vendredi 31 août 2007
l'amour
Chacun de nous peut recevoir la part de mystère de l'autre
sans en répandre le secret;
Et la douleur qui vient d'ailleurs
Trouve enfin sa séparation
Dans la chair de notre unité;
Trouve enfin sa route solaire
Au centre de notre nuée
Qu'elle déchire et recommence.
Je dis chance comme je le sens
Tu as élevé le sommet
Que devra franchir mon attente
Quand demain disparaîtra. "
René Char
31 août 2007
Entendu la chenille mais plus proche que dans ta rue .
Regardé une femme rousse avec une chemise kaki .
Ecouté la résonnance de mes talons dans les couloirs .
je pense à elle .
Elle m'empècherait de me perdre , de te perdre .
parfois , il n'y a pas de réponse .
Avant , j'aurais eu envie que quelqu'un vienne , un homme , me prendre par la main et m'adopter , enfin .
Tu disais que nous serions l'enfant l'un de l'autre .
depuis que tu m'as rendue à mon père , pour rien, et que tu m'as laissée dans la vie comme dans une rue où tout est clos , je n'attends plus personne .
Je pense encore à cette énorme table qui s'écroulait dans ton rêve et ces gens écrasés , carbonnisés , à ton malaise de n'avoir pu empécher la catastrophe .
Une table de pierre , une pierre tombale .
les mots perdent leurs lettres pour nous perdre .
Dieu perd un L pour faire oublier son verdict .
" il y a en vous de quoi soulever un monde "
Il y avait en nous de quoi soulever quelques hommes , quelques enfants et faire couler les larmes .
Tu vois , je te regarderai toujours avec l'envie de pleurer ...mais tu n'avais pas le droit de couper mes phrases ...Pleurer de joie , de sentir la mesure , la démesure des vagues .
le temps retarde ma noyade , tu retardes le flux des taxis .
Tu as raison .
21 septembre 1948 A. Camus à R. Char .
jeudi 30 août 2007
vers la ligne 12
Parfois , j'ai pensé en années scolaires mais il ne faut pas s'illusionner .Tout est fini , en un sens , tout , sauf ce qui ne dépend pas de moi, tout ce qui co ncerne les autres , leur vie, leur avenir .
Je me laisse glisser , aller , même dans la nuit , même à l'extérieur .
pensé aux orages , en quittant l'appartement , à photographier le coin de la rue , mon ombre .
dépassé la mairie .
pensé à Sophie Calle : tout ce qui est mis en scène pourrait être joué par les autres ?
S'alléger ?
Tout secret partagé alors , serait moins mortel ?
Non : il le devient doublement !
Tu as pris la mort et tu m'as laissé l'agonie .
" Je vais aller retrouver son odeur ..."
Au dehors , le froid , la lumière blanche , la loi des plus communs ,le rebord des mondes lessivés .
mercredi 29 août 2007
Le 30 août 2006
_je voulais te dire que je t'aime
silence
très doux
-et aussi que j'aurai toujours quelque chose à te dire parce qu'il se passe toujours plein de choses dans ma vie mais , ce matin, ma vie se résume à " je t'aime " .
29 août 2006
[ pouf pouf pouf ]
et le général
devint président
des étoiles
elle est si près
dans des toiles
de vin de râles gênés
que nonobstant l'afrique d'ici
cent sourds se scient au debotté
jcpdt7j
tomber amoureux
et des soirées d'hiver sans vous
...j'ai des trous noirs dans les ailes
R.G Cadou
Il demande ce qui a pu me faire tomber en toi et ce qui me fait demeurer suspendue au delà de l'invincible .
Bien sûr , c'est dur pour ceux qui m'ont aimée de comprendre .
Tu disais " je suis le garçon de ton livre d'enfance , c'est moi que tu as écrit à dix ans . Regarde , il a une chemise rouge !"
Il faut que je retrouve ce livre .
Le garçon bleu , aussi , que ma mère , paniquée , avait déchiré ...ça ne servait à rien de me protéger , de m'empêcher .
J'étais écrite pour toi .
mardi 28 août 2007
L'élu
ça y est je suis à nouveau responsable
ça y est
pas encoe
mais presque
ça y est .
julien
29 août 2006
28 août 2006
Filiation
Les larmes sont venues discrètement , tandis qu'il me parlait .
Je l'aime et je l'aime de t'aimer comme ça , en y pensant et en oubliant , en acceptant que sa mère soit une rêveuse .
lundi 27 août 2007
oui , moi aussi .
03:29 15/08/2006
le shériff de topeka a deux têtes c'est bien connu
quitte à choisir je crois que je préfère les deux
et toi?
-----------------------------------Julien
L'empreinte du dieu
j'ai si froid , parfois ...si seulement tu étais autour de moi ,dans cet espace clos ...la raison de ces frissons !
bland soap ?
from the dark side
you could see
million and million stars
wonderful people dancing
at the edge of the night
under the red light
and sharing lies
( could be a rainy day)
accompagné d'un dessin : silhouette d'une usine ( sold ) route qui s'élève , fléchée, silhouette de limousine , plus loin, plus haut , vingt silhouettes humaines sous les faisceaux croisés de trois étoiles . Derrière encore, la montagne .
ça me rappelle le dessin de ton rêve d'une table qui s'écroulait et carbonisait les gens présents au diner .
Il faut que je fasse transférer les vidéos sur C.D
un peu de douceur
dimanche 26 août 2007
itinéraire
et demain .
majestés
regardé des nuits entières cette série où chacun de nous cherchait la part héroïque qu'on lui avait volée ...alors , pourquoi pas ta mémoire et tout hommage qui va avec ?
qui peut me prouver que tu n'as pas autant d'importance qu'un veilleur de l'Olympe ou le révolté de Tanahk ?
samedi 25 août 2007
25 août 2006
l'apothéose
vendredi 24 août 2007
thorny
26 août 2006
je t'entends tout le temps
tu surgis au coin des notes
alors je pleure ça doit être ma manière ultime de te percevoir quand tu n'es pas là
souvent ça empire
parfois ça coule ailleurs
ça dévie dans les suite d'accords
aussi je crie un peu
pas mal je renifle
ce mot pour que tu saches ce qui m'envahit
maintenant que tu sais je repleure
et je regarde ailleurs comme toi
Julien
mais que jamais ....
Daumesnil ...
7 noeuds
Tu vois , j'ai trouvé un autre ruban noir !
J'avais acheté le flacon chez V.S à Santa Monica avec ce parfum au chocolat qui était le seul que tu puisses supporter .
Ce n'est pas symboliquement la même promesse qu'en avril et pourtant c'est la même promesse mais plus consciente de tout ce qui s'est dit entre nous depuis .
Je demeure là , pour veiller de ce coté du mur sur toi et quelques autres qui me sont chers , que tu aimais , que je ne connais pas encore mais qui pourraient te ressembler et te laisser guider ma main .
Il faut que je passe voir le tatoueur ...
jeudi 23 août 2007
talisman
Dans l'autre monde , on dit " où est passé ton ruban noir ? "
et moi, je le cherche depuis ce matin ...j'avais dit en le nouant autour de mon poignet et en faisant sept noeuds , je serai en deuil tant que ce bracelet ne se sera pas dénoué .
Qu'est-ce que tu en as fait ?
Si tu crois que c'est malin , juste la nuit de cet anniversaire !!!
Je suis plus entétée que toi !
mais tu m'as rendue à mon père ...
On lui avait raconté que c'était un aventurier qui passait sa vie sur les mers et les océans dont elle ne connaissait pas le nom .
Son père s'appelait Ange .
Il était parachutiste et croate .
Il n'était jamais revenu , enfin ... pas de cette façon-là: en ouvrant les bras , pour les refermer sur elle , avec des larmes , le long des rides , comme dans les films .
Ensuite , il avait neigé sur la campagne corrézienne et elle pensait , en regardant par la fenêtre , que ce serait difficile de célébrer les 30 ans de mai 68 ,parce qu'il n'y avait plus de cris de colère ou de coups de foudre .
On était en mars 98 et tout semblait blanc , anesthésié , sans écho .
Elle ouvrit le journal et un type écrivait :
" trente ans depuis 1968 et tellement rien , peu, tout si lent et faux dur . J'ai presque 50 ans et rien ne s'est passé , sinon tout ce qui m'est passé sur le corps .Moi vrai mou . Même les mots sont las , les mots las sont .
Je suis mort plusieurs fois mais je regimbe ! "
Il était écrivain et s'appelait Hervé Prudon .
Il avait un livre annoncé " les hommes s'en vont "
Elle quiita la Corrèze et fila acheter le livre .
Il était temps de trouver un homme en vie , parce qu'on allait vers le printemps !
Après , elle ne sait plus ...si , ils se sont rencontrés , métro Odéon , au café , en état d'urgence .
Contre le silence , l'oubli, les miroirs déformants des jours qui passent et les maux des histoires pas très vraies .
Même celles qu'elle écrivait .
Contre l'absence , l'indifférence , le silence .
Contre l'enfance , parce qu'elle ne dure pas et qu'elle avait tant aimé Peter Pan .
Les photographies qui s'empilaient dans les tiroirs et se déchiraient si facilement .
Contre l'exil et les trains de nuit ;
Contre la mort .
Alors , elle se mit à peindre les visages qu'elle aimait .
Pour caresser de nouveau la peau de leurs joues , passer la main dans leur chevelure,lisser leurs rides et gommer leurs peurs , s'ancrer à leurs regards comme si tout cela suffisait à les faire " revenir "
Pour qu'on ne les déchire pas .
Elle disait aussi :" je voudrais faire ton portrait " rapidement, comme une toute petite formule magique et parfois , ça " marchait " .
Bien sûr , les enfants ne cessaient pas de grandir ;les amants dormaien t ailleurs , dans des villes-filles étrangères , et les vieillards ...
Mais jusqu'au coeur des inconnus qui passaient quelques instants devant la toile , et demandaient " c'était qui ? " ses hommes allaient et revenaient , de regard en regard , de mémoire en mémoire , éphémères , d'histoire en histoire, même dérisoires , éternels , humains .
elle avait revu son père , gare de l'Est , après et ils avaient parlé ...de lui .
Hervé Prudon écrivait à la campagne , avant l'hiver , dans une maison au coeur des bois .
il lui avait donné un nouveau nom .....
Je ne savais pas qu'on me préparait à ta venue aveuglante .
peindre , écrire contre la mort ...
Alors , crier comme l'enfant qui vient de naître .
crier en jetant sur une toile l'immortalité des sentiments , l'affront de la beauté , la révolte contre la glaciation .
mercredi 22 août 2007
les homards
Tu aurais dit que tu avais oublié la date et que tu m'avais prévenue , pour la négligence ...Et je t'aurais enfin offert le cadeau rouge que tu brûlais d'ouvrir et qui reste bêtement sur cette table , pour rien ...
le deuil
mardi 21 août 2007
correspondance
22 août 2006
Et puis , plus tard , nous nous sommes reconnus .
parce que , nous ...
le porteur de miroir .
the willow tree
Hubert Selby Jr.
1928-2004
26 avril 2006 16:05
[ saoul pleureur ]
je délaisse mes chênes
dans une caisse en bois
là où ça peint hors-mot
dans une caisse en bois
là où feuille à feuille
sous la manie du goulot
je frêne
Julien Escoffier
le chamane de famille
Aujourd'hui , je dis en souriant " je suis veuve , sainte et impératrice ! " aux amis , pas à lui .
Tu aurais du aller le voir , lui parler , mais tu aurais sans doute profité d'une de ses absences pour filer !
Il m'a parlé des saules et de l'aspirine . J'ai pensé " alors , voilà pourquoi les saules pleurent ..."
De nous tous qui sommes au bord de chaque précipice mais n'en acceptons rien ...de la culpabilité insupportable pour d'autres et des motivations de ma responsabilité ...des hommes qui peuplent les H.P dans ce pays , d'un gamin de quinze ans qui doit marcher dans les mêmes territoires que toi , de mon fils , des bonnes et des mauvaises réponses ...la souffrance , les problèmes , la solution ...pour qui ?
Et d'Asimov , bien sûr , qui est son auteur préféré .....
lundi 20 août 2007
Camus et St Exupery
St Exupery à sa mère .
C'est drôle de chercher encore des réponses pour toi , comme si tu pouvais changer d'avis .
Garde les à tout hasard pour la prochaine vie .
dimanche 19 août 2007
Tu te souviens ?
" Le temps se rétrécit ....."
La Terre garde une mémoire magnétique
Par Pasacl Belotti, Tech&Co
Selon l'état de la science, les géophysiciens pensent que le noyau de la Terre se comporte comme une sorte de dynamo géante produisant un champ magnétique. Celle-ci peut s'arrêter de fonctionner de façon spontanée ou suite à un choc, comme l'impact d'un objet céleste, puis repartir avec des directions de champs magnétiques différentes. D'après la théorie qui prévaut, l'inversion des pôles obéirait à une distribution de Poisson, qui permet de calculer la probabilité d'apparition d'événements durant un temps défini lorsque ceux-ci sont indépendants les uns des autres et aléatoires. Mais si l'on en croit Carbone, qui a procédé à une analyse statistique fouillée et minutieuse de différents échantillons de données physiques et géologiques attribuées à des périodes d'inversion, la séquence d'apparition répond à une distribution de Lévy. Explication : les événements apparaissent dans le temps de façon corrélée, par grappes (« clusters ») et non plus de manière aléatoire et indépendamment les uns des autres.
the lake
Le livre est si lourd et la page se dévoile avec ses lignes et ses ratures .
Quelqu'un avait inscrit un pardon sous la lumière bleue mais les autres le tenaient si fortement par les cheveux .
Derrière les paupières , tant de cauchemars .
le jour laisse place à ce vide hurlant qu'on appelle le silence , tandis qu'elle imagine que le ciel pourrait s'ouvrir et l'aspirer enfin ...retrouver ,qu'importe la foule des dieux et des diables à affronter ,.celui qu'elle aime .
and I 've prayed for a second chance
écrire
tu disais :" je suis insoutenable " .
samedi 18 août 2007
Le 18 août 2006
Tu étais vraiment mon zivvoug .
vendredi 17 août 2007
ça fait juste un an ...
Aujourd'hui encore , j'ignore comment j'ai pu oser .
ça ne regarderait aucun lecteur si je n'avais pas ,parfois, peur d'être effacée comme toi et ces images-là , ton visage, ton sourire , tes derniers mois , aussi .
Il y a forcément ailleurs un trottoir bleu pour marcher à l'envers , les pieds l'un sur l'autre et traverser tout .
Pierre Bettencourt
J'aime ces deux-là qui s'aiment .
Tu ne l'avais pas bien compris .
jeudi 16 août 2007
presque des chrysanthèmes
Le Rostand ne représentait rien pour moi même si c'est une croisée d'écrivains et d'éditeurs . J'ai ce genre de souvenirs au Flore et au relais Odéon et d'ailleurs cela m'est égal si ce n'était pour cette illusion d'immortalité dans laquelle la reconnaissance d'une oeuvre entraine l'artiste et ceux qu'il porte en lui . Je reviendrai cet hiver pour la cheminée ...Je n'aime pas que les ratures de vie et les rides que l'on fait sur le visage de ceux qui vous aiment trop .
c'est vrai que nous dansons
mercredi 15 août 2007
fairy tales
Tu vois , je n'ai plus peur .
ville en mode pause
mais je n'ai pas eu le courage d'aller voir si le garçon à chemise rouge m'y attendait .
mardi 14 août 2007
ça ne finira jamais .
Depuis que tu m'as laissée avec les notes de piano comme un chapelet , les chants et leurs sillons obstinés contre les saisons , tes visages à la mesure des statues d'Hadrien , je sais que j'aurais du te donner le piano, te peindre bien avant et te laisser en pénitence ...
perception
De ce coté du voile , tu avais raison mais quelle est la grandeur des choses pour lesquelles nous n'avons pas de mesure ? J'avais essayé de t'expliquer la taille de D' comme l'évidence m'en était apparue en parcourant le zohar , juste une seule fois ...mais en vain .
c'est pour ça que ton visage à présent dépasse la taille humaine , on ne sait jamais !
Paul
Je ne sais pas ce qu'il écoute comme musique .
lundi 13 août 2007
avant le café
J'ai encore sommeil, le chat aussi .
Wish you were here , sleeping in my bedroom , with Forrester on your legs ...
13 août
dimanche 12 août 2007
Jumeaux
venice the end
Of course Venice is sinking
As your blue eyes are crying
For more and more love
While I’m standing under
those weary clouds waiting
for some crash from above …
take this sand in your hands
so we could save something
don’t be sad , carnival is over
we are naked dreamers
dancing in empty ballrooms
and your castle is drown …
Oh my love , oh my love
Of course I’m leaning
Out of those boring days
Looking for your crown
Among this tumble-down
morning ….
of course London is sinking
it never stopped raining
may be since that holly day
we broke the window to see
if we could find
some sweet family inside
some love to steal
and just be happy
on the other side
of the window
could you feel the wind
was going to blow away
your smile all your stories
of course we are sinking...
don’t be sad , dream is over
we are naked lovers
dancing in empty ballrooms
il y a un an ,
Je me cachais derrière M. en lui disant " il y a un type qui m'attend là-bas au comptoir , je ne lui ai jamais parlé , je ne veux pas le voir , on file ..."
Tu étais venu me chercher en scooter , tu m'avais détestée .
novembre 2006 ( Springland )
samedi 11 août 2007
la félure
"Dieu nous a donné la mémoire afin que nous ayons des roses en décembre."
J.M Barrie
La Sologne
Mais avec des dents noires.
Leurs pattes de devant
Ecrivent des histoires...
...Dans les forêts perdues
Quelque part en Sologne
Mon coeur déjà fendu
Bat pour les autochtones.
Mon corps sous les étoiles
Grandit à pas de loup.
Ma Princesse-Sans-Voiles
Dormez ! Je suis à vous.
Je serai fort et brave
Et, vous prenant la main,
Légers et pourtant graves
Irons par les chemins,
Les longs chemins d'automne
Qui mènent aux ronds-points
Où les loups de Sologne
Viennent lécher nos mains.
R. de. Obaldia
café .
Lou
Ceux qui ne croient pas aux esprits dorment paisiblement mais j'ai eu tout le temps de dormir paisiblement avant de naître .
A présent , je ne l'ai plus .
Il faut que je retrouve le poème des loups blancs dans le recueil d'Obaldia .Ceux de mon rêve avaient dans les buissons les flancs ensanglantés .
vendredi 10 août 2007
histoire
Puis , quelqu'un a sonné à la porte . Une fille avec des lunettes immenses . Il ne savait pas ce qu'elle venait faire là . Il ne connaissait personne . Elle s'est installée avec ses copines dans un autre coin de la chambre . Elles le regardaient en riant . Il ne parlait pas anglais , ne comprenait pas pourquoi elles riaient .
La fille habitait à Lyon .
Par la suite , il lui avait écrit des tas de lettres d'amour " entre Saône et Rhone" ...
Aurait-il pu te sauver ?
sleeping Albator
Pleurer un vivant est peut-être pire , parfois !
Behind the blues eyes
Je te lave avec mes pinceaux , lentement, tendrement ..il n'y a rien chez toi que douceur et inquiétude . Derrière tes yeux ou les miens , l'enfance .
jeudi 9 août 2007
venice
Je suis obstinée et tu vaux une galerie d'un palais italien .
mercredi 8 août 2007
Richard Brautigan
Tu devais avoir la tête de ce garçon en polo brique un peu étonné que la vie insiste à le fixer droit dans l'âme .
et Turing ...
J'ai parcouru tant d'espaces accrochée à toi , la nuit .
Qu'allons-nous devenir ?
Si tu es l'homme de ma vie , alors c'est que ...mais tu le sais bien !
Antonin Artaud
Cet arbre et son frémissement
forêt sombre d'appels,
de cris,
mange le cœur obscur de la nuit.
Vinaigre et lait, le ciel, la mer,
la masse épaisse du firmament,
tout conspire à ce tremblement,
qui gîte au cœur épais de l'ombre.
Un cœur qui crève, un astre dur
qui se dédouble et fuse au ciel,
le ciel limpide qui se fend à l'appel du soleil sonnant,
font le même bruit, font le même bruit,
que la nuit et l'arbre au centre du vent.in L'Ombilic des limbes
mardi 7 août 2007
Temps de pluie
Il pleut , cette ville s'ennuit et n'en sait rien .
Pensé à une toile immense avec une petite fille blonde derrière une croix rouge et d'autres histoires , un peu comme le tableau qui est à New-York , chez Matt .
Le passeur m'a dit que je ferai des toiles plus grandes .
Ta vie en dépend sûrement .
" L'enfance éternelle "
Mon zivvoug
lundi 6 août 2007
L'empire des signes
hep , vous deux !
dimanche 5 août 2007
minuit ...
on the other side
all the people I love are on the other side of the city , on the other side of the atlantic ocean, on the other side of this land ...the old man died on the other side of my door two years ago and his cat got one of my name .
The streets are empty and we could be lying in the sun somewhere in Italy , your body just by mine , trying to catch reasons to walk into the fields looking at lazy clouds ...
I miss you .
samedi 4 août 2007
Boucle
Cap Cod
tu disais " racontez-moi des histoires et vous m'interesserez " ...Ecrivez-moi la vie et appliquez-vous , inventez-moi une autre fin , s'il vous plait !
Au retour , il y avait des roses et des oiseaux , même ici , sur le trottoir deux cadres rouges ...je suis une ferrailleuse de la vie , sans doute :c'est pour ça que j'aimais bien notre bunker .
vendredi 3 août 2007
Dorian Gray
Of course Venice is sinking ...
Of course Venice is sinking
As your blue eyes are crying
For more and more love
while I'm standing under
those weary clouds
waiting for some crash above
take this sand in your hands
so we could save a little thing
of this dream , take my songs
too so we could save love
till the end , till the end …
don’t be sad , carnival is over
we are naked dreamers
dancing in empty ballrooms
Of course Venice is sinking
and your castle is drown …
Oh my love , oh my love
Of course I’m leaning
Out of those boring days
Looking for your crown
Among this tumble-down
morning ….
L.Z
Mais ...
jeudi 2 août 2007
tu disais ...
Et je trainais comme une petite fille , en détournant la conversation , calée dans cet étrange fauteuil blanc dont on ne sait s'il est en carton ou en résine , accroupie comme toi, en parlant à voix basse pour ne pas réveiller le " jeune taliban " ...Et puis , je t'obéissais et j'allais m'allonger en souriant .
Tu as un visage étrange derrière mon dos . Il me faudra encore quelques jours ...j'ai accéléré mon travail par peur . J'ai mal au bras et de nouveau peur comme avant de perdre ma mère . Peur de mourir .
il y avait un château et Il restaurait une fresque avec des anges au plafond .J'étais recroquevillée dans un fauteuil recouvert de velours , sans doute, je ne sais plus .
Le propriétaire importait des mangas et son domestique aurait pu jouer dans un film de Polanski . Je croyais n'avoir plus que quelques nuits à vivre , l'angoisse me rongeait le dos . Il y avait un parc tout autour ...
Ma mère ne savait rien du temps qui lui restait à vivre , moi si ...
Bien sûr ...
oui , bien sûr !