lundi 31 décembre 2007
dimanche 30 décembre 2007
je ne pourrai jamais refermer la forêt
j'aurais voulu être à tes cotés à la fin de toute chose et sur ce chemin , j'aurais voulu savoir voler et me poser sur ton épaule pour chasser les ombres de ton esprit .
samedi 29 décembre 2007
mary Badham
regardé des vidéos d'elle et d'Audrey Hepburn avec le chat mouillé ; j'y arriverai pas à grandir , sans toi !
vendredi 28 décembre 2007
une soirée qui s'achève
parlé encore de toi , avec A.
elle t'aurait peut-être plu à cause des racines hollandaises . Regardé tes visages sur les photographies , tes expressions changeantes .Elle dit qu'elle se serait trompée , qu'elle n'aurait pas perçu la faille .
elle t'aurait peut-être plu à cause des racines hollandaises . Regardé tes visages sur les photographies , tes expressions changeantes .Elle dit qu'elle se serait trompée , qu'elle n'aurait pas perçu la faille .
jeudi 27 décembre 2007
Rêvé d'une petite fille en danger
je dépose ça ici , avec toi ...L'école était trop grande, les enfants jouaient et se roulaient par terre , près d'un cactus .La directrice était au téléphone avec une amie et tardait à comprendre l'urgence : H. crachait un liquide bleu-gris .
voilà , j'ai continué à peindre
à te regarder , à essayer d'écouter un bruit, un craquement , à guetter un frémissement, un souffle ...une main sur mon épaule ...
mercredi 26 décembre 2007
si mon fils avait été Jeff Buckley ...
En réfléchissant,encore et encore ,tours de tête :si tu prévoyais tout ce qui allait se passer , puisque tu disais les chansons , le piano , ma venue...comme moi ,somnambule de mots ,j'avais vidé tes yeux de couleurs ...alors , tu savais ce que je ferais de ton enfance quand tu l'as déposée au creux de mes mains ,puisque tu m'avais demandé " et alors , à présent , qui va s'occuper de Lui ? " et j'avais répondu " moi ou toi !" tu savais que je n'abandonnerai aucun enfant dans le silence .
mardi 25 décembre 2007
on vivrait doucement ...
A Lyon , il y avait un autre livre qui racontait des histoires de phénomènes paranormaux , celle d'une fille qui faisait des portraits .L'un représentait un jeune homme inconnu ;elle disait simplement " c'est l'homme de ma vie " . Puis , elle meurt , jeune . Très loin de là , un type attend une greffe : il est aveugle . Le hasard lui fait don d'un des yeux de la jeune fille . Plus tard , il tente de retrouver la famille de celle qui lui a rendu la vue . La mère de sa bienfaitrice reconnait ,alors, en lui , le garçon du portrait ...
Mais j'ai rapporté " le gorille se met à table " :
" mon âme , mon chéri, ça ne fait rien , je t'ai...on vivrait doucement , tout doucement.Qu'est-ce que ça peut faire , les autres , "
Mais j'ai rapporté " le gorille se met à table " :
" mon âme , mon chéri, ça ne fait rien , je t'ai...on vivrait doucement , tout doucement.Qu'est-ce que ça peut faire , les autres , "
juste vu les étoiles
sur la nappe blanche ...et les lumières qui tremblaient . Il y a beaucoup de silence , ce matin , une de ces étoiles sur ton piano et le temps un peu plus suspendu que d'habitude comme si la neige s'apprétait à tout recouvrir .
lundi 24 décembre 2007
dimanche 23 décembre 2007
demain soir ...
je penserai au froid qu'il faisait sur ton scooter , au tas de vêtements dans l'entrée et à la peur que j'avais d'affronter les tiens , je penserai à l'essentiel que tu m'avais insufflé jour après jour , à cette forme de liberté désespérée qui recouvrait déjà tes voeux .
vendredi 21 décembre 2007
jeudi 20 décembre 2007
oh , je t'aime
pas encore pleuré ce soir
au bord de son visage ...
écouté fake empire ,
oh mon empereur ,vous
ne le tuez pas davantage
sinon je lacherai
tous les ouragans
sur vos chemins et vos nuits
et le sable que vous avez jeté
dans son rêve , une fois de trop
après ,de peur de vous qui ne disiez
jamais rien de vraiment important,
il a couru s'échapper,s'est trompé
de sentier et moi , avec mes mains
trop douces , ma voix trop douce
je n'ai pas pu griffer sa main
traverser la forêt
de si loin , trop tard
de l'autre coté du matin
si vous saviez le nombre d'anges
au coeur brisé ...
jamais ...
au bord de son visage ...
écouté fake empire ,
oh mon empereur ,vous
ne le tuez pas davantage
sinon je lacherai
tous les ouragans
sur vos chemins et vos nuits
et le sable que vous avez jeté
dans son rêve , une fois de trop
après ,de peur de vous qui ne disiez
jamais rien de vraiment important,
il a couru s'échapper,s'est trompé
de sentier et moi , avec mes mains
trop douces , ma voix trop douce
je n'ai pas pu griffer sa main
traverser la forêt
de si loin , trop tard
de l'autre coté du matin
si vous saviez le nombre d'anges
au coeur brisé ...
jamais ...
mercredi 19 décembre 2007
Plus envie de cadeaux de Noël
cela ne signifie pas qe je n'ai plus envie de rien mais je pense à ton sourire quand tu penchais la tête en arrière en disant " tu m'as encore acheté quelquechose " comme un enfant... tu tournais sur ta chaise de bureau , tu te passais les mains sur les reins et tu déchirais le papier ...
mardi 18 décembre 2007
lundi 17 décembre 2007
dimanche 16 décembre 2007
vendredi 14 décembre 2007
des lettres à poster de là-bas , un dernier regard sur ton portrait , la nuit encore noire , aller vers la gare de lyon comme avant
Meeting
It is the dead of night,
The long dead look out towards
The new dead
Walking towards them
There is a soft heartbeat
As the dead embrace
Those who are long dead
And those of the new dead
Walking towards them
They cry and they kiss
As they meet again
For the first and last time
Harold Pinter, 2002
It is the dead of night,
The long dead look out towards
The new dead
Walking towards them
There is a soft heartbeat
As the dead embrace
Those who are long dead
And those of the new dead
Walking towards them
They cry and they kiss
As they meet again
For the first and last time
Harold Pinter, 2002
jeudi 13 décembre 2007
Lyon demain ...
J'espère que tu sais tout ce que nous sommes et la battue que nous menons en nous-mêmes ou dans les rues de ces villes pour te retrouver .
mardi 11 décembre 2007
la tentation de la lumière
lorsque autour de nous
les frondaisons et les murailles
se rejoignaient ,nous enserraient
quand nos pas divaguaient
de flaque en flaque boueuse
qu'une errance hasardeuse
nous conduisait, chancelants
aux lendemains déjà épuisés
sans qu'aucune réèlle bataille
n'ait été livrée , alors, nos yeux
rougis de songes cherchaient
creusant l'espace,l'unique faille
d'une promesse originelle .
les frondaisons et les murailles
se rejoignaient ,nous enserraient
quand nos pas divaguaient
de flaque en flaque boueuse
qu'une errance hasardeuse
nous conduisait, chancelants
aux lendemains déjà épuisés
sans qu'aucune réèlle bataille
n'ait été livrée , alors, nos yeux
rougis de songes cherchaient
creusant l'espace,l'unique faille
d'une promesse originelle .
lundi 10 décembre 2007
Le livreur de matelas
regarde les toiles aux murs
" c'est vous qui peignez tout ça ? "
" oui "
" celui que je préfère , c'est celui-là , il a l'air vivant ...mais j'y connais rien !"
Oui , c'est celui qui a remplacé à tout jamais pour moi, le regard de Beckett et tous les autres , mon exigence !
" c'est vous qui peignez tout ça ? "
" oui "
" celui que je préfère , c'est celui-là , il a l'air vivant ...mais j'y connais rien !"
Oui , c'est celui qui a remplacé à tout jamais pour moi, le regard de Beckett et tous les autres , mon exigence !
dimanche 9 décembre 2007
Chaque soir ,
je pose mes lèvres sur les tiennes et je te dis
" bonne nuit , julien "
parfois , je pense à la terre , au froid , au souffle du vent
mais mon esprit revient à la toile ...
les yeux dans les yeux ...
je ne suis pas folle , tu es passé par là,
je ne sais pas de quelle façon
mais le reflet au fond de ton regard est comme une minuscule porte
ouverte sur la lumière blanche de l'autre coté .
" bonne nuit , julien "
parfois , je pense à la terre , au froid , au souffle du vent
mais mon esprit revient à la toile ...
les yeux dans les yeux ...
je ne suis pas folle , tu es passé par là,
je ne sais pas de quelle façon
mais le reflet au fond de ton regard est comme une minuscule porte
ouverte sur la lumière blanche de l'autre coté .
moi aussi
j'ai encore souri comme toi
je t'entends tout le temps
tu surgis au coin des notes
alors je pleure ça doit être ma manière ultime de te percevoir quand tu n'es pas là ...
Julien
je t'entends tout le temps
tu surgis au coin des notes
alors je pleure ça doit être ma manière ultime de te percevoir quand tu n'es pas là ...
Julien
samedi 8 décembre 2007
un autre que j'aime
autrement , va mal comme tu allais mal et je ne sais toujours pas répondre au sens de cette vie . C'est la question qui me semble un paravent pour cacher la souffrance originelle . Nous avons inventé des mots pour nos questions sans réponses , Dieu , l'Amour , l'Enfer et marché , rampé , volé , plongé au fond des abîmes . Certains ne peuvent pas . Quelqu'un leur a lié les ailes .
jeudi 6 décembre 2007
mercredi 5 décembre 2007
Piano
quand je joue le truc qui fait ou qui commence à faire " do re mi re do re do si " mes yeux plongés dans les tiens et que c'est beau et triste et léger comme la respiration d'un oiseau mélancolique , je pense encore à ce que tu m'avais prédit du piano et de la nécessité de noter ce qui plaisait à mon oreille . Et je pleure sans larmes .
Flivomanitou et moi
tu disais que tu n'étais pas à notre hauteur ...que nous avions la pensée aiguisée qui fusait à la seconde précise où il fallait répliquer...nous avions seulement quelques guerres d'avance et la rebellion incorrigible ...
lundi 3 décembre 2007
dimanche 2 décembre 2007
Piédestal
finalement , je n'admirais que toi ...j'ai cherché parmi mes " amoureux " si ...juste un, il y a lontemps mais j'ai vraiment regardé les autres au fond des yeux , à nu et toi, aussi et ils étaient humains , attendrissants , énervants , séduisants mais toi tu étais mon rêve .
Déjeuné avec Jim
parlé de toi et de cette façon qui semble étrange aux autres de te porter comme une flamme pour conjurer la nuit .
samedi 1 décembre 2007
rien
ne peut me détourner de toi , rien et ça empire. Chaque refus devant la médiocrité , la lacheté me semble accompagné de ton sourire .
Le rêve
ne rien oublier
une musée avec une coupole
des marches où les visiteurs attendaient
nous étions ensemble , tu étais beau, souriant , tendre .
tu t'es penché vers moi en me prenant dans les bras et tu m'as dit " on ne se séparera plus !" et quelquechose d'autre que j'ai oublié .
Et je t'ai promis , à mon tour " je parlerai , j'oserai parler, te dire ..."
et on s'est avancé
le gardien demandait à chaque visiteur s'il était marié
je m'apprètais à répondre que j'étais avec mon prince charmant .
et puis , le chat a miaulé .
J'ai attendu un rêve avec toi si longtemps depuis avril .
une musée avec une coupole
des marches où les visiteurs attendaient
nous étions ensemble , tu étais beau, souriant , tendre .
tu t'es penché vers moi en me prenant dans les bras et tu m'as dit " on ne se séparera plus !" et quelquechose d'autre que j'ai oublié .
Et je t'ai promis , à mon tour " je parlerai , j'oserai parler, te dire ..."
et on s'est avancé
le gardien demandait à chaque visiteur s'il était marié
je m'apprètais à répondre que j'étais avec mon prince charmant .
et puis , le chat a miaulé .
J'ai attendu un rêve avec toi si longtemps depuis avril .
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