mardi 12 août 2008
Si on m'avait écrite , si on t'avait imaginé au plafond
d'un palais vénitien , j'aurais attendu le vent du soir par la fenêtre oubliée et je serais tombée ,en perdant quelques pages, tu aurais regardé avec insolence le vieillard sur son trône et tu serais descendu jusqu'aux marbres déserts en battant des bras et nous nous serions enlacés , à peine plus maudits que dans ce qu'ils nomment la vie .
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