lundi 30 juillet 2007

pages blanches

je vis dans ton pull marine , c'est aussi con qu'une chanson ...J'ai remis celle que j'écoutais avant de partir , en boucle ...tu m'as manqué comme si tu étais là ou là ...à Lyon ou à Paris . Plus que de l'autre coté de la mer . Je n'ai jamais autant lu , parfois je me demande si tu ne t'es pas caché dans ma tête à cause des chansons et des livres , à cause de cette distance que je prenais chaque soir avec les humains . J'ai marché dans les fougères , regardé le haut des arbres qui perdent leurs branches pour pousser , les types qui travaillaient dans les haies et sur les pelouses en guettant quelque chose qui te ressemblerait , les christs des monastères et des carrefours ( c'est vrai que tu lui ressemblais un peu ) pensé , tellement pensé à rebours , regardé tous les enfants en regrettant qu'une tornade n'ait pas bousculé l'ordre du temps , l'été 89 ou 90 , quand je regardais les nuages roux au dessus des champs de tournesols et ne nous ait pas précipités l'un contre l'autre sans recours ...mon amour !

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