résistance au maître de la ville pour sa mère ,handicapée, qui vivait encore là ,ses soeurs, pour les habitués ,des amis et ceux qui débarqueraient ,comme nous ,un après-midi , en se disant qu'ils avaient enfin trouvé un endroit pour refaire le monde ,cette envie comme au café près du lycée de croire que c'est possible ...il y avait sur le rebord de la fenêtre des bouteilles d'eau alignées comme des fleurs et dans le fond du café des rayonnages avec des vins mais ça , je n'y connais rien ,alors ,je le lui ai dit !
Utilité publique disait le panneau .. salut public ?
" La notion d’utilité publique
Compte tenu de l’atteinte qu’elle porte au droit de propriété qui est fondamental en droit français, une collectivité ne peut mettre en cause la procédure d’expropriation que pour un projet d’utilité publique.
Cette notion d’utilité publique est interprété au cas par cas par les juridictions administratives (Tribunal Administratif, Cour Administrative d’Appel et Conseil d’État).
Il faut donc se reporter à leurs jugements et arrêts afin de déterminer si tel ou tel projet peut être considéré comme ayant une utilité publique.
La jurisprudence actuelle a tendance a interpréter cette notion d’utilité publique de façon large puisqu’elle admet qu’un intérêt général puisse suffire.
L’utilité publique a été reconnue notamment pour :
* la création d’un lotissement communal,
* la création d’une zone industrielle ou artisanale,
* la réalisation d’une colonie de vacances,
* la réalisation d’un centre équestre,
* la réalisation d’une cantine scolaire,
* la réalisation d’une auberge de jeunesse,
* la création d’espaces verts,
* la création d’un champs de course
* la création d’un plan d’eau,
* la création d’un centre de loisirs ... "
mais si la propriété convoitée est déjà d'utilité publique ,parce qu'elle sert de la parole ,de la mémoire ,du rêve ? Un tribunal administratif peut-il entendre cette plaidoirie-là ? Dans une amérique rêvée , on aurait tourné " Friends " là , pas besoin de décors .
il faut que je trouve un scénario,un chef-décorateur pour fabriquer une banderole " Sauvez Théo " ,des artistes pour mener le siège avec des guitares et des chevalets ,même des grand-mères avec des aiguilles à tricoter et des parapluies ( ça peut servir ) ,des adolescents et un ou deux journalistes ...tiens , les types de l'agence Gamma , ça pourrait leur plaire ?
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