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Mallarmé
                Victorieusement                  fui le suicide beau
                 Tison de gloire, sang par écume, or, tempête !
                 O rire si là-bas une pourpre s'apprête
                 A ne tendre royal que mon absent tombeau. 
               Quoi ! de tout cet éclat pas même le lambeau
                 S'attarde, il est minuit, à l'ombre qui nous fête
                 Excepté qu'un trésor présomptueux de tête
                 Verse son caressé nonchaloir sans flambeau,
               La tienne si toujours le délice ! la tienne
                 Oui seule qui du ciel évanoui retienne
                 Un peu de puéril triomphe en t'en coiffant
               Avec clarté quand sur les coussins tu la poses
                 Comme un casque guerrier d'impératrice enfant
                 Dont pour te figurer il tomberait des roses.
              
 
 
 
          
      
 
  
 
 
 
  
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