samedi 11 août 2007

La Sologne

Des loups qui sont tout blancs

Mais avec des dents noires.
Leurs pattes de devant
Ecrivent des histoires...

...Dans les forêts perdues

Quelque part en Sologne
Mon coeur déjà fendu
Bat pour les autochtones.

Mon corps sous les étoiles
Grandit à pas de loup.
Ma Princesse-Sans-Voiles
Dormez ! Je suis à vous.

Je serai fort et brave
Et, vous prenant la main,
Légers et pourtant graves
Irons par les chemins,

Les longs chemins d'automne
Qui mènent aux ronds-points
Où les loups de Sologne
Viennent lécher nos mains.


R. de. Obaldia